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February, 2022

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Le Portail De L'Emulation Francophone Libre - Emu-France
Xbox 360 Controller Emulator

“Xbox 360 Controller Emulator” allows your controller (gamepad, joystick, steering wheel, pedals, etc.) to function as an Xbox 360 controller. It allows you to remap buttons and axes and to drive cars with Steering Wheel and Pedals or to fly planes with Joystick and Throttle in games like “Grand Theft Auto”, “Mafia” or “Saints Row” • Digitally Signed

GitHub - AntiMicroX/antimicrox: Graphical program used to map keyboard buttons and mouse controls to a gamepad. Useful for playing games with no gamepad support.
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AntiMicroX is a graphical program used to map gamepad keys to keyboard, mouse, scripts and macros. You can use this program to control any desktop application with a gamepad on Linuxpenguin and Windows window.
It can be also used for generating SDL2 configuration (useful for mapping atypical gamepads to generic ones like xbox360).

vJoy download | SourceForge.net

This project was originally designed to provide an open-source replacement for PPJoy. The product, at this point, consists of virtual joystick devices that is seen by the system as a standard joystick but its position-data is written to it by a feeder application. An existing feeder application that takes advantage of this product is SmartPropoPlus. If you are an application writer you can very easily write an application that controls a joystick (e.g. mouse-to-joystick, keyboard-to-joystick). If you are a beginner in device drivers you can take this code and enhance it to support more (or less) axes, buttons or POVs.
Features

  • Virtual Device and device driver 32/64 bit
  • Driver is signed
  • Configurable: Up to 8 axes, up to 128 buttons and optional 4 POV Hat Switch
  • Package include: Unified x86+x64 installer
  • Download-able: Full sources, SDK (C/C++ C#), Demo feeder applications, documentation
  • Typical audience: Application writers that want to emulate joystick behaviour
  • PPJoy replacement
  • Tested on Vista, Windows 7, Windows 8, Windows 8.1, Windows 10
  • For older Windows (<10) use vJoy 2.1.8 (https://sourceforge.net/projects/vjoystick/files/Beta%202.x/2.1.8.39-270518/vJoySetup.exe/download)
Traitement des eaux usées par les plantes
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Coupler les capacités épuratoires des plantes au procédé de boues activées

Les plantes tropicales n'en finissent plus d'apporter leur soutien dans les procédés de traitement des eaux usées. Pour preuve, la station installée sur la ville du Lude (72), finalise le traitement de l'azote et du phosphore grâce aux racines qui plongent dans les bassins.

Les plantes tropicales sont connues à tort du grand public pour leurs efficacité d'assainissement de l'air intérieur. Ces aptitudes à filtrer les polluants atmosphériques sont en effet scientifiquement remises en cause. En revanche, ces végétaux sont utilisés pour le traitement des eaux usées avec succès. Si leur utilisation dans les jardins filtrants est désormais bien connue, leur couplage avec des techniques épuratoires classiques est plus récent.

Par exemple, sur la STEP couverte conçue et exploitée par MSE (Veolia Eau) sur la ville du Lude dans la Sarthe (72), les Ficus, Iris, Alocasia, Bambous, etc, sont autant d'espèces végétales qui complètent le procédé classique à boues activées. Le principe : les racines des plantes trempent dans les bassins de traitement de sorte que les bactéries qui s'y fixent finalisent le traitement des polluants de l'eau, notamment l'azote et le phosphore. Objectif : respecter les normes européennes sur les eaux résiduaires urbaines.

Au delà de leurs capacités épuratoires, les plantes sont esthétiques de sorte qu'il devient envisageable, moyennant traitement des odeurs, d'intégrer les stations en villes. Un argument intéressant pour réduire la facture, notamment en évitant la pose de kilomètres de canalisation.

