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February, 2024

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Les microbes dans le sol : une source inépuisable d'énergie pour les piles et les batteries ?
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Les microbes dans le sol : une source inépuisable d'énergie pour les piles et les batteries ?

Une équipe de chercheurs a récemment développé une technologie novatrice qui exploite l'énergie des microbes présents dans le sol pour produire de l'électricité de manière efficace et durable.

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En exploitant l'énergie des microbes dans le sol pour générer de l'électricité, les chercheurs de l'Université de Northwestern, aux États-Unis, ouvrent de nouvelles perspectives dans différents domaines comme l'agriculture de précision.
Ça ne date pas d'hier !

L'histoire des piles à combustible microbiennes remonte aux premières découvertes dans les années 1910, lorsque les scientifiques ont observé que des bactéries pouvaient produire de l'électricité en dégradant des matières organiques dans des environnements anaérobies. Cependant, leur développement a été limité pendant de nombreuses années en raison de la faible puissance de sortie et des coûts élevés associés à leur production.

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Ce n'est que dans les années 2000 que les MFC ont suscité un regain d'attention, grâce aux avancées technologiques et à l'intérêt croissant pour les énergies renouvelables. Depuis lors, la recherche s'est concentrée sur l'amélioration de leur efficacité, de leur puissance de sortie et de leur durabilité, explorant de nouvelles méthodes de fabrication et de conception, ainsi que leurs applications potentielles dans des domaines tels que la surveillance environnementale, les dispositifs médicaux, la dépollution et la production d'énergie dans des endroits isolés ou difficiles d'accès.
Une avancée significative se profile à l'horizon !

Aujourd'hui, les piles à combustible microbiennes (MFC) représentent une technologie prometteuse dans le domaine de l'énergie durable et de l'environnement, offrant un potentiel considérable pour une multitude d'applications.

En exploitant le pouvoir des micro-organismes pour convertir les déchets organiques en électricité, les MFC pourraient jouer un rôle vital dans la transition vers une économie plus verte et durable, fournissant ainsi une solution pour relever les défis énergétiques et environnementaux du XXIe siècle.
Pourquoi miser sur les MFC ?

La nécessité de se tourner vers les MFC découle de deux grands défis contemporains :

le changement climatique induit par l'activité humaine ;
la croissance exponentielle des déchets électroniques.

Ces problèmes ont incité la communauté informatique à repenser fondamentalement la manière dont nous alimentons nos dispositifs électroniques. Les appareils alimentés par batterie sont omniprésents, mais ils ont besoin d'un remplacement et d'une recharge constants, contribuant ainsi à la prolifération des déchets électroniques et à une empreinte carbone considérable.


Face à cette réalité, les piles microbiennes à combustible du sol (SMFC) se présentent comme une source d'énergie renouvelable, biocompatible et viable, particulièrement dans des environnements où les ressources traditionnelles, comme les batteries et les panneaux solaires, montrent leurs limites.
Pour mieux comprendre

Afin de bien saisir le fonctionnement des MFC, il est crucial de noter leur différence fondamentale par rapport aux piles à combustible classiques. Cette technologie exploite le potentiel des bactéries naturelles pour fournir une source d'énergie renouvelable, contrairement aux piles à combustible traditionnelles qui utilisent des substances chimiques.
Un petit retour au collège…

Vous souvenez-vous des cathodes et des anodes ? Ce sont deux éléments clés dans le fonctionnement des dispositifs électrochimiques tels que les piles et les batteries. À la cathode, les électrons réagissent avec les ions présents dans la solution électrolytique, tandis qu'à l'anode, les ions réagissent avec les électrons libérés par la réaction chimique.

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Cette différence de charge entre la cathode et l'anode crée une force électromotrice qui génère un flux constant d'électrons à travers le circuit externe. Ainsi, la cathode et l'anode jouent des rôles complémentaires dans la production et le maintien du courant électrique dans une pile ou batterie.
…plus une touche de technologie !

Les chercheurs ont conçu avec succès un modèle innovant de pile en forme de cartouche : en profondeur dans le sol, une anode horizontale capte efficacement les électrons des micro-organismes, tandis qu'une cathode verticale positionnée près de la surface assure un fonctionnement optimal.

