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July, 2021

Vieillissons-nous trop vite ?
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Tout se joue après 40 ans?

Réduire la morbidité
L'idée que l'on puisse réduire la durée pendant laquelle les personnes âgées souffrent d'incapacités importantes — ce qu'on appelle la morbidité — a été évoquée la première fois en 1983, par le Dr James F. Fries, chercheur de l’Université Stanford1. À l'époque, plusieurs scientifiques s'étaient montrés sceptiques. Aujourd’hui, on l’admet davantage2. Mais cette tendance est atténuée par le fait que la médecine peut garder en vie, plus longtemps, les gens en mauvaise santé3.

On souhaite tous demeurer actifs jusqu'à un âge avancé et, surtout, réduire le plus possible la période d'incapacité que l'on associe avec la vieillesse. On ne veut pas être malade, alité et souffrant pendant des années, ni dépendre des autres.

Est-ce possible? Les données scientifiques nous disent que oui : on peut, jusqu'à un certain point, allonger l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie sans invalidité. En langage médical, on appelle cela réduire la morbidité. Or, pour le moment, les personnes âgées sont malades, en moyenne, pendant les huit dernières années de leur vie3.

Pour se placer soi-même dans cette perspective, il ne faut pas oublier que les chiffres donnés pour ce qu'on appelle l'espérance de vie à la naissance ne s'appliquent plus quand on avance en âge, c'est-à-dire quand on a déjà survécu aux risques de mortalité périnatale et aux accidents de la folle jeunesse. Plus longtemps on vit, plus longtemps on est susceptible de vivre.

Les chiffres ci-dessus, rappelons-le, sont statistiques : les femmes qui ont aujourd'hui 90 ans vont vivre jusqu'à 95 ans, en moyenne. Mais plusieurs vont atteindre 100 ans et plus. Par ailleurs, la durée de vie maximale des humains plafonne toujours autour de 105 ans à 110 ans, à quelques exceptions près5.

Les femmes plus que les hommes
L'espérance de vie s'est considérablement allongée dans les pays développés. À la naissance, elle est maintenant de 84 ans pour les femmes et de 76 ans pour les hommes. Mais ce n'est qu'une moyenne : les filles nées aujourd'hui, en Occident, ont une chance sur deux de vivre jusqu'à 100 ans, d’après les prévisions actuelles.

Allonger la vie en bonne santé consiste à éviter le déclin constant qui survient à partir de 40 ans. C'est à cet âge que les premiers symptômes de vieillissement se font généralement sentir. L’objectif est de se maintenir sur un plateau relativement stable jusqu'à un âge très avancé, afin que le déclin qui mène à la mort se déroule sur un aussi court laps de temps que possible.

En général, l'état de santé de la plupart des personnes de 35 ans ou 40 ans, d'un même milieu socio-économique, est comparable. Les différences commencent à se manifester dans la quarantaine. À mesure que l'âge augmente, des écarts se creusent entre les individus. C'est ce qu'on appelle le vieillissement différentiel. (Les expressions vieillissement prématuré ou pathologique concernent les personnes chez qui le phénomène est accéléré, surtout à cause de maladies chroniques.)
Dans l'illustration ci-dessus, tout l'espace en rose représente du temps en plus pour jouir de la vie pour les personnes qui ont adopté des mesures antivieillissement, comparativement à celles dont l'organisme est engagé sur la pente descendante.
Qu'est-ce qui fait vieillir?

Si on ne connaît pas précisément la cause première du vieillissement, on connaît très bien les facteurs qui l'accélèrent :

des agressions sur le métabolisme par divers éléments toxiques : tabac, alcool, pollution, gras saturés, nitrates, rayons solaires, bruits excessifs, etc.;
une carence d'éléments nutritifs;
des agressions sur le métabolisme par les hormones du stress (facteur psychologique);
des perturbations du rythme biologique causées par des horaires de travail variables, le manque de sommeil, etc.;
des traumatismes physiques répétés.

En contrepartie, on connaît plusieurs facteurs, liés au mode de vie, qui permettent de vieillir en santé. On peut commencer par éviter les facteurs aggravants cités ci-dessus.

