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April, 2022

Comment l’idée du travail est venue à ceux qui l’imposent aux autres – Créons nos utopies
Le rôle de l'argent dans la société
Espace de partage de fichiers de Matthieu Varagnat
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Matériels pédagogiques de la maternelle au lycée.

DES EN DROITS DE L’HOMME
" Les obstacles actuels à la protection des droits de l’homme " | OHCHR
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Protection des droits | Défenseur des Droits
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les droits e lhomme pour justifier la mondialisation - Recherche Google
Peut-on être 
gentil et réussir sa vie professionnelle ? - Capital.fr
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Se socialiser signifie souvent s'adapter à la cruauté (causes et conséquences des violences éducatives ordinaires)
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Alice Miller considère que la créativité et la vitalité d’un enfant peuvent déclencher, chez les parents ou d’autres adultes, la souffrance de ressentir que leur propre vitalité a été étouffée dans leur enfance. Les anciens enfants, devenus adultes, ont peur de cette douleur et mettent tout en oeuvre pour bloquer ce déclencheur. En exigeant une obéissance à tout prix, les adultes tuent la vitalité des enfants, ils les sacrifient, comme, autrefois, eux-mêmes ont été sacrifiés.

Alice Miller reconnaît que la plupart des parents n’ont pas l’intention de blesser leurs enfants, ils le font automatiquement à travers la répétition de ce qu’ils ont vécu eux-même dans leur enfance.

Or il est possible, en tant qu’adultes, d’abandonner nos comportements destructeurs envers les enfants en comprenant les mécanismes de ces comportements et leurs dangers. En effet, les “miracles” sont rares. Si des parents disent “J’ai pris des fessées et j’en suis pas mort”, “Avoir été tapé ne m’a pas fait de mal”, ils feront probablement la même chose aux enfants sans se poser de questions. Mais s’ils sont capables de voir que la manière dont leurs parents les ont traités a impacté négativement leur vie, ils essaieront d’épargner ce sort à leurs enfants, chercheront à s’informer et n’accepteront plus de se laisser mener par le déni et l’ignorance.

A partir du moment où nous ne tentons plus de nier notre passé, nous sommes libres de faire confiance à nos émotions. Celles-ci nous parlent, souvent inconsciemment et à travers des messages du corps (maladies, douleurs, mal-être…), de notre histoire. Connaître nos émotions et notre histoire émotionnelle protège dans la vie. Mais si, au contraire, nous les combattons, nous les nions, nous les ignorons, nous les refusons, nous nous sentons perpétuellement en danger. Adultes, nous avons toujours peur d’événements survenus il y a des décennies mais qui, aujourd’hui, ne constituent plus une menace réelle.

On (nos parents, la société, les médias, le personnel médical et enseignant, les autorités religieuses…) nous a fait croire que les coups et la maltraitance émotionnelle (chantage, cris, menaces, punitions, retraits d’amour..) seraient inoffensifs, et même pire, bénéfiques ! Nous avons dû avaler ce mensonge dans l’enfance pour survivre tout en subissant les coups et les abus émotionnels. Arrivés à l’âge adulte, nous ne voulons pas savoir que ces actes de violence éducative (dite ordinaire tels que les fessées, les claques, les isolements…) sont nocifs.

Alice Miller remarque qu’il est intéressant de voir le nombre élevés d’adultes qui deviennent agressifs quand on leur dit de ne pas donner de fessée aux enfants. Ils deviennent encore plus agressifs quand on leur dit que c’est parce qu’ils ont eux-mêmes été tapés dans leur enfance et qu’ils en ont souffert qu’ils ont été obligés de nier cette souffrance pour survivre. Ces adultes préféreraient presque mourir plutôt que de reconnaître la vérité et et ressentir la douleur de se voir maltraités, mal aimés, humiliés, tapés, privés d’affection et de soutien par leurs parents, ces personnes qui sont pourtant supposer les aimer de manière inconditionnelle et les protéger.

Alice Miller insiste sur le fait qu’un enfant doit réprimer cette vérité car il ne pourrait la supporter. Mais les adultes peuvent se confronter avec la réalité, la douleur et les messages contradictoires (“je t’aime et je te fais mal”, “je te fais du mal pour ton bien parce que je suis un adulte et que je sais mieux ce qui est bon pour toi que toi-même”, “tu ne dois pas faire confiance à tes ressentis”, “une personne qui t’aime a le droit de te faire du mal”, “tu dois respect et gratitude à tes parents quoiqu’ils fassent”…). En tant qu’adultes, nous sommes moins isolés, nous pouvons chercher des témoins empathiques, nous avons une conscience des événements dont l’enfant n’était pas capable, nous ne sommes plus dépendants financièrement et affectivement de nos parents, nous avons accès à l’information et sommes en capacité de la comprendre.