Jean Pain – L’homme qui tire l’énergie des broussailles
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La « méthode Jean Pain » est un système ingénieux de production d’énergie thermique et d’engrais à partir de la décomposition de compost de broussailles élaboré à la fin des années soixante par Jean Pain, un autodidacte installé dans le Var. Cette méthode est décrite dans un ouvrage co-écrit avec sa femme Ida et paru en 1973 (Les méthodes Jean Pain ou « Un Autre Jardin »). Mais c’est surtout à la suite d’un article paru dans le Reader’s Digest en 1981 (30 millions d’exemplaires en 12 langues) que la méthode Jean Pain acquiert un renommée internationale. Malheureusement, Jean Pain décède d’un cancer la même année à l’âge de 51 ans, ce qui a sans aucun doute entravé la diffusion et surtout le perfectionnement de cette méthode qui mérite d’être redécouverte.

Installé dans une région de garrigue propice aux incendies de forêt, Jean Pain s’efforce de débroussailler les sous bois et décide de valoriser les broussailles et branchages récoltés en les compostant. Dans un premier temps, il fabrique un prototype de broyeur/déchiqueteur dans le but de produire un « broyat » homogène de fins copeaux. Suite à un arrosage copieux pour activer l’activité microbienne, un tas de broyat retourné plusieurs fois se transforme au bout de 9 mois en compost très riche. Jean Pain expérimente cette technique en utilisant le compost ainsi produit dans son jardin potager avec des résultats souvent spectaculaires. Remarquant que le processus de décomposition du compost dégageait une quantité de chaleur non négligeable, Jean Pain consacre ensuite plusieurs années à perfectionner un système de production d’énergie thermique à partir de ce même compost et capable d’alimenter la totalité des besoins d’une maison particulière en eau chaude, chauffage, gaz et électricité.

Le schéma suivant décrit le fonctionnement de cette mini « centrale bio-thermo-électrique » :

Au centre du dispositif se trouve une cuve d’acier hermétique de 4 mètre cubes remplie au trois quarts de broyats en cours de fermentation et macérant dans l’eau. C’est le processus de fermentation qui va produire environ 500 m3 de méthane dans les trois premiers mois. Une fois filtré, le bio-gaz produit alimente deux fours, une gazinière ainsi qu’un petit générateur électrique. On déroule aussi environ 200 mètres de tuyauterie autour de la cuve tout en la recouvrant d’environ 40 à 50 tonnes de broyat arrosé copieusement. Le « gâteau cylindrique » de 3 mètres de haut et 6 mètres de diamètre qui en résulte va produire de la chaleur en fermentant. Raccordé à un puits, l’eau entre froide dans le système et en ressort à une température de 60 degrés à un débit de 4 litres par minute. Cette mini centrale est capable de produire de l’énergie pendant environ 18 mois, à l’issue desquels le système doit être démantelé puis reconstruit avec un nouveau broyat. Elle fournit également un excellent engrais naturel et équilibré sous forme d’humus qui peut être utilisé dans le jardin potager. Il faut compter environ 1ha de forêt pour récolter les 40 tonnes de branchages et de broussailles nécessaires à la confection du tas de compost.

A part le livre et l’article de Reader’s Digest datant de 1981, il existe finalement très peu de documentation sur ce système unique, mais des amateurs enthousiastes dans le monde entier continuent encore aujourd’hui à expérimenter les méthodes Jean Pain. Voir également l’article récent sur «la cabane chauffée au compost ».

La pratique du serment au Moyen Âge | Cairn.info
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Sous l’influence de la littérature épique et de la culture féodale, la pratique médiévale du serment est souvent présentée comme une sorte d’archétype de l’engagement absolu et du dévouement chevaleresque. La réalité historique est plus complexe et témoigne à la fois de la force du contrôle ecclésiastique et de la portée éminemment politique de la parole jurée. Longtemps utilisé pour fonder ou pour renforcer la stabilité du pacte social, le serment voit toutefois son rôle public s’effacer à la fin du Moyen Âge dans le cadre de la construction de l’État.

Moyeu dynamo — Wiklou, le Wiki du Biclou
Velogical - Moyeux dynamo - Accessoires vélo
Dynamo Velogical ... la solution lumineuse ... - Bike Café
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ACCUEIL - La psychologie au pied du mur
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VIVRE LIBRE - Penser autrement pour vivre autrement
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L’Association VIVRE LIBRE développe, partage et transmet, à travers différents moyens d’action, une approche réaliste du sens de l’existence, de la psychologie humaine et de l’éducation qui ouvre la porte à une révolution intérieure et sociale.