Vieillir... inégaux!
Le vieillissement se vit très différemment selon qu'on naisse au Canada, en Roumanie ou au Rwanda, qu’on vive en montagne ou près d'usines polluantes, qu’on soit cadre, ouvrier ou chômeur, qu'on ait suffisamment à manger ou pas, qu'on ait accès à des soins de santé ou non.

En réalité, à peu près tout ce que nous faisons peut jouer de manière positive ou négative dans notre vieillissement. C'est exactement ce que la recherche des 20 dernières années nous a permis de découvrir : nous avons beaucoup de pouvoir sur ce que sera la qualité de notre vie, une fois devenu senior — et même sur la prévention des accidents. Nos bonnes habitudes sont susceptibles d'augmenter notre espérance de vie en bonne santé. Cela peut aller jusqu'à 10 ans de plus! Qui dit mieux?

Évidemment, on sait qu'il existe des vieillards en excellente santé malgré des « pratiques à risque », comme l’usage de la cigarette ou la consommation d’une quantité plus que souhaitable de cognac. Cela nous rappelle que chaque personne est un cas unique : les multiples facteurs qui contribuent au vieillissement se conjuguent de manière particulière. Mais se fier sur des cas isolés de ce genre pour ne rien faire plutôt que de miser sur de bonnes pratiques de vie équivaut à jouer à la roulette russe!

Les baby-boomers inquiètent
« Sera-t-on septuagénaire 10 ans avant l'heure? », s’interroge très sérieusement la Fondation des maladies du coeur du Canada8 dans son plus récent Bulletin annuel de santé des Canadiens et des Canadiennes. Selon elle, le bilan de santé des baby-boomers, âgés de 45 ans à 59 ans, serait peu encourageant. Ils sont en moins bonne forme que leurs aînés avec des taux de sédentarité et de tabagisme plus élevés. Pas moins de 30 % d'entre eux sont obèses, contre 24 % chez les personnes âgées de 65 ans à 74 ans. La Fondation des maladies du coeur du Canada sonne l'alarme : cette génération s'expose aux troubles cardiovasculaires avec un taux d'obésité qui a fait un bond de 60 % en dix ans.

Attention aux cures de jouvence!

Bien qu’elles génèrent des profits de plusieurs milliards de dollars, les techniques de rajeunissement comme la cellulothérapie, la DHEA et l’hormone de croissance demeurent interdites dans plusieurs pays en raison des risques qu’elles comportent pour la santé. Les sources officielles d'information médicale mettent la population en garde contre ces pratiques.

Advenant des découvertes sérieuses et sûres, l'information ferait le tour du globe en moins de temps qu'il n'en faut pour qu'un seul cheveu de votre tête vire au blanc!

REVOLUTION NATIONALE : définition de REVOLUTION NATIONALE et synonymes de REVOLUTION NATIONALE (français)

Le régime de Vichy a mis en place les premiers instruments de planification de l'économie par l'État en France, parallèlement aux réflexion identiques menées par le comité général d'étude du Conseil national de la Résistance à partir de 1942-1943 ainsi que par le Comité français de la libération nationale à Alger en 1944. Le régime de Vichy créé la délégation générale à l'Équipement national (DGEN) (loi du 23 février 1941) et décide du principe d'un plan (loi du 6 avril 1941). La DGEN présente en mai 1942 en un document de 600 pages un plan de 10 ans visant un rattrapage industriel et technologique et une urbanisation contrôlée[18]. Ce plan ne prévoit pas de nationalisation, le rôle de l'État étant de stimuler, orienter et financer l'investissement privé, mais non de le remplacer.

Les réalisation issues du plan de Vichy furent limitées. Concernant les grands travaux : mises en valeur de la Sologne et de la Crau, prémisses du pont de Tancarville, tunnel de la Croix-Rousse à Lyon, plusieurs chantiers de barrages hydro-électriques[19]. Au total, seule la "tranche de démarrage" sur deux ans du plan fût lancée mais elle sera reprise par le gouvernement De Gaulle à l'automne 1944[20]. Pour sa part, la DGEN servira pour une part de base au futur Commissariat au plan, avec presque le même personnel[21] et pour une part "l’ossature du Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme dirigé par Raoul Dautry" en 1944 selon le politilogue Romain Pasquier (CRNS-IEP de Rennes)[22].