L’ignorance de notre société est le résultat des corrections. Nous avons été battus afin de devenir aveugles. […] Nous avons été éduqués à ne rien éprouver. Mais dès qu’une seule personne commence à ressentir les choses, beaucoup de choses changent nécessairement. – Alice Miller

Ainsi, on comprend tout l’enjeu d’éveiller la sensibilité de tous les adultes aux souffrances qui leur furent infligées dans leur enfance au nom de l’éducation. Alice Miller rappelle que la sensibilité à notre propre sort est la condition nécessaire à l’éclosion de notre capacité d’aimer. Les gens qui nient ou minimisent les maltraitances subies (qu’elles soient physiques ou émotionnelles, même celles dites ordinaires), qui sont fiers d’être imperméables à tout sentiment, répercuteront leur expérience sur leurs propres enfants (et ceux des autres s’ils sont en position de le faire ou de le conseiller comme les enseignant.e.s, les pédiatres ou les pédopsychologues). Inversement, les gens capables de sentir ce qui leur est arrivé sont capables de sentir la souffrance d’un enfant fessé, d’un enfant isolé, d’un enfant humilié, d’un enfant tiré par l’oreille.

0.6Planet : Des écovillages aux empreintes écologiques légères
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Géochanvre, un masque 100 % végétal et biocompostable
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’entreprise française Géochanvre commercialise un masque de protection contre la Covid-19 en fibres naturelles de chanvre et qui a la particularité d’être biocompostable. Zoom sur cette innovation géniale.

Les conséquences de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont nombreuses et parmi elles une pollution importante due à l’utilisation de masques de protection à usage unique. Bonne nouvelle, l’entreprise française Géochanvre a trouvé la solution : un masque entièrement fabriqué à partir de fibres végétales et qui peut être composté après usage.
Un masque 100 % végétal dont l’efficacité est prouvée

L’utilisation des masques de protection n’est pas prévue de baisser avec l’instauration du port obligatoire du masque en entreprise et dans les espaces communs à partir du 1er septembre 2020. La bonne nouvelle, c’est que certaines entreprises recherchent des solutions écologiques pour éviter la pollution importante que génère l’utilisation des masques jetables en papier.

À la pointe de l’innovation, l’entreprise Géochanvre F, se définit comme une

« start-up industrielle qui place le développement durable au cœur de son business modèle ».

Elle a breveté son procédé d’hydroliage qui lui

« permet de produire de manière industrielle des géotextiles intissés 100 % biodégradables. » 

C’est ce « géotextile » qui a été utilisé pour fabriquer le masque Géochanvre, dont l’efficacité a été estimée à 89 % de filtration par la DGA (Direction Générale des Armées), ce qui correspond à la catégorie UNS 2 des masques recommandés au grand public pour des sorties ponctuelles.

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Cette invention lumineuse transforme l’eau de mer en eau potable (et bien plus)
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D’après l’Organisation des Nations Unies, 2,2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à des services d’eau potable au quotidien. Afin d’apporter des solutions alternatives pour ces régions, le néozélandais Henry Glogau a imaginé un système de production et de désalinisation de l’eau qui utilise l’énergie solaire. Une invention lumineuse qui produit de l’eau potable, éclaire et produit de l’énergie pour les foyers !

Certains pays souffrant de la crise de l’eau sont entourés par la mer. Mais désaliniser l’eau est un procédé coûteux à la fois en énergie et en installation. Ainsi le jeune architecte a priorisé ces contraintes pour offrir une solution à bas coût et accessible au plus grand nombre en collaboration avec l’ONG chilienne TECHO qui vient en aide aux communautés en situation de pauvreté.

L’invention baptisée Solar Desalination Skylight s’intègre dans le plafonnier et consiste en une cuve aux parois transparentes qui va accueillir l’eau de mer. Le soleil va chauffer l’eau jusqu’à évaporation et la vapeur sera ainsi récupérée en refroidissant. Grâce au petit robinet dont dispose la lampe, l’eau traitée et dessalée devient ainsi facilement accessible.

Comme vous l’avez compris, la réflection de la lumière du soleil transforme également cette cuve en lampe pour éclairer une pièce. De plus, les bandes LED qui ornent la lampe peuvent se charger en énergie à l’aide d’un petit panneau solaire optimisé par les résidus de l’eau salée. Le tout créant une sorte de batterie au sel, permettant d’alimenter la maison en électricité pendant la nuit.

Le dispositif a déjà été expérimenté à Antofagasta au Chili dans la communauté de Nuestra Esparanza où les résidents ont pu prendre part aux projets en apportant des matériaux pour alimenter le projet.

Son créateur souhaite dorénavant proposer sa solution à plus grande échelle. Pour cela, il a été sélectionné parmi plus de 2079 projets au Lexus Design Award 2021 et il fait actuellement partie des 6 finalistes espérant décrocher le grand prix. Pour en savoir davantage sur cette initiative, n’hésitez pas à vous rendre sur le site henryglogau.com.

L’arbre et la loi - Jardins de France
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Du Chaos à l’Harmonie (Sciences) - INREES TV

2020 fut signe de Chaos… Et si celui-ci nous ouvrait finalement les chemins de l’Harmonie, dès 2021 ?

