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TIMECODE :
00:00 Bande annonce soutien Maxime
01:18 Présentation Marc-André Selosse
03:03 La place du Monde Microbien dans la construction des écosystèmes et de la Vie sur Terre
07:25 Des organismes unicellulaires aux organismes pluricellulaires
09:33 Le rôle du Monde Microbien dans le développement des civilisations humaines
15:02 Constats au niveau de la microbiologie à l'heure actuelle
20:43 Vous-êtes vous déjà senti Seul ?
Oui, il existe des aliments qui aident à calmer le cerveau. C'est ce que confirme la psychologue Lourdes Ramón, responsable du département d'orientation de la Palasiet Thalasso Clinic & Hotel et experte en alimentation énergétique. Calmer et reposer l'activité cérébrale est un désir assez universel à l'ère du multitasking et du "je ne peux pas tout faire" qui nous fait vivre en accéléré et penser tout le temps pendant que nous sommes éveillés. Bien que la relaxation de l'esprit et la déconnexion ne dépendent pas uniquement de la consommation de certains aliments, certaines habitudes y contribuent. Nous pouvons donc en conclure que l'alimentation est un facteur déterminant.
L'influence de l'alimentation sur le cerveau
"Nous avons besoin d'aliments qui nous fournissent un autre type d'énergie : centripète, avec une vibration et un effet plus lent. La façon dont vous pensez et dont vous vous sentez dépend dans une large mesure de ce que vous mangez. De même, selon la nutrition énergétique, il existe des aliments qui nous apportent une énergie yin extrême, une énergie centrifuge, de dispersion, de vibration et d'effet rapide, superficielle, qui enflamme, étend et dilate. Ce sont ces effets qu'ils produisent dans notre organisme et qui accélèrent notre cerveau et augmentent notre stress", souligne Lourdes Ramón.
Les aliments qui relaxent l'activité cérébrale
"Les aliments riches en vitamine B1 car ils participent à la formation des neurotransmetteurs et protègent les cellules nerveuses", explique-t-elle. Les aliments qui en contiennent ? Les légumes secs, les céréales complètes, les graines de tournesol, les noix…
Ceux qui contiennent des oméga 3, c'est-à-dire les poissons gras comme le saumon, le maquereau, la sardine... ..... Il est également présent dans les graines de chia et les noix. "Ils régulent la connectivité dendritique des neurones", précise l'experte. En d'autres termes, les connexions entre les neurones, qui sont également liées aux sentiments de stress et d'anxiété.
"Ceux qui contiennent du tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, essentielle à l'amélioration de l'humeur", précise l'experte. On le trouve dans le soja, les cacahuètes, le riz, les œufs, les bananes, les produits laitiers.…
"Les phospholipides tels que la lécithine contribuent également à calmer l'activité cérébrale. Ils construisent les gaines qui entourent les neurones. De plus, ils contiennent de la choline, un précurseur de l'acétylcholine, une substance nécessaire aux processus cérébraux tels que la mémoire", explique-t-elle. Nous pouvons les consommer à travers des aliments tels que les œufs, le lait, les germes de blé, les amandes...
Les aliments qui accélèrent le cerveau
Si, dans cette classification, les aliments générateurs d'énergie extrême sont assez évidents, il n'est pas inutile de rappeler leurs noms : alcool, café, thé, boissons gazeuses sucrées, sucres raffinés, édulcorants, glaces, chocolat... "Sans oublier les glucides transformés et les graisses présents dans le pain de mie, les hamburgers, les biscuits, le beurre, les pâtes à tartiner...", précise l'experte. Tout cela nous rappelle qu'une alimentation saine n'est pas seulement bénéfique pour le corps, mais aussi pour le cerveau.
L'importance de l'exercice personnel
Bien que nous ayons parcouru la liste des aliments qui détendent et accélèrent l'activité cérébrale, l'experte en alimentation énergétique conseille à chacun de prendre conscience du changement que certains groupes d'aliments provoquent sur leur humeur. "Le but étant d'essayer de manger des aliments à énergie modérée", explique-t-elle. Et de prendre soin de l'activité cérébrale à la fois par l'alimentation et par les bonnes habitudes qui suivent.