L'historien américain spécialiste de Vichy Robert Paxton estime que "c’est dans l'administration publique, dans la modernisation et la planification économique que les mesures – et le personnel – de Vichy se perpétuent avec le plus d’évidence" après 1945[23].

Comment devenir indépendant du système ? (au moins un peu)
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Dans le premier épisode du podcast Correspondances, Jean Coldefy, directeur du programme mobilité 3.0 de l’association ATEC ITS et l’économiste des transports Yves Crozet reviennent sur la gratuité des transports.

Face au problème croissant de la congestion urbaine, de plus en plus de municipalités cherchent de nouvelles solutions pour continuer d’encourager les citoyens à privilégier les transports en commun plutôt que la voiture individuelle. En moyenne, les Français réalisent trois déplacements par jour, en semaine, pendant 1h02, soit 181 millions de déplacements quotidiens (enquête sur la mobilité des personnes, Ministère de la Transition écologique). Selon cette même enquête, en France, 63 % des déplacements se font en voiture, contre 23,5 % à pied et seulement 9,1 % en transports en commun. Le vélo et les mobilités douces tournent entre 4 et 5%.

Parmi les possibles solutions, celle de la gratuité totale d’un ou des réseaux de transports collectifs st régulièrement évoquée, parfois testée. Elle peut avoir plusieurs objets : convaincre les citadins d’abandonner la voiture au profit du train, du bus, du tram ou du métro, voire parfois tenter de leur donner envie de revenir au centre, plutôt qu’en périphérie. Face à cette proposition éminemment politique, la question se pose alors : est-elle réellement possible dans nos villes ? Comment la financer, car on le sait bien, rien n’est jamais gratuit ? Et une fois appliquée, permet-elle vraiment d’atteindre les objectifs fixés ? (impact sur les émissions de CO2, sur la part de la voiture dans les déplacements, sur la congestion en ville…) Est-elle soutenable et efficace sur le long terme ?

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Trop de sucre: où est la limite?
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Une controverse autour du sucre

La préparation et la publication du rapport de l'OMS ont déclenché de très vives réactions de la part de l'industrie américaine du sucre, qui a même menacé de faire pression sur les autorités politiques américaines pour qu'elles cessent de financer cet organisme des Nations-Unies3,4.

Des sucres simples?
Le sucre simple fournit quatre calories par gramme. Cela inclut le sucre de table et le fructose. Les sucres simples peuvent être naturellement présents dans les aliments : fructose pour les fruits et lactose pour le lait. Les autres sucres simples sont ajoutés aux aliments : sucre blanc ou brun, sirop de maïs, glucose, miel, sirop d'érable...

Selon la National Sugar Association américaine, la consommation de sucre ne peut être reliée directement à aucune maladie chronique et la recommandation de l'OMS n'est pas scientifiquement fondée. Une accusation que rejette l'OMS, qui affirme avoir appuyé sa recommandation sur le travail d'une équipe composée de 30 experts, ainsi que sur les directives déjà en vigueur dans plus de 20 pays à travers le monde4,5.

Mais les pressions ne sont pas seulement venues de l'industrie. Par exemple, en 2004, au moment ou l'OMS s'apprêtait à adopter sa stratégie mondiale sur la santé, le Department of Health and Human Services des États-Unis (HHS) a critiqué les directives de l'OMS. Selon cet organisme, et c'est aussi le credo de l'industrie, il n'y a pas de bons ou de mauvais aliments et il revient à chaque individu de choisir judicieusement ce qu'il met dans son assiette ou dans son verre6,7.

Autre son de cloche du côté de l'International Obesity TaskForce (IOTF) un réseau international d'experts, qui juge que l'industrie du sucre, de la malbouffe et le gouvernement américain qui les soutient sont uniquement motivés par des intérêts économiques. « Il serait temps que tout le monde réalise que la santé des générations actuelles et futures est plus importante que les profits rapides », déclare le président de l'IOTF, dans un communiqué de presse sans équivoque8.