Imaginez une lecture des lois fondamentales du vivant, un voyage de l’âme nous invitant à comprendre notre monde, notre Univers, la Nature et Nous… La vie appelle la vie et nous l’avons trop longtemps sacrifiée.
Comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
Une guérison est possible, un saut de conscience est même en cours…

Le concept de travail et la théorie sociale critique [1] | Cairn.info
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La féodalité.
Géographie historique de la France; anciennes provinces.

Divisions administratives
Avant 1790, la France était divisée en 34 provinces : Flandre, Artois, Picardie, Normandie, Ile-de-France, Champagne; Lorraine, Orléanais, Touraine, Berry, Bourbonnais, Marche, Auvergne, Nivernais, Limousin, Alsace (territoire de Belfort); Franche-Comté, Bourgogne, Lyonnais, Bretagne, Maine, Anjou, Poitou, Aunis et Saintonge, Angoumois, Guyenne, Gascogne, Béarn, Foix, Roussillon, Languedoc, Dauphiné, Provence, Corse; on y a ajouté les comtats, la Savoie et le comté de Nice.

Les 36 provinces de l'ancienne France ne formaient que 33 gouvernements, la Guyenne et la Gascogne étant réunies en un seul. On comptait en outre, sept petits gouvernements : ville, prévôté et vicomté de Paris, Boulonnais, Le Havre, principauté de Sedan, Toulois, pays Messin et Verdunois, Saumurois.

En 1790, le territoire fut divisé en départements, subdivisés en districts (arrondissements), cantons et communes. La France comprend sous la Troisième République 87 départements (y compris le territoire de Belfort), 362 arrondissements, 2865 cantons et 35,989 communes.

Le système de divisions politiques auquel les départements ont succédé, celui des 35 intendances ou généralités, était presque aussi factice. Guidé par des préoccupations centralisatrices analogues à celles qui devaient inspirer plus tard les Constituants, l'Ancien régime avait partagé entre plusieurs intendants des contrées comme l'Île-de-France, la Normandie, la Lorraine, le Languedoc; groupé, par contre, sous un seul, la Picardie et le Boulonnais, la Flandre et l'Artois, etc.; enfin, réparti entre deux, trois et souvent quatre généralités limitrophes, des fragments de contrées telles que le Maine, l'Anjou, le Poitou, le Bourbonnais, le Nivernais, etc.

Beaucoup moins artificielles avaient été antérieurement les quarante provinces, réduites, depuis Richelieu, et surtout depuis Louis XIV, au rôle de simples commandements militaires; et, avant elles, les trois cent cinquante ou trois cent soixante pays, c'est-à-dire les petites circonscriptions de l'époque celtique que l'organisation romaine avait conservées sous le nom de cités, et que les provinces avaient remplacées, ou plutôt groupées, dans le cadre provincial.

Provinces et pays se présentent, pour la plupart, avec des caractères de sol, de relief et de climat qui les font aisément reconnaître. La Bretagne évoque l'idée d'un pays maritime, aux rivages articulés, montagneux en général, doué d'un climat doux, humide, brumeux, et d'une végétation médiocre sur un sol imperméable que ne recouvre qu'une très mince couche d'humus. La Champagne représente une contrée toute différente, dépourvue de relief et peu arrosée, extrêmement sèche en raison de la porosité de son sol crayeux. L'une et l'autre sont d'ailleurs habitées, surtout, la première, par des populations spéciales. Le pays de Hainaut élève, au-dessus des basses plaines du Nord, des gradins de plateaux accidentés qui annoncent la région ardennaise. (A19).

Les généralités.
On nommait généralité, à la fin du XVe et pendant la première moitié du XVIe siècle, la région placée sous l'autorité administrative d'un général-conseiller ou d'un receveur-général des finances; puis, à partir de la seconde moitié du XVIe siècle jusqu'à la fin de l'Ancien régime, la circonscription territoriale soumise à la juridiction d'un bureau des finances.

Au XIIIe siècle, les seules grandes divisions du royaume, au point de vue de l'administration locale, étaient encore les bailliages (territoires administrés par un bailli) et les sénéchaussées (administrées par un sénéchal). Mais on sait que, dans le cours du XIVe et du XVe siècle, la royauté enleva peu à peu aux baillis et aux sénéchaux la plupart de leurs pouvoirs, pour les spécialiser entre les mains d'autres officiers préposés à de nouvelles circonscriptions territoriales. C'est ainsi que l'attribution successive des pouvoirs financiers aux trésoriers de France, aux généraux des finances et aux receveurs généraux détermina, à côté des bailliages et des sénéchaussées, la création des généralités, de même que L'attribution des pouvoirs militaires aux lieutenants généraux ou gouverneurs détermina celle des gouvernements. Mais tandis que les gouvernements restèrent, pendant toute la durée de l'Ancien régime, des divisions purement militaires, les généralités, qui n'étaient d'abord que des circonscriptions financières, devinrent au XVIIe siècle, par l'installation régulière dans chacune d'elles d'un intendant investi des pouvoirs les plus étendus, les circonscriptions administratives les plus importantes du royaume.