Des habitudes qui aident à détendre le cerveau au-delà de la nourriture
De bonnes pratiques quotidiennes peuvent nous aider à obtenir la déconnexion mentale dont nous avons besoin. C'est pourquoi il est important de se réserver du temps pour prendre soin de soi chaque jour en pratiquant des activités qui nous plaisent et nous procurent du plaisir, comme la lecture ou le bricolage. De plus, avant de se coucher, il faut écrire les pensées négatives, les inquiétudes ou simplement la liste des tâches que l'on a à accomplir le lendemain. L'expert Iván Eguzquiza confirme que cette habitude (créer une sorte d'agenda des tâches et des soucis) nous permet de fragmenter nos pensées et de ne pas les emmener au lit, minimisant ainsi le risque qu'elles s'immiscent au milieu de la nuit. Il est également utile de créer des espaces et des moments de solitude pour analyser les soucis et, si nécessaire, comme le souligne la psychologue Bárbara Tovar, "de réparer les émotions auxquelles nous n'avons pas le temps de réfléchir pendant la journée, en raison du rythme de vie rapide que nous menons". Consacrer un espace dans la journée pour "rencontrer son cerveau" et s'autoriser à s'inquiéter permet d'éviter que ces pensées ne contaminent le reste de la journée.
Traduction par Léa Penneret
Ces pratiques persistent au Moyen-âge. Et, même si l’élite découvre l’usage du linge de lin voire de velours… la majeure partie de la population préfère encore utiliser ses doigts ou ses vêtements. Hmmmmm.
À la cour du roi, on se torche avec… son courrier. Les archéologues qui ont fouillé les sous-sols du Louvres, à Paris, ont ainsi découvert d’anciennes latrines jonchées de lettres portant le cachet des plus grands personnages de l’Etat au XVIIIe siècle.
Pendant ce temps, dans les pays musulmans, la tradition veut que l’on se lave le fondement à l’eau (la version moderne est un tuyau d’eau branché sur le WC) avec la main gauche : la droite servant exclusivement à se nourrir.
En Occident, le PQ devient un truc chic autour de 1850 quand l’américain Joseph Cayette fonde la société Cayetty’s Medicated paper. Un luxe qui mettra un siècle à s’imposer, la population préférant recycler ses journaux – la fameuse PQR 😂 – et, surtout, les catalogues de vente par correspondance. Voici d’ailleurs un excellent tuto du Journal Minimal pour réutiliser vos journaux usagés !
Ce n’est qu’à partir des années 60 que l’Europe utilise largement le papier toilette : à l’époque, un Européen en utilisait 500 g par an. Aujourd’hui, c’est plus de 13 kg, soit 100 rouleaux par an et par habitant ! Une industrie qui pèse 786 millions d’euros par an, selon les chiffres du Group’Hygiène… et qui détruit plus de 27 000 arbres dans le monde chaque jour, comme le révèle une enquête de la WWF.
Heureusement que moins de la moitié de la population mondiale utilise du papier-toilette, à l’instar des pays musulmans ou du Japon qui usent du jet d’eau. Une invention française du XVIIIe siècle… reconnue par les médecins comme la méthode la plus hygiénique entre toutes.
Pour aller plus loin, on vous recommande la lecture du livre de Georges Vigarello, Le propre et le sale : l’hygiène du corps depuis le Moyen Âge (Ed. du Seuil, 1987).
Maintenant que vous êtes érudits, vous êtes certainement prêts à abandonner votre (trop) cher PQ et à le remplacer par une méthode saine et écolo !
5 alternatives au papier-toilette passées au crible
1-Les lingettes nettoyantes jetables : fecal error
Nous parlons ici des lingettes industrielles type “lingettes pour bébé”. Dix fois plus doux et agréables qu’un PQ sec… mais surtout 100 fois pires pour votre corps et l’environnement.