Des contradictions américaines

Curieusement, si le HHS des États-Unis remet en question les recommandations de l'OMS, le guide alimentaire américain, remanié au printemps dernier, les applique parfaitement dans ses directives à la population.

En effet, on suggère aux citoyens américains de consommer seulement des quantités modérées de sucre et d'aliments et boissons contenant des sucres ajoutés, selon ces nouvelles recommandations alimentaires, qui prennent la forme d'une pyramide.

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Porté par une cinquantaine d’hommes et de femmes depuis 2014, TERA est un projet expérimental situé dans le Lot-et-Garonne. Une ferme, un écohameau, un centre de formation et d’autres activités économiques seront à terme répartis sur trois lieux différents, dont un a été acheté grâce à un prêt de la Coopérative Oasis. L’objectif ? l’autonomie et la résilience d’un territoire sur un rayon de 30km. Tour d’horizon d’un projet unique en France par son approche globale.

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5 - 1922 : L’Enfant du siècle : le fascisme | Cairn.info
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LE fascisme. Voilà l’un des mots emblèmes de ce siècle. Mille fois, il a été clamé dans la rue, pendant les années 30, d’abord, puis repris dans bien des manifestations : « Le fascisme ne passera pas. »
Le fascisme. Ce mot est devenu une insulte. Et, le plus souvent, les hommes politiques, quel que soit leur camp, en affublent leurs adversaires.
Qui le revendique encore ? Ce mot a été tant de fois employé, appliqué à des hommes différents, à des groupements opposés, qu’on ne sait plus le distinguer précisément de son frère, le nazisme. Fascisme, nazisme, n’est-ce pas la même chose ? L’Allemagne nazie a, d’ailleurs, joué un tel rôle dans l’histoire du siècle, elle a, à tel point, monopolisé la violence, et les condamnations, Hitler a tenu, à tel point, le devant de la scène, qu’on oublie que le fascisme, au sens précis du mot, est né ailleurs et que Hitler n’a pas été le créateur de ce mot, de cette idéologie, de ce parti.
Fascisme, Etat totalitaire : ces mots, qui sont les plus significatifs du XXe siècle, sont nés à Rome et leur inventeur fut Benito Mussolini, un homme souvent caricaturé et qui prêtait, parfois, à rire. Quand on le voit, encore aujourd’hui, dans les bandes d’actualité de l’époque, on rit incontestablement. Et quand Charlie Chaplin, dans le Dictateur, met en scène Hitler et Mussolini, c’est d’abord de Mussolini dont on rit
Les hommes politiques français de l’époque l’appelaient « César de Carnaval ». C’est vite dit. Ce César de carnaval gouverna l’Italie de 1922 à 1943 et ce Duce, dont on rit encore, fut, en fait, le précurseur de Hitler…

Comment être moins dépendant du système ? Devenir autosuffisant
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Des villes productrices de santé ? | La Fabrique de la Cité
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La résilience est-elle utile ? | La Fabrique de la Cité
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La résilience est partout : à l’Assemblée nationale, où les députés débattent du projet de loi Climat et résilience, largement issu des travaux de la convention citoyenne ; dans les institutions multilatérales, le secrétaire général de l’OCDE ayant proposé aux pays du G7 un forum de l’urgence visant à évaluer la résilience des chaînes de production et d’approvisionnement mondiales. Rien d’étonnant à cela : la pandémie, choc sanitaire, crée une réaction en chaîne sur l’économie, la société, voire, demain, ici et là, sur la stabilité des systèmes politiques ; or la résilience consiste à faire face à un choc, c’est-à-dire à faire en sorte que les systèmes continuent de fonctionner malgré le choc.