Le nom de généralité, appliqué à une division territoriale, ne se rencontre pas dans les textes privés avant la fin du XVe siècle (journal d'Olivier Masselin), ni dans les documents officiels avant les premières années du XVIe siècle. Mais l'institution même de grandes circonscriptions, spécialement affectées à l'administration financière des provinces, remonte à la fin du XIVe siècle. Lorsque les Etats généraux de 1355 obligèrent la royauté à confier la perception des aides à des délégués nu élus choisis par eux, ces élus furent répartis par diocèses et non par bailliages; les élections correspondirent donc aux circonscriptions ecclésiastiques et non aux circonscriptions civiles du royaume.

La royauté, qui s'appropria peu après l'institution, garda les mêmes divisions territoriales, et lorsque, en 1390, afin de faciliter la surveillance que les trois généraux conseillers pour le fait et gouvernement des aides exerçaient sur les élus, on crut devoir attribuer à chacun d'eux l'inspection d'une partie du royaume, on répartit les élections en trois groupes administratifs dont chacun dépendait d'un général : les pays de langue d'oïl, les pays de langue d'oc et les pays d'Outre-Seine-et-Yonne. Ces trois vastes circonscriptions régionales, que l'on désignait par le terme vague de « charges », furent, en fait, les premières généralités; vers 1449, on en créa une quatrième, qui correspondit à la Normandie. C'est dans les mêmes limites territoriales que les quatre trésoriers de France exerçaient leurs charges domaniales et que les quatre receveurs généraux des finances, institués au XVe siècle, centralisaient les revenus du domaine et ceux de l'impôt.

Le nombre des généralités fut augmenté progressivement dès la fin du XVe siècle, principalement pour correspondre à l'augmentation du nombre des receveurs généraux; car le nombre des trésoriers et celui des généraux des finances resta fixé à quatre, jusqu'au milieu du XVIe siècle. Il y avait 6 généralités en 1484, 10 en 1523: chacune d'elles, ayant ainsi une moins grande étendue, s'administrait plus facilement. L'édit de décembre 1542 en établit 16 : c'étaient celles d'Aix(-en-Provence), Agen (transportée plus tard à Bordeaux), Amiens, Bourges, Caen, Châlons, Dijon, Grenoble, Issoire (transportée plus tard à Riom), Lyon, Montpellier, Paris, Poitiers, Rouen, Toulouse et Tours. L'édit de janvier 1551 en porta le nombre à 17 par l'adjonction de Nantes, et créa dans chacune d'elles, auprès du receveur général, un trésorier général des finances, réunissant les pouvoirs précédemment partagés entre les 4 trésoriers de France et les 4 généraux des finances. Le bureau de la trésorerie générale, qui reçut le nom de bureau des finances lorsque l'édit de 1577, confirmant celui de 1551, eut porté le nombre des trésoriers à cinq et les eut organisés en corps, devint le centre où aboutissaient toutes les affaires financières de la généralité; et dès lors le territoire de chacune de ces circonscriptions se trouva déterminé par l'étendue de la juridiction attribuée à chaque bureau des finances. Porté à 19, en 1558, par l'adjonction de Limoges et d'Orléans, le, nombre des généralités s'éleva, en 1587, à 20 par la création de celle de Moulins; en 1594, à 21 par la création de celle de Soissons. Enfin, l'établissement de 6 autres bureaux des finances dans les anciennes provinces (Montauban, 1635; Alençon, 1636; La Rochelle, 1694; Auch, 1716; Trévoux, 1762; Pau et Bayonne, 1783), et de 8 bureaux dans les provinces nouvellement annexées au royaume (Trois-Evêchés, Alsace, RoussilIon, Flandre, Hainaut, Franche-Comté, Lorraine et Barrais, Corse), porta le nombre des généralités à 35, à la veille de la Révolution.

Dans le cours du XVIIe siècle, les maîtres des requêtes et les intendants d'armée, qui n'étaient d'abord chargés que de commissions temporaires et transitoires, ayant été rendus permanents sous le nom d'intendants de police, de justice et de finances, et ayant reçu des résidences fixes, chacun d'eux fut préposé à une généralité et devint président du bureau des finances qui en était le centre; par exception, la généralité de Montpellier et celle de Toulouse furent réunies sous l'autorité du même intendant. Dès lors les généralités, ayant à leur tête les fonctionnaires provinciaux dont le pouvoir était le plus étendu, prirent une importance prépondérante parmi les autres circonscriptions administratives du royaume; cette transformation se traduisit dans le langage par la synonymie qui s'établit dès lors entre le terme d'intendance et celui de généralité, que l'on donnait indifféremment aux mêmes circonscriptions.

La division de l'ancienne France en généralités comprenait toute l'étendue du territoire, et enfermait dans un même réseau administratif trois sortes de pays dont la condition était différente au point de vue de l'impôt : 1° les pays d'Etats, qui avaient conservé le droit de voter et de répartir eux-mêmes l'impôt dans leurs assemblées provinciales; 2° les pays d'élections, où l'impôt était réparti par des magistrats spéciaux nommés par le roi (élus); 3° les pays d'imposition, où la répartition était faite directement par l'intendant.