2-Les washlets japonaises : du rêve au cauchemar
C’est le rêve éveillé du touriste occidental au Japon. D’abord étonné par ce petit tuyau qui lui lustre l’anus d’un doux jet d’eau tiède, il tombe vite accro à cette invention suisse des années 50. Un bijou de technologie… totalement contraire à tout principe de vie autonome et durable.
3-Le tissu : malin, mais compliqué
C’est LA tendance écolo de la fin des années 2010 : le rouleau de rectangles de TQ (tissu-cul) lavable, souvent fait maison à partir de vieux t-shirts en coton. Pas un youtubeur-zéro-déchet qui n’ait publié une vidéo pour en vanter les mérites. Oui, mais…
9 sur 10 l’avouent (en fin de vidéo, évidemment) : ils n’ont utilisé ces petits carrés magiques que pour la petite commission. Exemple : cette blogueuse québécoise (qui parle ici, de “n°1”).
UNE SEMAINE de papier de toilette lavable | Mon expérience | Vivre Avec Moins
D’autres, plus rares, utilisent aussi cette solution pour la grosse commission. Avec la contrainte de devoir stocker, puis laver les tissus sales, soit immédiatement après son passage au toilettes, soit en machine à très haute température.
Une option pratiquement impossible à mettre en œuvre en situation d’autonomie, puisqu’elle exige une grande consommation d’eau et d’énergie (pour la chauffer). Au-delà des problèmes d’hygiène que cela pourrait susciter (en cas de maladie bactérienne), on a surtout une pensée pour ceux qui feront la lessive et devront manipuler les tissus souillés. Joie. Bonheur.
4-Bidet ou douchette annale : la fausse bonne idée
Croisé sur Facebook, Juan me décrit : “je colle la douchette sur mon dos en direction de mes fesses et j’active la gâchette qui envoie le jet d’eau qui nettoie mon anus. Puis je m’essuie la raie avec une serviette. C’est magnifique, simple, merveilleux. J’ai un cul toujours propre, je ne m’irrite plus la peau de l’anus…” Tous les témoignages obtenus par nos enquêteurs sont du même acabit.
Ce n’est effectivement pas pour rien que 7 humains sur 10 (notamment dans les pays asiatiques et arabes), se nettoient le derche à l’eau, grâce à une petite douchette raccordée au WC.
De plus, la méthode paraît plus écologique que le PQ puisque, selon le très sérieux magazine Gizmodo, le débit d’un bidet standard serait de 0,5 litres d’eau par minute, contre plus de 287 litres pour fabriquer un rouleau de papier toilette…
Cependant – une fois de plus – dans une perspective autonomiste, cette technique est aussi peu tenable que les washlets japonaises dont nous parlions plus haut. D’ailleurs, contrairement à la méthode nippone qui “cible” l’anus, la douchette disperse des micro-gouttelettes de matière fécale dans l’air et avec elle des bactéries.
Le bidet vaudrait-il mieux que la douchette ? Vaste question.
Disons que, dans sa version bidet “à la papa” ou douchette“2.0”, le rinçage à l’eau “sans jet” reste quand même une cause de gaspillage d’eau potable. En effet, pas question de se rincer les muqueuses génitales et annales à l’eau croupie ! Vous n’êtes pas d’accord ?
5-PQ végétal : et si on s’essuyait au naturel ?
Durant la majeure partie du Moyen-âge, l’Europe s’est essuyée à la feuille de marronnier. Du côté des Etats-Unis, le Cowboy Toilet Paper était constitué de feuilles de Grande Molène (Verbascum thapsus)… auquel les bûcherons préféraient la grande feuille d’Aster macrophyllus (ou Astrée) . Quant à l’Afrique, elle privilégia longtemps la feuille souple du Coleus forskohlii (Plectranthus barbatus). En France, on a longtemps utilisé les feuilles d’acanthe, de bouillon blanc, de bardane, le douveteux, le rumex (résistant et bien large).