Cette conception révolutionnaire surmonte les défis liés à l'approvisionnement en eau, en oxygène, ainsi qu'aux performances restreintes en cas de manque d'humidité, ouvrant ainsi la voie à une utilisation étendue des piles microbiennes dans diverses applications.

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Pour arriver à cette fin, les scientifiques ont utilisé une approche méthodique basée sur l'analyse de données de déploiement sur neuf mois, provenant de quatre expériences SMFC explorant différentes géométries de cellules. Cette analyse a permis d'améliorer considérablement les performances des SMFC, élargissant ainsi leur plage d'efficacité énergétique sur une gamme étendue de teneurs en humidité du sol.

Ces développements notables positionnent les piles microbiennes comme une solution énergétique prometteuse, offrant une source d'électricité renouvelable et fiable, indépendamment des conditions climatiques et environnementales.
Quels avantages peut-on en tirer ?

Dans le domaine de l'agriculture de précision, cette innovation offre une source d'alimentation durable pour les capteurs utilisés, garantissant ainsi un fonctionnement continu et fiable. De plus, la conception avancée de la pile permet une adaptation efficace à différents niveaux d'humidité du sol, générant en moyenne 68 fois plus d'énergie que nécessaire pour alimenter les capteurs.

Avec une puissance supérieure de 120% par rapport aux technologies similaires, cette solution s'avère extrêmement efficace pour les besoins spécifiques de l'agriculture de précision. De plus, les chercheurs ont intégré une minuscule antenne aux capteurs alimentés par la pile, facilitant ainsi la transmission en temps réel des données collectées à une station de base.

Cette technologie offre ainsi la possibilité de surveiller de près les éléments du sol tels que l'humidité, les contaminants et les nutriments de manière durable, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour une gestion optimisée des ressources agricoles.
Qu'en est-il de l'expansion à grande échelle ?

La disponibilité des composants nécessaires à la fabrication de cette pile à combustible microbienne rend envisageable une production à grande échelle dans un avenir proche, ouvrant ainsi la voie à une adoption étendue de cette technologie révolutionnaire.

Cependant, malgré ces progrès encourageants, des défis subsistent quant à l'alimentation des systèmes informatiques pratiques avec des SMFC à ce stade de développement. Néanmoins, les SMFC présentent une promesse significative en tant que source d'énergie renouvelable et potentiellement biodégradable, capable de générer suffisamment d'électricité pour alimenter des capteurs sans fil analogiques à long terme.

Cette recherche ouvre ainsi la porte à de nouvelles investigations visant à permettre aux capteurs alimentés par SMFC de répondre aux besoins croissant de la communauté informatique en matière de dispositifs IoT durables et autonomes.

Référence : Bill Yen, Laura Jaliff, Louis Gutierrez, Philothei Sahinidis, Sadie Bernstein, John Madden, Stephen Taylor, Colleen Josephson, Pat Pannuto, Weitao Shuai, George Wells, Nivedita Arora, and Josiah Hester. 2024. Soil-Powered Computing: The Engineer's Guide to Practical Soil Microbial Fuel Cell Design. Proc. ACM Interact. Mob. Wearable Ubiquitous Technol. 7, 4, Article 196 (December 2023), 40 pages. https://doi.org/10.1145/3631410

Biosphere-Experience

LE PROGRAMME BIOSPHERE

Il existe des technologies et savoir-faire innovants, accessibles à tous et durables pour répondre à nos besoins tels que la production d'énergie, de nourriture ou encore le recyclage des déchets. Depuis près de 10 ans, leLow-tech Laben repère des dizaines à travers le monde. L'association les a documentés et diffusés gratuitement via internet, des livres et des films.

En 2018, Corentin de Chatelperron lance le programme "Biosphère" en expérimentant une combinaison d'innovations low-tech sur uneplateforme flottanteen Thaïlande. Véritable "explorateur de mode de vie", sa quête est de trouver un mode de vie qui soit à la fois désirable et durable pour le futur.