Les intendances

On appelait intendances, sous l'Ancien régime, les circonscriptions administratives placées sous l'autorité des intendants de justice, police et finances. Elles se confondaient avec les généralités, par la raison que, depuis le règne de Louis XIV, chaque intendant avait été établi en permanence dans une de ces circonscriptions financières; toutefois, par exception, la généralité de Toulouse et celle de Montpellier avaient été réunies, sous l'autorité du même intendant, en une seule circonscription administrative, l'intendance de Languedoc. Dans le langage officiel, le terme de généralité fut toujours employé de préférence pour désigner le territoire administré par un intendant; le mot intendance n'exprima longtemps que le pouvoir de ce fonctionnaire, l'ensemble de son administration, la durée de sa charge. Mais, dans le cours du XVIIIe siècle, à mesure que la personnalité des intendants s'imposait avec plus de force aux populations et reléguait au second plan la notion des autres pouvoirs locaux, le terme d'intendance prévalut de plus en plus dans l'usage pour désigner aussi la circonscription territoriale soumise à leur autorité. Tandis que les généralités étaient le plus souvent désignées par le nom de la ville qui en était le chef-lieu Généralité de Tours, d'Amiens, etc.), les intendances prenaient plutôt le nom de la province à laquelle chacune d'elles correspondait ou qui en formait la principale partie (intendance de Touraine, de Picardie, etc.). Chaque intendance comprenait un certain nombre de circonscriptions secondaires, auxquelles étaient préposés les subdélégués de l'intendant, et qui portaient le nom de départements ; elles ne correspondaient pas nécessairement aux divisions financières des généralités (élections, bailliages, vigueries, etc.); l'intendant les déterminait à son gré et pouvait les modifier selon les besoins du moment.

Le nombre des généralités, qui s'était élevé jusqu'à 35 dans le cours du XVIIIe siècle, n'était plus que de 34 en 1789 (celle de Trévoux ayant été supprimée en 1786); et, comme les deux généralités de Toulouse et de Montpellier dépendaient, ainsi qu'on l'a vu, d'un seul intendant, on comptait, à la fin de l'ancien régime, 33 intendances, dont voici la liste dressée d'après l'Almanach royal (celles que l'on désignait par un nom de ville sont en italiques; celles que l'on désignait par un nom de province sont suivies du nom de la ville où résidait l'intendant et qui était le chef-lieu de la généralité). Il y avait 5 intendances pour les pays d'Etats : Bourgogne (Dijon), Bretagne (Rennes), Dauphiné (Grenoble), Languedoc (Montpellier), Aix-en-Provence; - 21 pour les pays d'élections : Auch, Auvergne (Riom), Berry (Bourges), Bourbonnais (Moulins), Champagne (Châlons), Guyenne (Bordeaux), Ile-de-France (Paris), Limousin (Limoges), Lyon, BasseNormandie (Caen), Moyenne-Normandie (Alençon), HauteNormandie (Rouen), Orléanais (Orléans), Pau et Bayonne, Picardie (Amiens), Poitou (Poitiers), Quercy et Rouergue (Montauban), Saintonge et Aunis (La Rochelle), Soissons, Touraine (Tours); - 8 pour les pays d'imposition : Alsace (Strasbourg), Corse, Flandre et Artois (Lille), Franche-Comté (Besançon), Hainaut et Cambrésis (Valenciennes), Lorraine et Barrois (Nancy), Perpignan et Roussillon (Perpignan), Metz et les Trois-Evêchés (Metz).

Les généralités de pays d'Etats étaient au nombre de six : c'étaient celles de Dijon (ou de Bourgogne), de Nantes (ou de Bretagne), de Grenoble, d'Aix, de Montpellier et de Toulouse; elles se subdivisaient, selon les pays, en diocèses, bailliages ou vigueries. Les généralités de pays d'élections étaient au nombre de vingt et une : c'étaient celles d'Alençon, d'Amiens, d'Auch, de Bordeaux, de Bourges, de Caen, de Châlons (ou de Champagne), de La Rochelle, de Limoges, de Lyon, de Montauban, de Moulins, d'Orléans, de Paris, de Pau et Bayonne, de Poitiers, de Riom, de Rouen, de Soissons, de Tours et de Trévoux (ou de la Dombes); elles étaient pour la plupart subdivisées en élections, quelques-unes en gouvernements ou en pays abonnés. Enfin il y avait huit généralités de pays d'imposition; c'étaient celles d'Alsace, de Corse, de Flandre, de Franche-Comté, de Hainaut, de Lorraine et Barrois, de Roussillon (ou de Perpignan), et des Trois-Evêchés (ou de Metz) ; elles étaient divisées en gouvernements, bailliages, prévôtés, vigueries ou subdélégations.