Le reco du chasseur-cueilleur : privilégiez les feuilles d’arbres, mieux protégées des déjéctions des animaux sauvages qui transmettent parfois des maladies.
les 5 lois biologiques de la Nouvelle Médecine Germanique
Les effets nocifs sur le cœur et les poumons des polluants atmosphériques ont, de nombreuses fois, été prouvés. Mais selon une récente étude de l’Inserm, celle-ci aurait également un impact sur les performances cognitives.
La pollution atmosphérique pourrait diminuer vos capacités cognitives. En plus d'accroître le risque de développer des maladies cardiovasculaires et pulmonaires, d’après une étude de l’Inserm publiée le 10 mars 2022, la pollution de l’air pourrait également accélérer le déclin cognitif. Pour rappel, il s’agit d’un des symptômes annonciateurs d’une pathologie neurodégénérative telle que la maladie d’Alzheimer. Celui-ci se caractérise par plusieurs signes tels que des trous de mémoire ou des problèmes de réflexion. Depuis plusieurs années, la pollution atmosphérique est reconnue comme un facteur “modifiable” de la démence. Autrement dit, il existe des solutions pour réduire les dangers. D’ailleurs, 40% des cas de démence pourraient être évités, ou retardés en agissant sur ces facteurs selon l’Inserm.
Démence : des fonctions cognitives plus faibles
Les chercheurs ont donc voulu mesurer l’impact des polluants, liés au trafic routier, sur les performances cognitives. Pour cela, ils ont analysé les données de plus de 61 000 participants de la cohorte épidémiologique Constances, âgés de 45 ans et plus. “Tous ont participé à une série de tests mesurant leurs performances cognitives dans trois grands domaines de la cognition : la mémoire, la fluidité d’expression orale et la capacité à prendre des décisions”, peut-on lire sur le communiqué de l’Inserm. “Les chercheurs ont établi un score des performances cognitives pour chacun des tests, en tenant compte du sexe, de l’âge et du niveau d’étude de chaque participant.”
Pour mesurer l’exposition à la pollution de chaque participant, ils ont ensuite utilisé des cartes qui estiment la concentration de polluants à leur domicile. “Elles prennent en compte plusieurs variables comme la densité du trafic routier ou encore la proximité du domicile aux routes”, écrivent les experts. Au total, trois polluants liés au trafic routier ont été considérés dans le cadre de l’étude : “les particules fines de diamètre inférieur à 2,5 microns (PM2,5), le dioxyde d’azote (NO2) et le carbone suie”.
Déclin cognitif : l’expression et la prise de décision impactées
En croisant les résultats des tests cognitifs avec le niveau d’exposition aux trois polluants, l'étude indique que les performances cognitives étaient plus basses lorsqu’une personne était confrontée à une plus grande concentration de ces polluants. “Pour les participants les plus exposés, les chercheurs ont constaté une différence allant de 1 à près de 5% du score des performances cognitives par rapport aux participants moins exposés,” expliquent les chercheurs. “Les capacités les plus impactées sont la fluidité d’expression orale et la capacité à prendre des décisions”, précise Bénédicte Jacquemin, la chercheuse Inserm qui a dirigé ces travaux.
Aujourd’hui, la pollution atmosphérique constitue un réel enjeu de santé publique mondial. Selon l’OMS, chaque année environ 7 millions de décès prématurés sont dus aux effets de la pollution de l’air, dont plus de 4 millions en lien avec l’air ambiant. Selon Santé Publique France, entre 2016 et 2019, la pollution atmosphérique a provoqué chaque année 40 000 décès.
Pollution de l’air : un danger pour les poumons et le cœur
Elle joue un rôle dans le développement de maladies cardiovasculaires, respiratoires et sur le cancer du poumon. La pollution de l’air favorise également le diabète de type 2, les troubles de la reproduction et du développement de l’enfant. En 2013, celle-ci a aussi été classée cancérigène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Sources
https://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(22)00001-8/fulltext