Son but est d’impulser un mouvement d’éveil de la conscience, de transformation des modes de pensée et d’action, afin de permettre à chacun de vivre de façon constructive l’époque charnière que nous traversons et de participer à l’édification d’un futur souhaitable pour l’humanité.

Développer une Application Blockchain sur Android – Partie 1 – Blog de Omar
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Une enseignante française s'est penchée sur les revendications de la génération "J'ai le droit" - rts.ch - Portail Audio
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GitHub - Davidobot/BetterJoy: Allows the Nintendo Switch Pro Controller, Joycons and SNES controller to be used with CEMU, Citra, Dolphin, Yuzu and as generic XInput
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BetterJoy v7.0

Allows the Nintendo Switch Pro Controller, Joycons, and Switch SNES controller to be used with Cemu using Cemuhook, Citra, Dolphin, Yuzu, and system-wide with generic XInput support.

It also allows using the gyro to control your mouse and remap the special buttons (SL, SR, Capture) to key bindings of your choice.

If anyone would like to donate (for whatever reason), you can do so here.
Personal note

Thank you for using my software and all the constructive feedback I've been getting about it. I started writing this project a while back and have since then learnt a lot more about programming and software development in general. I don't have too much time to work on this project, but I will try to fix bugs when and if they arise. Thank you for your patience in that regard too!

It's been quite a wild ride, with nearly 590k (!!) official download on GitHub and probably many more through the nightlies. I think this project was responsible for both software jobs I landed so far, so I am quite proud of it.

Liste de mots de vocabulaire à apprendre : 3 idées pour apprendre par coeur - Apprendre, réviser, mémoriser
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Un tableau de tâches âge par âge (Montessori)
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L’armure de confiance : une astuce pour développer la confiance en soi des enfants
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Je vous propose aujourd’hui de tester une astuce pour développer la confiance en soi des enfants et notamment diminuer les effets des critiques proférées à leur encontre à l’école ou dans la vie de tous les jours.

Cette astuce se nomme l’armure de confiance.

Voici comment présenter cette méthode basée sur l’imagination :

« Dessine, colorie ou imagine une armure magique que tu peux faire apparaître sur toi quand tu le veux. Il te suffit d’y penser très fort et/ou de dire (dans ta tête) un mot déclencheur de son apparition. À toi de choisir ce mot.

Toi seul sent cette armure de lumière qui recouvre ton corps. Elle a un super pouvoir : elle te donne de l’audace, du courage et fait rebondir toutes les critiques et mots blessants qui sont envoyées sur toi. Quand tu la portes, tu te sens plus grand.e, tu bombes le torse, tu souris intérieurement, ta voix est assurée, ton esprit est clair, tes réflexes affûtés. Tu est aussi calme et serein.e. C’est magique !

Cette armure est ton secret mais tu peux le partager si tu estimes qu’une personne en a besoin car elle doute ou manque de confiance en elle.

Tu peux graver des phrases qui te galvanisent/te motivent sur cette armure comme « je crois en moi » « ma force grandit » « je terrasse la peur » …

Voilà, j’espère que cette activité aidera vos enfants et je serais ravi de recevoir les dessins des armures de vos enfants !

Berty · Berty Technologies
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The privacy-first messaging app

that works with or without internet access, cellular data or trust in the network

Le Sacré et la parole. Le serment au Moyen Âge
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PREMIÈRE PARTIE
SERMENT ET RÈGLEMENT DES CONFLITS
AU HAUT MOYEN ÂGE