La division territoriale en généralités avait eu, comme on l'a vu, une origine fiscale : calquée d'abord sur la division ecclésiastique en diocèses, elle s'en était rapidement écartée, à mesure que les besoins de l'organisation financière amenaient la création de nouvelles circonscriptions; elle eut toujours un caractère essentiellement administratif. Elle découpait le royaume en circonscriptions d'étendue très variable, arbitrairement tracées, qui ne correspondaient ni à la configuration du sol, ni au groupement provincial. Aussi différait-elle notablement de la division en gouvernements, qui seule représentait la formation historique de l'ancienne France.

Les gouvernements.
On donnait sous l'Ancien régime, le nom de gouvernements aux circonscriptions territoriales qui étaient placées sous l'autorité d'un gouverneur et qui formaient les cadres de l'administration militaire du royaume. L'origine des gouvernements remonte à la fin du XIIIe siècle : on appela d'abord ainsi les territoires ou les régions dont la défense était spécialement confiée, en temps de guerre, à un lieutenant général du roi.

Pendant le XIVe et le XVe siècle, il n'y eut rien de fixe ni de régulier dans la création, l'étendue ou le nombre de ces circonscriptions militaires, qui étaient établies selon les nécessités du moment et dont la durée était subordonnée à celle des pouvoirs personnels confiés au gouverneur. Cependant, dès le XVe siècle, il y avait un certain nombre de provinces, toutes situées en frontière, où les guerres anglaises et les révoltes féodales avaient rendu à peu près permanente, en fait, l'institution d'un gouvernement militaire : c'étaient la Guyenne, le Languedoc, la Provence, le Dauphiné, la Bourgogne, la Champagne et Brie, la Picardie, la Normandie.

Dans le cours du XVIe siècle, les rois de France multiplièrent les créations de gouvernements, par favoritisme plutôt que par nécessité : le royaume entier se trouva partagé en gouvernements de provinces, au milieu desquels furent créés de nombreux gouvernements de villes, distincts et indépendants des premiers. Les uns et les autres furent établis peu à peu, par une série d'actes individuels ou de règlements locaux. L'édit général de 1545, auquel on rapporte à tort la création des gouvernements de provinces, n'avait au contraire pour objet que d'en réduire le nombre à 13, comprenant outre les 8 provinces déjà indiquées, l'Ile-de-France, la Bretagne récemment réunie, le Piémont, la Savoie et la Bresse conquises depuis 1635. Tel fut aussi l'objet de l'article 271 de l'ordonnance de Blois (1579), réduisant les gouvernements à 12, dont la liste, comparée à celle de 1545, contenait en plus le Lyonnais et l'Orléanais, en moins le Piémont, la Savoie et la Bresse, perdus en 1559 par le traité de Cateau-Cambrésis. Vainement limité par ces deux règlements restrictifs, le nombre des gouvernements alla croissant jusqu'à la fin de l'ancien régime, soit par le démembrement de quelques-uns des anciens, soit par la conquête de nouvelles provinces. C'est ainsi, d'une part, que les gouvernements de Maine et Perche, d'Anjou, de Touraine, de Nivernais, de Berry, de Poitou, furent détachés de l'Orléanais; ceux d'Auvergne, de Bourbonnais, de la Marche, détachés du Lyonnais; ceux de Limousin et de Béarn, détachés de la Guyenne; celui du comté de Foix, détaché du Languedoc; celui de Saintonge et Angoumois, formé en partie de la Guyenne, en partie de l'Orléanais; celui d'Aunis, séparé du précédent après la prise de La Rochelle. C'est ainsi, d'autre part, que les gouvernements d'Alsace, d'Artois, de Roussillon, de Flandre, de Franche-Comté, de Lorraine et de Corse furent successivement créés, à la suite de la réunion de ces provinces. Outre ces grands gouvernements dont le total s'élevait à 33, 7 autres, plus petits, ne comprenant pas une province entière, avaient été détachés des grands : c'étaient ceux de la ville, prévôté et vicomté de Paris, du Havre de Grâce, du Boulonnais, de la principauté de Sedan, de Metz et Verdun, de Toul, de Saumur. Le nombre des gouvernements de provinces, grands ou petits, atteignait par conséquent, en 1789, le chiffre de 40. Ils étaient subdivisés, au point de vue de l'administration militaire, en circonscriptions plus ou moins étendues appelées lieutenances de roi ).

A l'intérieur de ces 40 gouvernements généraux, qui englobaient tout le territoire du royaume, trouvaient place une foule de gouvernements particuliers ou gouvernements de villes et places fortes. Déjà nombreux à la fin du XVIe siècle, ils furent multipliés par l'édit fiscal de 1696, qui en créa un dans chaque ville close, et s'élevaient, en 1789, à 400 environ. Ainsi il y en avait 34 dans le grand gouvernement de l'lle-de-France, 3 dans le petit gouvernement du Havre. Ils avaient chacun leur gouverneur , mais, à certains égards, dépendaient du gouverneur général de la province.