Une question se pose néanmoins : tous ceux qui prononcent le mot de résilience ont-ils la même chose en tête ? C’est assez peu probable tant le concept est complexe et débattu. Pour Angel Gurría, la résilience est indissociable de l’ouverture et de l’équité des échanges internationaux. Mais le citoyen européen qui voit s’envoler les courbes du nombre de personnes vaccinées aux États-Unis ou au Royaume-Uni serait tenté de tirer la conclusion que la résilience passe par le nationalisme, le protectionnisme et le « chacun-pour-soi ». Le même type de réflexe s’observe au niveau local, avec cette idée d’une nécessité du retour au local, à la proximité, voire à l’autosuffisance, qui serait l’enseignement majeur de la pandémie. Qu’importe que nous n’ayons pas eu à nous poser la question de ce que nous allions manger en étant confinés, précisément du fait de la multiplicité des chaînes d’approvisionnement, l’idée est ancrée que l’alimentation locale, « c’est bien » par essence.

Si vraiment on veut parler résilience, il pourrait être utile de se rappeler qu’elle passe d’abord par une compréhension des faits et causes qui provoquent la crise. En l’occurrence, si l’enseignement que nous tirons de cette crise est un passage du tout global, marqué par un éclatement opportuniste des chaînes d’approvisionnement au détriment de leur sécurisation, au tout local sans évaluation des risques considérables qui y sont associés (des siècles d’histoire sont là pour le rappeler), alors cette crise n’aura servi à rien. « Nous serons perdus, si nous nous replions sur nous-mêmes ; sauvés, seulement, à condition de travailler durement de nos cerveaux, pour mieux savoir et imaginer plus vite ». N’oublions pas ces propos de Marc Bloch (L’étrange défaite, p. 182) quand nous parlons de résilience, pour nous souvenir que la souveraineté n’est pas le protectionnisme comme l’autonomie n’est pas l’autarcie. Le virus est global, les solutions pour en sortir – les vaccins – de purs produits de la mondialisation. Ce constat vaut tout autant pour affronter les autres immenses défis, par exemple environnementaux, auxquels doivent faire face nos villes et nos territoires.

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Sur quels aspects de cette période estimez-vous que la recherche a progressé ?

Je crois que c’est dans la précision sur l’application des mesures antisémites en France. Nous avions émis l’hypothèse que les mesures avaient bien sûr été appliquées mais, en rédigeant le livre, nous manquions d'informations. Maintenant, nous savons qu’elles ont été appliquées sans hésitation. Pas seulement par les antisémites farouches du Commissariat général aux questions juives, mais aussi par les hauts fonctionnaires qui venaient de la République, estimant que la loi était la loi, qu’il fallait rétablir l’autorité de l’Etat, fonder un nouveau régime et faire une nouvelle France. Cet esprit de renouveau séduisait beaucoup de gens. Même François Mauriac, avant d’entrer dans la Résistance, écrivit dans les premières semaines du régime de Vichy que Pétain était la figure rêvée de la civilisation française. L’idée que la France pouvait se renouveler était extrêmement puissante et répandue. Donc, presque à 100 %, les fonctionnaires qui ont servi le nouveau régime, ont tenu à appliquer la loi, pour rétablir l’autorité de l’Etat et mettre en œuvre la politique antisémite de Vichy.

British Union of Fascists — Wikipédia
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La British Union of Fascists (BUF, en français Union britannique des fascistes) était un parti politique britannique d'inspiration fasciste fondé en 1932 par Sir Oswald Mosley.

Fondé le 1er octobre 1932 à la suite d'une entrevue entre Oswald Mosley et Benito Mussolini, le parti se développe rapidement en se structurant autour d'un siège, d'un organe de presse et d'un service d'ordre militarisé (les Black Shirts, ou « Chemises noires »). En 1934, le mouvement compte 50 000 adhérents2 et une centaine de milliers de sympathisants, et atteint son apogée en 1939, lors du meeting d'Earl Court.

L'incroyable alphabétisation du monde - Le Point
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L'incroyable alphabétisation du monde

DATA. Aujourd'hui, 86 % de la population mondiale est alphabétisée, mais beaucoup ignorent ce progrès. Alors, c'était vraiment mieux avant ?

Par Thomas Mahler
Publié le 10/09/2019 à 16h39
En France, le taux d'analphabétisation est de 1 %, soit le même niveau que tous les pays occidentaux.