DEUXIÈME PARTIE
LE SERMENT DES COMMUNES
ET DES CHEVALIERS

TROISIÈME PARTIE
LE SERMENT, LE SACRÉ ET LA ROYAUTÉ

QUATRIÈME PARTIE
LE SERMENT À L’AUBE DE LA MODERNITÉ

Le serment dans les villes du bas Moyen Âge | Cairn.info
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Le serment consiste en l’énoncé oral et ritualisé d’un texte, qui peut être écrit, et qui est composé d’une ou de plusieurs formules. Celles-ci énoncent les autorités invoquées (Dieu, les saints, les Évangiles), attestent la vérité d’une cause ou d’un témoignage, ou établissent, généralement pour un temps déterminé, les obligations du ou des prestataires. Au Moyen Âge, dans tous les cas, la prestation de serment était codifiée, elle alliait des gestes et des paroles normées, et s’appuyait souvent sur des objets et des écrits. Le parjure amenait la menace de la punition divine sur le pécheur, sans compter les châtiments temporels, notamment dans le contexte judiciaire ; il jetait aussi l’opprobre sur le coupable. Son châtiment relevait de la juridiction ecclésiastique : l’Église développa, aux XIIe et XIIIe siècles, la possibilité d’une intervention ratione peccati dans les affaires où un serment avait été violé (laesio fidei), mais elle démontra également une certaine ambiguïté à l’égard de l’usage du serment, considéré comme invalide s’il était contraire à l’intérêt public et aux bonnes mœurs ou s’il mettait en danger le salut de l’âme ou du corps. Les travaux récents suggèrent même que l’évolution se fit dans le sens d’une sécularisation du serment, que renforçait la place croissante qu’y prirent les notions d’honneur et de bien commun. Subsistent cependant à cet égard des différences chronologiques régionales qui restent encore à explorer. Machiavel salue ainsi le maintien de la vertu politique en Allemagne, où les citoyens versent leur écot en bonne et due forme sur la base du seul serment fiscal. Boccace dépeint, dans le premier livre du Décameron, les agissements du notaire Ciappelletto, qui parvint à multiplier les faux témoignages sous serment, « les serments étant alors considérés en France comme sacrés ». Dans le cas anglais, il fallut attendre la seconde moitié du XVe siècle pour observer un recul de la juridiction des cours ecclésiastiques sur les cas de parjure.

Paolo Prodi a caractérisé la société de la fin du Moyen Âge comme une « société jurée », une expression qui rend compte de l’universalité du serment. Cette appellation reflète notamment l’élasticité du serment comme outil juridique : il pouvait par exemple intervenir à chaque étape importante de la procédure judiciaire, sous la forme d’un affidavit, mais on y avait également recours de manière systématique pour la collecte des informations au cours des enquêtes. Le serment fondait aussi une légitimité : il exprimait les obligations liées à la détention d’une charge publique. Il apparaît donc comme un instrument essentiel dans la création d’un ordre administratif. Vers 1159, Jean de Salisbury écrivait qu’« il y a dans le serment un petit nombre de termes à partir desquels on peut aisément connaître ce qui n’est pas autorisé. Car le contraire du nécessaire est impossible et seules les choses illicites contredisent ce qui convient d’être fait. » 
Le serment jouait donc un rôle normatif et pliait l’individu au service de la communauté. Cette dimension est reflétée dans la place que le serment occupe dans les ouvrages de théorie politique, où il apparaît comme le moyen de lier ceux qui exercent des responsabilités d’ordre public à leurs obligations au service du bien commun

Le serment intervenait en outre dans la pratique politique. Le serment du couronnement contribuait à définir « l’office royal », et il permettait de défendre les libertés face aux empiètements des gouvernements. Le nouveau roi recevait quant à lui le serment de fidélité ; on y eut recours de manière fréquente dans les conflits frontaliers, afin de départager les allégeances. Dans le cas de l’Angleterre, on voit que le roi pouvait aussi, dans les moments de crise politique ou militaire, réclamer le serment, voire l’hommage, de tous les hommes libres. Le serment permettait, enfin, de créer ou de consolider les associations : les communes urbaines comme les programmes des réformateurs politiques étaient fondés sur le serment mutuel.

JoyToKey - Download the Latest Official Version

JoyToKey (or Joy2Key) enables PC game controllers to emulate the keyboard and mouse input, so that windows applications and web games can be controlled with your favorite joysticks! Whenever buttons and sticks are pressed on the controllers, JoyToKey converts them into keyboard strokes and/or mouse movements so that the target application will work as if a real keyboard and a mouse were used.