En 2023 il mène uneseconde expérienceavec la designer belge Caroline Pultz, cette fois en milieu aride, dans le désert mexicain. Culture de champignons, de plantes et d’algues, utilisation de l'énergie solaire, matériaux biosourcés, utilisation de l'eau en circuit fermé... Sur 60m², l'écosystème de cette nouvelle Biosphère est un habitat qui ne génère plus de déchets, mais des ressources. Des dizaines d'experts ont été mobilisés pour cette expérience, du médecin au nutritionniste, en passant par des spécialistes du vivant, de la cuisine écologique ou encore de la tente.
PROCHAINE EXPERIENCE :
UNE BIOSPHERE URBAINE !

En 2024, l'équipe s'attaquera à un nouveau défi : appliquer la démarche low-tech à un milieu urbain dense, en région parisienne. L'objectif est de concevoir un mode de vie qui ne produise pas de déchets, divise par 10 la consommation d'eau, réponde aux objectifs 2050 de l'ONU pour les émissions de gaz à effet de serre, et qui soit à la fois désirable et accessible à tous ! Au cœur de l'expérience, un appartement futuriste low-tech, relié à un écosystème d'une vingtaine d'acteurs de différents domaines : élevage de larves pour le recyclage des déchets organiques, culture de champignons et de jeunes pousses pour l'alimentation, production de biogaz pour la cuisine, fablab pour la production et la réparation d'objets, supermarché collaboratif, ferme bio, etc. Pendant 4 mois ce mode de vie à la fois prospectif et réaliste sera mis à l'épreuve afin de réfléchir au futur des villes. Le projet sera documenté via des rapports techniques et des documentaires grand public pour la télévision et Internet.

Outils facilitation en entreprise : 100% gratuit - YA+K
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Résultats de la recherche: jeu démocratie
Résiste !
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Résistance! Carte des utopies et luttes écologistes et sociales concrètes  – Google My Maps
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Retrouvez de nombreux lieux de résistance écologistes, de mouvements sociaux et politiques, de projets d'utopies concrètes, autogérés et solidaires à travers le monde. [Déjà plus de 159 lieux répertoriés dans le monde!] Les maison vertes représentent les éco-villages, communautés, woofings, centres sociaux, squats. Les tentes vertes représentent les ZAD et occupations écologistes. Les soleils représentent les écovillages. Les flammes rouges représentent les luttes en cours (telles celles contre la TAV, contre le nucléaire, pour le droit au logement) Les volcans représentent centrales nucléaires et centre d'enfouissement. Les poing levés représentent des luttes politiques -> Pour certains lieux indiqués, il est recommandé de prendre contact avant de s'y rendre. A lire: - Les sentiers de l'Utopie, livre de John Jordan et Isabelle Frémeaux: http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article - Le livre "Eurotopia : living in community"

Traité de Turin (1860) — Wikipédia
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Signé à Turin

24 mars 1860

Au nom de la Très Sainte et indivisible Trinité, Sa Majesté l'Empereur des Français ayant exposé les considérations qui, par suite des changements intervenus dans les relations territoriales entre la France et la Sardaigne, lui ont fait désirer l'annexion (réunion) de la Savoie et de l'arrondissement de Nice (circondario di Nizza) à la France, et Sa Majesté le Roi de Sardaigne s'étant montré disposé à y adhérer, leurs dites Majestés ont décidé de conclure un traité à cet effet, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires : Sa Majesté l'Empereur des Français, le Baron de Talleyrand Périgord [...] et M. Benedetti [...] ; et Sa Majesté le Roi de Sardaigne, Son Excellence le Comte Camille Benso de Cavour [...], et son Excellence le Chevalier Charles Louis Farini [...] qui, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs en bonne et due forme, sont convenus des articles suivants :–

Art. 1.Sa Majesté le Roi de Sardaigne consent à l'annexion (réunion) de la Savoie et de l'arrondissement de Nice (circondario di Nizza) à la France, et renonce pour lui-même et tous ses descendants et successeurs à ses droits et prétentions sur lesdits territoires. Il est convenu entre Leurs Majestés que cette réunion se fera sans aucune contrainte sur la volonté des populations, et que les Gouvernements de l'Empereur des Français et du Roi de Sardaigne se concerteront dans le plus bref délai sur le meilleur moyen d'apprécier et de constater (constater) les manifestations de cette volonté.

