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’entreprise française Géochanvre commercialise un masque de protection contre la Covid-19 en fibres naturelles de chanvre et qui a la particularité d’être biocompostable. Zoom sur cette innovation géniale.
Les conséquences de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont nombreuses et parmi elles une pollution importante due à l’utilisation de masques de protection à usage unique. Bonne nouvelle, l’entreprise française Géochanvre a trouvé la solution : un masque entièrement fabriqué à partir de fibres végétales et qui peut être composté après usage.
Un masque 100 % végétal dont l’efficacité est prouvée
L’utilisation des masques de protection n’est pas prévue de baisser avec l’instauration du port obligatoire du masque en entreprise et dans les espaces communs à partir du 1er septembre 2020. La bonne nouvelle, c’est que certaines entreprises recherchent des solutions écologiques pour éviter la pollution importante que génère l’utilisation des masques jetables en papier.
À la pointe de l’innovation, l’entreprise Géochanvre F, se définit comme une
« start-up industrielle qui place le développement durable au cœur de son business modèle ».
Elle a breveté son procédé d’hydroliage qui lui
« permet de produire de manière industrielle des géotextiles intissés 100 % biodégradables. »
C’est ce « géotextile » qui a été utilisé pour fabriquer le masque Géochanvre, dont l’efficacité a été estimée à 89 % de filtration par la DGA (Direction Générale des Armées), ce qui correspond à la catégorie UNS 2 des masques recommandés au grand public pour des sorties ponctuelles.
Coupler les capacités épuratoires des plantes au procédé de boues activées
Les plantes tropicales n'en finissent plus d'apporter leur soutien dans les procédés de traitement des eaux usées. Pour preuve, la station installée sur la ville du Lude (72), finalise le traitement de l'azote et du phosphore grâce aux racines qui plongent dans les bassins.
Les plantes tropicales sont connues à tort du grand public pour leurs efficacité d'assainissement de l'air intérieur. Ces aptitudes à filtrer les polluants atmosphériques sont en effet scientifiquement remises en cause. En revanche, ces végétaux sont utilisés pour le traitement des eaux usées avec succès. Si leur utilisation dans les jardins filtrants est désormais bien connue, leur couplage avec des techniques épuratoires classiques est plus récent.
Par exemple, sur la STEP couverte conçue et exploitée par MSE (Veolia Eau) sur la ville du Lude dans la Sarthe (72), les Ficus, Iris, Alocasia, Bambous, etc, sont autant d'espèces végétales qui complètent le procédé classique à boues activées. Le principe : les racines des plantes trempent dans les bassins de traitement de sorte que les bactéries qui s'y fixent finalisent le traitement des polluants de l'eau, notamment l'azote et le phosphore. Objectif : respecter les normes européennes sur les eaux résiduaires urbaines.
Au delà de leurs capacités épuratoires, les plantes sont esthétiques de sorte qu'il devient envisageable, moyennant traitement des odeurs, d'intégrer les stations en villes. Un argument intéressant pour réduire la facture, notamment en évitant la pose de kilomètres de canalisation.
Comment calculer son empreinte carbone, ou autrement dit, son empreinte climat ? Comment savoir si votre consommation est compatible avec un monde soutenable ?
Si vous vous posez la question, c’est déjà que vous avez passé une étape et que vous êtes très certainement soucieux de l’environnement. Félicitations ! Pour vous faciliter le travail, j’ai testé plusieurs calculateurs et fait le choix du ‘meilleur‘. L’objectif est de pouvoir calculer son empreinte carbone en 5 minutes et de connaître rapidement les axes d’amélioration à mener.
Avant propos : définitions et objectifs
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone est un calcul des émissions de GES associées à la consommation au sens large (demande finale intérieure) d’un pays, quelle que soit l’origine géographique de la production des biens et services destinés à satisfaire cette consommation. Cette approche se distingue de l’inventaire national du bilan carbone, qui mesure les émissions sur le territoire (appelée approche territoriale).
Le gouvernement donne cette définition : « L’inventaire des gaz à effet de serre (GES) d’un pays donné est un tableau par grands secteurs qui présente les émissions sous une forme simple exploitable par toute personne qui souhaite un panorama objectif. Les inventaires sont réalisés en appliquant les principes méthodologiques définis par le GIEC.«
Objectif : passer de 10 à 2t (maximum !) CO2eq/ an
Si vous découvrez seulement ce chiffre, vous risquez d’être secoué : il va falloir en moyenne diviser par 5 vos émissions ! En d’autres termes, diviser votre confort énergétique par 5. Citons la stratégie nationale bas carbone, page 43 :
Rapportée à l’habitant, en 2015, l’empreinte carbone des Français est légèrement supérieure à celle de 1995 : 11 tonnes de CO2eq par personne. En termes d’évolution, l’empreinte carbone des importations a augmenté de 2 % par an en moyenne lors des 5 dernières années, et les émissions
du territoire métropolitain ont baissé de 2,5 % par an. Or, pour limiter l’augmentation des températures à + 2 °C, il faut viser dès les prochaines décennies une empreinte carbone à l’échelle mondiale de 2 tonnes de CO2eq par personne.