WORLD of JOYSTICKS

Play any PC game, that supports only XInput, with your DirectInput gamepad, flight-stick or wheel.

Features:
Supports any DirectInput Gamepads, Flight-Sticks and Wheels.
Assignment Wizard, setup your device while 2 minutes.
Supports up to 4 emulated controllers.
Supports Mixed playing mode with 1 emulated and 1 physical Xbox controllers.
Supports emulation of Single gamepad, for up to 4 VR rings.
Soft Axes movement together with "Dual-Speed Axes" feature for precise
aiming, switched by any button, with Speech notifications.
Autostart and Autoconnect.
Vibration Converter.
Configurable Axes Deadzones, per Axis, with presets for all the Axes.
UI Themes based on selected color.
Sharing configurations with other users.
Joystick, CPU and GPU Info Overlay and Mapping Help Overlay with Editor.
Emulates DS4 and DS5 touchpad as mouse (Premium).
Hides original DirectInput devices.
Emulates Google Stadia controller with Vibration and Accelerator (Premium).
Supports Sony PS4 and PS5 gamepads with Vibration, RGB LED and Touchpad (Premium).
Supports Nintendo Switch Pro with Vibration (Premium).
Supports ASUS AURA SYNC and MSI RGB: RGB-Vibration for any gaming controllers.
UI Languages: English,Russian,German,Spanish,Indonesian,Romanian,Portuguese,Italian,French,
Japanese and Korean.

Ripostes Créatives : PagePrincipale
Pour une démocratie populaire !
La Bibliothèque Numérique | lesmaterialistes.com
La Nature de l'Être
Parlement mondial | PlanetRepublyk.org
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Planet Republyk.org est une ONG à but non lucratif dont la mission est la promotion de l’instauration d’un parlement mondial juste, équitable, égalitariste, légitime et souverain afin de veiller à la gestion des enjeux qui touchent l’ensemble de l’humanité et de la biosphère.

Power Supply Calculator - PSU Calculator | OuterVision
11 technologies alternatives pour vivre en totale autonomie - Reverotte
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Stations de Transfert d'Énergie par Pompage (STEP) : rôle et chiffres clés
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Définition et catégories

Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP), ou « pumped storage power plants » (PSP) en anglais, sont un type particulier d’installations hydroélectriques. Composées de deux bassins situés à des altitudes différentes, elles permettent de stocker de l’énergie en pompant l’eau du bassin inférieur vers le bassin supérieur lorsque la demande électrique est faible (et le prix de l’électricité peu élevé). Lorsque la demande électrique augmente (tout comme le prix de l’électricité), elles restituent de l’électricité sur le réseau en turbinant l’eau du bassin supérieur.

Grâce à leur fonction de stockage, ces installations contribuent à maintenir l’équilibre entre production et consommation sur le réseau électrique, tout en limitant les coûts de production lors des pics de consommation. A l’heure actuelle, le transfert d’énergie par pompage hydraulique est la technique la plus mature de stockage stationnaire de l’énergie.

Comment calculer son empreinte carbone
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Comment calculer son empreinte carbone, ou autrement dit, son empreinte climat ? Comment savoir si votre consommation est compatible avec un monde soutenable ?

Si vous vous posez la question, c’est déjà que vous avez passé une étape et que vous êtes très certainement soucieux de l’environnement. Félicitations ! Pour vous faciliter le travail, j’ai testé plusieurs calculateurs et fait le choix du ‘meilleur‘. L’objectif est de pouvoir calculer son empreinte carbone en 5 minutes et de connaître rapidement les axes d’amélioration à mener.
Avant propos : définitions et objectifs
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone est un calcul des émissions de GES associées à la consommation au sens large (demande finale intérieure) d’un pays, quelle que soit l’origine géographique de la production des biens et services destinés à satisfaire cette consommation. Cette approche se distingue de l’inventaire national du bilan carbone, qui mesure les émissions sur le territoire (appelée approche territoriale).