Art. 2. Il est entendu également que Sa Majesté le Roi de Sardaigne ne pourra céder les parties neutralisées de la Savoie qu'aux conditions où il les possède lui-même, et qu'il appartiendra à Sa Majesté l'Empereur des Français de s'entendre à ce sujet aussi bien avec les Puissances représentées au Congrès de Vienne qu'avec la Confédération helvétique, et de leur donner les garanties qui résultent des stipulations visées dans le présent article.

Art. 3. Une commission mixte déterminera, dans un esprit d'équité, les frontières des deux Etats, compte tenu de la configuration des montagnes et de la nécessité de la défense.

Art. 4. Une ou plusieurs commissions mixtes seront chargées d'examiner et de résoudre, dans un bref délai, les diverses questions incidentes auxquelles l'annexion donnera lieu, telles que la décision de la contribution de la Savoie et de l'arrondissement de Nice à la dette publique de la Sardaigne, et l'exécution des obligations résultant des contrats passés avec le Gouvernement sarde, qui s'engage cependant à terminer lui-même les travaux commencés pour le percement d'un tunnel dans les Alpes (Mont Cénia).

Art. 5. Le Gouvernement français tiendra compte, à l'égard des fonctionnaires de l'ordre civil et militaire appartenant par leur naissance à la province de Savoie, ou à l'arrondissement de Nice, et qui deviendront sujets français, des droits qu'ils auront acquis par les services rendus au Gouvernement sarde ; ils jouiront surtout des avantages des nominations à vie dans la magistrature et des garanties assurées à l'armée.

Art. 6. Les sujets sardes originaires de Savoie, ou de l'arrondissement de Nice, ou domiciliés effectivement dans ces provinces, qui voudraient conserver la nationalité sarde, jouiront pendant le délai d'un an, à dater de l'échange des ratifications, et en vertu d'une déclaration préalable faite aux autorités compétentes, de la faculté de déplacer leur domicile en Italie, et de s'y établir, auquel cas leurs qualités de citoyens sardes leur resteront. Ils seront libres de garder leur propriété foncière située sur le territoire annexé à la France.

Art. 7. Pour la Sardaigne, le présent traité deviendra loi dès que la sanction législative nécessaire aura été donnée par le Parlement.

Art. 8. Le présent traité sera ratifié et les ratifications échangées à Turin dans le délai de dix jours, ou plus tôt si possible.

En foi de quoi les plénipotentiaires respectifs l'ont signé et y ont apposé leurs cachets.

Fait en double exemplaire à Turin, le 24 du mois de mars de l'an de grâce 1860.

Insolite : la Savoie déclare son indépendance
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Insolite : la Savoie déclare son indépendance
Insolite : la Savoie déclare son indépendance

"Peuple de Savoie, retrouve ta dignité et ta liberté !"

Laurent Wauquiez ne peut plus compter sur le département pour sa Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans une longue déclaration d'indépendance, le gouvernement de l'Etat de Savoie a annoncé vendredi que le département reprenait sa liberté et mettait "fin à la colonisation française".
Son président Thierry Bécourt, entouré déjà de plusieurs ministres et ambassadeurs, exige de la France l'application du Traité de Paix avec l'Italie signé en 1947. Et "le retour de l’or volé à la banque nationale de Savoie, ainsi que la réparation pour les pillages et les destructions de son patrimoine".

"Par cette Déclaration, nous, les représentants actuels du Peuple de Savoie, proclamons ne plus être soumis aux forces d’occupation françaises sur notre territoire", conclut le nouveau gouvernement savoyard, qui a toute une série de mesures à venir comme l'instauration du franc suisse et du Bitcoin, un futur recensement de la population et l'interdiction des taxes françaises. Sans oublier la remise en cause de tous les ordres comme les avocats, les enseignants ou les médecins dont les diplômes ont été attribués par la France...

On a de quoi sourire devant un tel sérieux et un travail de titan voué à l'échec.

Le département de la Savoie déclare officiellement son indépendance ! | Le Bonbon
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Non loin des sommets enneigés, un coup d'éclat a retenti : la Savoie a déclaré officiellement sa volonté (originale) d'indépendance, semant ainsi la zizanie dans les terres montagnardes ! On vous explique…

Il y a quelques jours, le président Thierry Bécourt, accompagné de ses alliés, a réclamé le respect d'un vieux traité de 1947 entre la France et l’Italie, ainsi que “le retour de l’or volé à la banque nationale de Savoie, ainsi que la réparation pour les pillages et les destructions de son patrimoine”. Le gouvernement autoproclamé de l'état de Savoie souhaite dire "Bye-bye" aux forces d'occupation françaises. En effet, ils annoncent une multitude de mesures qui feraient tourner la tête : franc suisse, Bitcoin, recensement de la population et même l'interdiction des impôts à la française !
Véritable révolution savoyarde !