Le royaume resta ainsi partagé en gouvernements de provinces et de villes, jusqu'au décret du 22 décembre 1789 suivi de la loi du 26 février 1790, par laquelle l'Assemblée constituante y substitua les nouvelles circonscriptions territoriales appelées départements.-

Administration militaire

Supprimés par la Révolution, les gouvernements militaires ne furent pas rétablis par l'Empire. Cependant Napoléon au cours de ses campagnes européennes, donnait des gouverneurs militaires aux places fortes des pays occupés par ses armées. C'étaient presque toujours des officiers généraux qui avaient, tant au point de vue militaire qu'au point de vue administratif, des pouvoirs très étendus. Ces fonctions étaient de courte durée et réglées par les exigences des opérations militaires ou le caprice du conquérant. D'un autre côté, le territoire de l'Empire était partagé en divisions militaires qui eussent été appelées plus judicieusement gouvernements; administration à part, c'était la plus fidèle image de l'ancienne institution. Ce n'est qu'après le débarquement de des troupes françaises en Algérie que nous trouvons de nouveau en France un véritable gouvernement militaire sous le titre de gouvernement général de l'AIgérie. Cette sorte de vice-royauté fut confiée jusqu'en 1870 à des maréchaux de France ou à des généraux.

La division de l'ancienne France en gouvernements n'était pas aussi importante, au point de vue de l'administration générale du royaume, que la division en généralités : la première ne correspondait qu'à l'organisation de la défense intérieure, à la répartition des troupes et au petit nombre d'affaires militaires que la royauté avait laissées aux gouverneurs et à leurs lieutenants généraux, tandis que la seconde servait de cadres à tous les services de police intérieure, de finances, de justice et même d'administration militaire, qui étaient concentrés aux mains des intendants. Mais la division en gouvernements était celle qui rappelait le mieux la formation historique du domaine royal. A part quelques exceptions peu importantes, les limites des grands gouvernements répondaient à celles des anciennes provinces, c.-à-d. aux groupements ethniques qui s'étaient produits à l'époque féodale, sous l'influence combinée de la configuration du sol et des nécessités sociales; les lieutenances qui en formaient les subdivisions, les gouvernements de villes qui s'y trouvaient enchevêtrés n'étaient pas des créations arbitraires, mais représentaient presque toujours les divers éléments organiques qui avaient concouru à la formation de chaque province, les pays et terroirs où de longues traditions avaient créé une vie commune entre les habitants. C'est pourquoi lorsqu'on veut reproduire, sous ses traits les plus expressifs et les plus vivants, l'aspect géographique de l'ancienne France, c'est la division en gouvernements que l'on choisit de préférence à toute autre.

A l'imitation de ce qu'elle avait fait dans la France continentale, la royauté avait également institué des gouvernements pour l'administration militaire et civile des colonies : en 1789, il y avait 3 gouvernements généraux, ceux de Saint-Domingue, de la Martinique et des établissements français au delà du Cap ; 6 gouvernements particuliers, ceux de la Guadeloupe, de Sainte-Lucie, de Tobago, de la Guyane, du Sénégal, des îles de France (Maurice) et Bourbon (Réunion).

Les anciennes provinces.
En 1789, avant la réunion de l'Assemblée constituante, la France était partagée en quarante provinces ou gouvernements militaires, dont 32 grands et 8 petits. Il est encore utile de connaître cette ancienne division, non seulement pour l'intelligence des historiens, mais encore parce que les dénominations que portaient le pays compris da ces gouvernements, sont aujourd'hui même d'un usage très fréquent. Certains ont d'ailleurs donné leur nom aux actuelles régions.

L’arnaque de l’étymologie du mot "travail" | Le Club
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multitude de carte de France avec diverses informations

Inventaire des pays de France

Avant 1791, la France était partagée en 33 gouvernements fort inégaux : la province de Guyenne-et-Gascogne... le Comtat-Venaissin. C'étaient les 2 extrêmes. Officiellement, ces provinces sont mortes depuis 80 ans passés ; mais elles vivent toujours dans la mémoire de la nation. Nous disons encore, je reste en Touraine, je vais en Bourgogne, je viens du Limousin. Suivant nos origines nous nous traitons de Normands, de Bretons, de gascons, de Béarnais, de Comtois, de Poitevins, d'Angevins... Il est facile de désigner les gens des Vosges... mais que faire de ceux des Bouches-du-Rhône, du Pas-de-Calais, de Seine-Inférieure ou d'Ille-et-Vilaine ? (Onésime Reclus, France Algérie et colonies, 1880)

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Matplotlib — Visualization with Python

Matplotlib is a comprehensive library for creating static, animated, and interactive visualizations in Python. Matplotlib makes easy things easy and hard things possible.

Create publication quality plots.
Make interactive figures that can zoom, pan, update.
Customize visual style and layout.
Export to many file formats .
Embed in JupyterLab and Graphical User Interfaces.
Use a rich array of third-party packages built on Matplotlib.
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Ne pas demander d'autorisation pour vivre en habitat léger - YouTube
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De nombreuses personnes se demandent s'il faut remplir des demande de permis de construire ou des déclarations préalables en mairie pour s'installer en habitat léger: La réponse est NON.