Le gouvernement donne cette définition : « L’inventaire des gaz à effet de serre (GES) d’un pays donné est un tableau par grands secteurs qui présente les émissions sous une forme simple exploitable par toute personne qui souhaite un panorama objectif. Les inventaires sont réalisés en appliquant les principes méthodologiques définis par le GIEC.«

Objectif : passer de 10 à 2t (maximum !) CO2eq/ an

Si vous découvrez seulement ce chiffre, vous risquez d’être secoué : il va falloir en moyenne diviser par 5 vos émissions ! En d’autres termes, diviser votre confort énergétique par 5. Citons la stratégie nationale bas carbone, page 43 :

Rapportée à l’habitant, en 2015, l’empreinte carbone des Français est légèrement supérieure à celle de 1995 : 11 tonnes de CO2eq par personne. En termes d’évolution, l’empreinte carbone des importations a augmenté de 2 % par an en moyenne lors des 5 dernières années, et les émissions
du territoire métropolitain ont baissé de 2,5 % par an. Or, pour limiter l’augmentation des températures à + 2 °C, il faut viser dès les prochaines décennies une empreinte carbone à l’échelle mondiale de 2 tonnes de CO2eq par personne.

Collectif, Le sacré et la parole : le serment au Moyen Âge
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Cet ouvrage, placé sous la responsabilité éditoriale de Martin Aurell reprend les actes d’un colloque qui s’est tenu les 21 et 22 octobre 2016 à l’université de Poitiers, sous la direction de M. Aurell, de Jaume Aurell et de Montserrat Herrero. La rencontre, qui avait déjà pour titre « le sacré et la parole : le serment au Moyen Âge » était elle-même le fruit d’une collaboration académique entre le Centre d’ études supérieures et de civilisation médiévale de l’Université de Poitiers, en la personne de M. Aurell et l’Institut pour la culture et la société de l’Université de Navarre, où enseignent J. Aurell et M. Herrero.

2Les travaux regroupés ici s’inscrivent dans un contexte historiographique porteur pour la question du serment. En effet, depuis les synthèses proposées respectivement par Raymond Verdier en 1991 (Le serment, I : Signes et fonctions ; II : Théories et devenir, Paris, Éditions du CNRS, 1991) et Paolo Prodi en 1992 (Il sacramento del potere :il giuramento politico nella storia costituzonale dell’Occidente, Bologne, Il Mulino [Annali dell’Istituto storico italo germanico. Monografia, 15], 1992), le sujet a fait l’objet d’études historiques nombreuses. Parmi celles-ci, beaucoup ont choisi de se concentrer spécialement sur la période médiévale. La parole jurée y fut en effet largement répandue au sein de la société, au point de lui être quasiment coextensive, tout en concourant à modeler et renforcer le pouvoir politique.

3Il est dès lors légitime de se demander en quoi le présent ouvrage se singularise au sein de cette production abondante. Il y parvient à un double titre. D’une part, en affirmant un louable souci de pluridisciplinarité noué autour d’une triple approche littéraire (Marjolaine Raguin-Barthelmebs « Remarques sur le serment et l’engagement personnel dans les chansons de croisade lyriques françaises et occitanes », p. 169-191), iconographique (Juliette Thibault « Serment chevaleresque et serment amoureux dans les enluminures des manuscrits de la Vulgate arthurienne », p. 131-166 ; Matteo Ferrari, « Jurer la paix, conjurer la trahison. L’image du serment dans l’iconographie politique communale [Brescia 1298-1308] », p. 93-129) et historique. D’autre part, les auteurs ont souhaité que leur livre assume un ambitieux champ spatial (monde germanique, Angleterre, Espagne, Italie, France) et chronologique, allant de la fin de l’empire romain et du tout début de l’époque franque (Christophe Camby, « Le serment dans la société franque. Innovation germanique ou continuité romaine ? », p. 17-32) à la période moderne avec Machiavel et la réflexion des grands penseurs jus-naturalistes (António Bento, « Machiavelli’s Treatment of Congiure and the Modern Oath », p. 267-297).