Temps de lecture : 3 min

C'est, de toutes les données positives, celle qui réjouit le plus ceux qui pensent que le progrès est une chose concrète. Jusqu'au début du XIXe siècle, l'alphabétisation fut le privilège d'une petite élite. Mais, durant ce siècle, le taux d'alphabétisation doubla, pour être supérieur à 20 % en 1900. Le XXe siècle fit encore bien mieux en quadruplant le taux d'alphabétisation, qui dépassa les 80 % en 2000. En 2016, selon l'Unesco, le taux d'alphabétisation des adultes dans le monde s'élevait à 86 %. Si on se concentre sur les jeunes (entre 15 et 24 ans), c'est encore plus spectaculaire avec 91 %. Cela s'explique par le fait que, dans de nombreux pays du Moyen-Orient ou d'Afrique du Nord, plus de trois quarts des personnes de plus de 65 ans sont analphabètes, preuve des progrès considérables effectués sur une ou deux générations.

Des différences subsistent entre les sexes, avec un taux mondial d'alphabétisation qui est de 90 % pour les hommes contre 83 % pour les femmes. Mais ces écarts sont surtout marqués en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, tandis qu'en Europe ou dans toute l'Amérique, l'égalité règne. Signe encourageant, cet écart de genre se réduit depuis 1990 dans toutes les régions, les taux d'alphabétisation des femmes progressant plus vite que ceux des hommes.

En France, le taux d'analphabétisation est de 1 %, soit le même niveau que tous les pays occidentaux. Il ne faut pas le confondre avec celui de l'illettrisme, qui concerne les personnes scolarisées n'ayant pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, et qui s'élève à 7 % en France pour la population adulte âgée de 18 à 65 ans.
L'éducation, créatrice de richesse

Comme l'explique le psychologue cognitiviste et professeur à Harvard Steven Pinker dans Le Triomphe des Lumières (Les Arènes), « le développement de l'éducation – et son premier dividende, l'alphabétisation – est le porte-étendard du progrès humain ». En effet, l'éducation est corrélée à une meilleure nutrition ou à la protection des rapports sexuels, qui améliorent les conditions de vie tout en faisant baisser les taux de fécondité. L'éducation s'avère aussi créatrice de richesse. « Dans le monde en développement, une jeune femme ne peut même pas travailler comme domestique si elle est incapable de lire une note ou de compter des provisions, et atteindre les barreaux supérieurs de l'échelle professionnelle exige des capacités toujours plus grandes, notamment la compréhension de domaines techniques. Les premiers pays qui ont réussi, lors de la Grande Évasion, à échapper à la pauvreté universelle au XIXe siècle et les pays qui ont connu la croissance la plus rapide depuis sont ceux qui ont prodigué l'éducation la plus intensive à leurs enfants », écrit Steven Pinker. Et selon différentes études (Rindermann, 2008 ; Teixeira et al, 2013 ; Welzel, 2013), les personnes instruites sont moins racistes, sexistes, xénophobes, homophobes et autoritaires.

Mais comme pour beaucoup de progrès, le niveau d'éducation est totalement sous-estimé, surtout vu de nos nations occidentales. Le regretté médecin et statisticien suédois Hans Rosling, auteur du merveilleux Factfulness (Flammarion), avait interrogé 12 000 personnes dans 14 pays différents pour mesurer le niveau de préjugés négatifs. À la question, « dans les pays à faibles revenus, combien de petites filles finissent l'école primaire ? », les sondés avaient le choix entre trois réponses : 20 %, 40 % ou 60 %. En moyenne, 7 % seulement d'entre eux ont choisi la bonne réponse, à savoir 60 %. Statistiquement, même en ignorant tout de cette question, ils auraient dû être 33 % à cocher la bonne case...

Villes denses, villes vertueuses : un modèle indépassable ?
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L’Acteur fragile - Mohamed El Khatib - theatre-contemporain.net

podcast intéressant, extrait a récupérer pour article "en manque d'amour", psychose sociale (pour analyses des réactions, et comportement des adultes pour signaler les soucis et gènes de communication; et pour l'éducation, la compréhension des enfants)