Mais ce n'est pas tout ! Ils remettent tout en question, même les titres des avocats, des enseignants et des médecins. On imagine très bien la scène : "Bonjour Docteur, est-ce que votre diplôme est “made in France” ou “made in Savoie” ?” Quel enfer !!

Cette déclaration, à la fois absurde et sérieuse, fait grincer des dents… Mais la Savoie semble bien déterminée à jouer les rebelles ! En espérant que cela ne donne pas des idées aux Lyonnais... Bon, d'ici là, on attend avec impatience la prochaine révolution : la fondue interdite aux non-Savoyards ? Stay tuned !

Colonies françaises : les 5 piliers du récit colonial français - Ça m'intéresse
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Rares sont les opposants à la colonisation jusqu’au milieu du XXe siècle. A part les royalistes et la droite nationaliste qui préféreraient que l’armée se concentre sur sa revanche contre la Prusse, toute la classe politique chante les louanges de l’« œuvre de civilisation »…

La conquête coloniale s’inscrit dans la continuité du mouvement de « régénération » initié par la Révolution française. La nation n’a-t-elle pas d’abord civilisé par l’éducation les enfants bretons, basques et occitans? C’est maintenant au-delà de ses frontières qu’elle doit diffuser ses valeurs.

« Notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C’est la civilisation qui marche contre la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. »
Victor Hugo, en 1841, au général Bugeaud, alors en pleine « pacification » de l’Algérie.

  1. Assurer l’essor économique
  2. La hiérarchie des races

« Le Nègre est à peu près un homme comme les autres. Mais il faudra de longues années d’effort pour qu’il arrive à valoir les peuples blancs qui se sont emparés de sa patrie. »
Un manuel scolaire de géographie de 1926.

  1. Favoriser la paix sociale

Traumatisées par la Commune de Paris et inquiets de l’essor du mouvement socialiste, les élites espèrent que la colonisation permettra de fédérer le peuple autour d’un projet commun.

« La colonisation en grand est une nécessité politique tout à fait de premier ordre. Une nation qui ne colonise pas est irrévocablement vouée au socialisme, à la guerre du riche et du pauvre. »
Le philosophe Ernest Renan, en 1871, dans La Réforme intellectuelle et morale de la France.

  1. Briller dans le concert des nations

Les hommes politiques de la fin du XIXe siècle sont convaincus de l’importance cruciale de l’entreprise coloniale pour le destin de la France alors engagée dans une compétition féroce avec les autres puissances européennes.

« Pour reprendre véritablement le rang qui lui appartient dans le monde, la France se doit de ne pas accepter le repliement sur elle-même. C’est par l’expansion, par le rayonnement dans la vie du dehors, par la place qu’on prend dans la vie générale de l’humanité que les nations persistent et qu’elles durent ».
Le républicain Léon Gambetta en 1872.

La France et ses esclaves de la colonisation aux abolitions (1620-1848) – TRACES DE FRANCE
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Pendant plus de deux siècles, quatre millions d’esclaves ont peuplé des terres françaises. Deux millions d’entre eux sont nés en Afrique et ont été transportés par des navires négriers dans les colonies, les deux autres millions y sont nés. Il existe des histoires de la colonisation française, des histoires de chaque colonie, des histoires générales de la traite, mais il n’existait aucune histoire de l’esclavage français, dans l’ensemble des colonies françaises (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Saint-Domingue…), sur toute la période coloniale. Le livre de Frédéric Régent, grâce au renouvellement de l’historiographie sur le fonctionnement des sociétés esclavagistes françaises, comble un vide et permet de répondre à de nombreuses questions : Pourquoi des Français ont-ils été amenés à devenir des esclavagistes ? Pourquoi ont-ils choisi de recourir à la traite négrière ? Comment les notions de Blancs et de Noirs ont-elles été inventées ? Quel bénéfice la France tire-t-elle de l’économie esclavagiste ? Quelles sont les limites à l’exploitation des esclaves ? Pourquoi la France rétablit-elle l’esclavage après l’avoir aboli ? Quel rôle jouent respectivement les esclaves et les abolitionnistes dans le processus d’émancipation ? Un ouvrage essentiel, au coeur d’une nouvelle approche de l’histoire de France.