4L’affirmation d’une visée aussi large pour une problématique aussi riche encourt inévitablement un risque : celui d’une certaine dilution de la notion de serment, distendue au long de 11 communications assez hétérogènes et pas toujours pertinentes au regard du sujet à traiter (ainsi J. Thibault reconnaît dans sa conclusion que, en dehors du cas particulier de Galaad, « le serment est très difficilement identifiable dans l’iconographie » arthurienne alors même que les serments sont omniprésents dans la vie courtoise ; l’étude de Charlotte Pichot pour sa part, « Serments, injures et paroles de femmes dans la criminalité du bas Moyen Âge », p. 253-266, est surtout centrée sur la défense de l’honneur féminin et ne touche la parole jurée que de façon marginale). Quant à la structuration de l’ensemble en 4 grandes parties chronologiques (« Serment et règlement des conflits au haut Moyen Âge » ; « Le serment à l’aube de la modernité ») ou thématiques (« Le serment des communes et des chevaliers » ; « Le serment, le sacré et la royauté »), elle obéit plus à un besoin matériel de présentation qu’à une réelle logique démonstrative. C’est sans doute pour prévenir ou corriger ce danger réel de perte de sens que l’ouvrage s’ouvre sur une solide introduction (J. Aurell et M. Herrero), qui fait mieux qu’effleurer le sujet : elle en expose les enjeux avec netteté et fermeté. L’élégante conclusion de M. Aurell synthétise quant à elle certaines des principales avancées de ce travail.

5Notons également que les a. ont fait un choix scientifique important, en optant pour une perspective préférentiellement politique : laissant de côté les aspects religieux et linguistiques du sujet, le serment est avant tout envisagé par référence au « pacte fondateur de la communauté », à une époque où les « conditions culturelles » lui conféraient une réelle performativité (p. 13). C’est d’ailleurs l’un des fils rouges tissés par les éditeurs de l’ouvrage : l’étude de la société médiévale, structurée par la croyance en Dieu et par l’honneur lié à la parole donnée, renvoie par contraste à la solitude de l’homme post-moderne, où des formes dégradées d’attestation ne peuvent garantir une vérité introuvable ni offrir le secours de références fiables. À l’ancienne dynamique juratoire, fondée sur « la correspondance entre les mots prononcés et les actes » (p. 7), l’âge de l’incrédulité, inauguré par Machiavel a substitué des mécanismes de crainte fondés sur la sanction du parjure et l’autorité du souverain (p. 1). Comme le souligne A. Bento poursuivant la lecture de P. Prodi, avec Jean Bodin, le critère décisif pour l’observation du serment n’est plus le respect de la fides mais la poursuite ou la sauvegarde de l’intérêt (individuel ou collectif). Le concept bodinien de souveraineté est ici dépourvu de toute ambiguïté, puisque, comme à l’égard de la loi, il délie le prince de toute contrainte relative à la parole donnée, clairement inscrite désormais dans un rapport de sujétion : il y a celui à qui la fidélité est jurée mais qui est libre de s’en affranchir selon son intérêt et ceux qui la promettent et qui doivent la garder, sous peine de châtiments divers (p. 287-288). Cette évolution trouve dans le Léviathan sa « formulation souveraine », au travers du pactum subjectionis qui se conçoit comme un échange de l’obéissance de chacun contre la protection de l’État. « Le protego ergo obligo est le cogito ergo sum » de l’État (il s’agit là d’une citation de Carl Schmitt, Der Begriff des Politischen : Text von 1932 mit einem Vorwort und drei Corollarien, Berlin, Duncker & Humboldt, 1963, p. 53, faite p. 289 du présent ouvrage).