En effectuant ces démarches administratives vous permettriez à la municipalité d'entamer automatiquement une procédure juridique contre vous.
Xavier Marmier avait procédé de cette façon suite à une demande de la mairie pour sa cabane et il s'est fait piégé, comme l'explique son avocat : https://bit.ly/3fPJSNg

Qui plus est, nous n'avons pas à attendre qu'une mairie nous donne le droit de nous installer sur nos terrains lorsqu'il s'agit d'y vivre dans le respect de la nature; c'est bien ce que propose l'habitat léger.

Pour connaître les droits actuels dont vous pouvez bénéficier, nous avons créé cette page pour vous aider : https://desobeissancefertile.com/les-...

Pour l'obtention de droits futurs, il faudra lutter collectivement; c'est toujours en mettant la pression sur les institutions que les lois ont pu évoluer en faveur des citoyens.

Et surtout, n’attendons pas que les lois changent pour changer nos lois.
www.desobeissancefertile.com

SolarisKit : un chauffe-eau solaire en kit et emballé à plat à monter comme un meuble IKEA - NeozOne
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Avoir de l'eau chaude sans puiser sur le gaz ou sur l'électricité pour la chauffer, c'est la promesse du Solariskit, un chauffe-eau solaire qui devrait beaucoup plaire aux propriétaires de tiny-houses !

Comment chauffe-t-on l’eau et quelles conséquences sur l’environnement ? C’est peut-être à cette question que répondra le Solarskit dans quelques semaines… Chauffer l’eau, c’est utiliser du gaz ou de l’électricité, ce qui à un coût certain et est plutôt néfaste pour l’environnement. A l’heure où les énergies deviennent de plus en plus chères, il est nécessaire de trouver une manière plus économique et plus écologique pour chauffer l’eau. SolarisKit, une société fondée début 2019 par Faisal Ghani, travaille sur le projet d’un chauffe-eau solaire emballé à plat depuis trois ans…Un système qui s’adresse aux professionnels comme les campings, mais également aux particuliers qui aimeraient chauffer l’eau avec de l’énergie gratuite : les rayons du soleil ! Découverte.

Qu’est-ce que le SolarisKit ?

L’entreprise développe un nouveau capteur solaire thermique qui est capable de transformer la lumière du soleil en énergie pour chauffer l’eau. Grâce à son procédé, il permet de réduire les émissions de carbone et les dépenses énergétiques. Visuellement, il ressemble à un prisme transparent, ce qui le rend idéal pour les professionnels de l’hébergement de loisirs… Mais ce collecteur peut également rendre la vie plus facile à ceux qui vivent dans des zones reculées du monde. En Afrique par exemple, où il est parfois difficile d’avoir de l’eau potable, l’eau chaude est un luxe qui pourrait devenir accessible grâce au SolarisKit.

La solution d’eau chaude solaire SolarisKit se destine en particulier aux propriétaires de tiny-houses ou de petites maisons containers qui cherchent l’autonomie énergétique, mais également aux campeurs et professionnels du tourisme. Pour être facilement transportable, il est emballé à plat et se monte tel un meuble IKEA ! Il pèse environ 10 kilos, et peut donc facilement être inclus dans les bagages. Enfin, il ne nécessite aucun outil ni matériel lourd pour le monter. Il peut chauffer l’eau à environ 50°C et réduit les émission de carbone d’environ 300 kilos par an.

Comment fonctionne le Solariskit ?

Très peu d’informations sont disponibles sur le fonctionnement du SolarisKit; il semblerait que l’eau soit injectée d’un côté de l’appareil puis chauffée par le soleil grâce à un système de tuyaux en spirale et de panneaux transparents tout autour… Il semblerait également que le SolarisKit doive être branché sur des panneaux photovoltaïques pour redistribuer l’eau chaude.

Les chauffe-eaux solaires peuvent être montés en série pour augmenter la quantité d’eau chaude restituée. On imagine très bien ce système dans les sanitaires d’un camping, pour avoir de l’eau chaude toute la journée, sans effet sur l’environnement. Mais là où le Solariskit pourrait se faire une place au soleil, c’est probablement parmi les autoconstructeurs qui recherchent l’autosuffisance énergétique.

Comment se procurer un chauffe-eau Solariskit ?

Le kit Solariskit est en précommande sur le site GlampingSolar.com En revanche, il ne semble pas disponible en achat immédiat. Sur le site, on peut lire qu’il faut contacter l’entreprise en remplissant ce formulaire. Il semblerait que le dispositif soit en vente uniquement en Ecosse et au Royaume-Uni. Une fois la prise de contact faite et vos demandes exposées, Glamping Solar s’engage à vous établir un devis personnalisé en fonction de vos besoins. Les livraisons devraient débuter au mois de mai 2022.

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Mayenne : un déboisement "abusif" à Saint-Berthevin, des habitants en colère
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