6D’autre part, et ce point mérite d’être souligné, l’ouvrage met l’accent sur un phénomène dont l’importance a souvent été minorée, au prix d’une relégation dans la catégorie peu reluisante des complots et des putschs : celui des serments collectifs. Au moins trois auteurs (Gerd Althoff, « Conventiculum, Conspiratio, Coniuratio. The Political Power of Sworn Associations in Tenth and Eleventh Century Germany », p. 57-66, Nicholas Vincent « Magna carta, Oath Taking and coniuratio », p. 193-226 et Charles Garcia, « Serments solennels et parole sociale dans les documents de Sahagún [xie-xiiie s.] » p. 69-92) en proposent une relecture stimulante, dans des contextes historiquement et géographiquement variés. Loin de l’image négative renvoyée depuis le concile de Chalcédoine (et son canon 18, qui assimile le serment collectif à un crimen) et relayée par la pensée cléricale (notamment dans le contexte du mouvement communal) les conjurationes sont ici comprises comme des instruments dynamiques de négociation et de structuration du corps politique. G. Althoff montre ainsi que dans l’espace germanique des xe-xie s., les serments collectifs ont pu contraindre le roi à sortir des procédures codifiées de conseil ou de prise de décision dont il avait inévitablement la maîtrise, au profit d’arbitrages plus ouverts et de formes nouvelles de discussions. Étudiant la situation de l’Angleterre sous le règne de Jean sans Terre, N. Vincent s’attache pour sa part à éclairer le rôle mobilisateur de la conjuratio, soulignant à quel point elle fut un outil efficace d’organisation du mouvement baronnial et joua un rôle décisif dans le processus d’élaboration puis de consolidation de la Magna Carta. Quant à C. Garcia, si son étude est moins ambitieuse, puisque circonscrite aux conflits récurrents entre l’abbaye bénédictine de Domnos Sanctos de Sahagún et ses dépendants, paysans et « bourgeois », il n’en souligne pas moins l’importance institutionnelle des serments collectifs : « S’il fallait retenir un élément positif à porter au crédit des soulèvements et des conjurationes, ce serait assurément celui de l’affirmation du concilium (organe politique) au cours du bas Moyen Âge » (p. 90). Il est dommage qu’il n’ait guère développé cette intéressante intuition.

7En dernier lieu, plusieurs des communications insistent à juste titre sur la ductilité de la forme jurée, véritable matrice de légitimité politique. Pour l’époque franque, l’étude de Jinty Nelson (« Carolingian Oaths », p. 33-55), fondée sur les travaux de Matthias Becher (Eid und Herrschaft : Untersuchungen zum Herrscherethos Karls des Grossen, Sigmaringen, Thorbecke [Vorträge und Forschungen. Sonderband, 39], 1993) examine 13 serments bien documentés par les sources, allant de 532 à 877. Pour la fin du Moyen Âge, l’analyse de J. Aurell (« Charles III of Navarre’s Oath and Coronation. The Juridical Implications of Self-Coronations », p. 227-249) souligne le rôle fondamental du serment dans le contexte « pactiste » du royaume de Navarre et en l’absence d’onction sacrée venant singulariser la personne du prince. En contraste avec beaucoup d’autres monarchies européennes, la parole jurée par les rois navarrais lors de leur investiture rappelle que l’objet du serment n’est pas un privilège révocable mais une part essentielle de la constitution du royaume (p. 245). Dans le processus d’accès au pouvoir, il joue un rôle constitutionnel éminent et assume même une fonction constituante si l’on considère qu’il scelle, par sa profération, l’identité et l’existence même du royaume.

8Ainsi, tour à tour vecteur de légitimité, organe de loyauté, outil de négociation ou instrument de révolte, le serment assume un rôle politique exceptionnel dont l’importance tint sans doute à son potentiel de créativité et de mobilisation face à des dispositifs procéduraux encore instables et tâtonnants. C’est l’un des grands mérites de cet ouvrage, que de montrer cette créativité à l’œuvre dans des exemples concrets et souvent significatifs.

9Quelques motifs de déception doivent cependant être signalés au lecteur. D’abord, un travail de relecture insuffisant a laissé subsister des coquilles, des notes non référencées (par ex. p. 206, notes 44 et 45), des fautes d’orthographe en nombre inhabituellement important. Ensuite, il est dommage que sur un sujet de ce type, aucune approche juridique n’ait été convoquée, le serment constituant une catégorie importante du droit médiéval. Enfin, le titre choisi (le sacré et la parole) rend assez mal compte du contenu de l’ouvrage qui aborde peu la question du sacré au bénéfice d’une lecture politique de la parole jurée.

10Malgré ces quelques défauts, l’apport de l’ensemble est incontestable et permet d’éclairer un peu mieux l’un des ressorts les plus puissants des sociétés médiévales.