La France et ses esclaves
Interview parue dans la revue Enjeux, n°199, mai 2008

(via potomitan)

La journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition (10 mai) est une bonne occasion pour revenir sur le livre consacré à l’esclavage de Frédéric Régent qui enseigne à l’Université des Antilles et de la Guyane.
Voici un ouvrage qui présente de façon claire et efficace, en même temps avec une rare précision les acquis les plus récents de l’historiographie de la colonisation française et du fonctionnement des sociétés esclavagistes dans les colonies.

Le refus des explications simplistes, des idées reçues, n’est pas le moindre es mérites de ce travail sur un sujet fortement marqué par des enjeux de mémoire.

Refusant de verser dans le registre de l’émotion ou de l’indignation, l’auteur nous livre une analyse complète et rigoureuse, souvent subtile qui ne recule jamais devant la description de réalités sociales bien plus complexes qu’on ne le croit souvent.

Bref, une synthèse magistrale, première en son genre à embrasser ces deux siècles, des premières installations de colons au décret du 27 avril 1848, durant lesquels des terres françaises portèrent quatre millions d’esclaves. Nous remercions l’auteur d’avoir bien voulu éclairer quelques uns des aspects principaux de son livre en répondant à nos questions.

Fabrice Giovanazzi : Comment la France en vient-elle à choisir l’esclavage et à subventionner la traite négrière pour exploiter ses colonies?

Frédéric Régent: De 1628 à 1642, des marins français capturent des esclaves sur les bateaux négriers étrangers et les introduisent dans les colonies françaises. Des colons français achètent également des esclaves aux navires négriers étrangers. La traite négrière est légalisée par le roi de France Louis XIII en 1642. Hostile au départ, il se laisse convaincre par le fait que la traite négrière lui est présentée comme le meilleur moyen de christianiser les Africains. Son successeur Louis XIV encourage la traite négrière en donnant une subvention pour chaque esclave introduit dans les colonies en 1672. Le commerce des esclaves sera ainsi subventionné jusqu’en 1793. Si dans un premier temps, la monarchie française a encouragé un peuplement français des colonies, très rapidement, elle se rend compte de son échec. Les Français ont du mal à survivre car ils sont davantage victimes des maladies tropicales que les Africains. De plus, avec le développement de la production sucrière, il est plus rentable pour les propriétaires de plantation d’acheter des esclaves que de payer le voyage de serviteurs français, travaillant gratuitement pendant trois ans. La monarchie française se rend compte que la prospérité des îles passe par le développement de l’esclavage. Elle encourage donc la traite négrière, puis codifie l’esclavage avec l’Edit de mars 1685, un des textes fondamentaux du Code Noir. C’est donc la recherche du plus grand profit qui entraîne le choix de l’esclavage et de la traite négrière par la monarchie française, nonobstant toute attitude humanitariste.

Dans ton livre tu mets beaucoup l’accent sur les rapports sociaux très complexes qui s’établissent dans les sociétés coloniales…

En effet, les rapports entre maîtres et esclaves sont très complexes. L’esclavage c’est d’abord un régime de violence. Fouets, chaînes, cachots, mutilations, humiliations font partie de l’arsenal de la terreur dont disposent les maîtres pour dominer les esclaves, souvent 10 fois plus nombreux qu’eux. L’esclave est le bien mobilier de son maître qui peut le vendre, le louer, l’échanger, le donner et aussi l’affranchir. Si le maître ne possède pas le droit de vie et de mort sur son esclave, il est rarement condamné lorsqu’il le tue. L’esclave réduit à l’état de bien mobilier est tout de même baptisé. C’est donc que les maîtres lui reconnaissent une âme. L’Église enseigne la soumission des esclaves à leurs propriétaires. Les colons sont d’ailleurs tout à fait conscients de traiter inhumainement des êtres humains, mais ils considèrent que ces êtres humains sont d’une nature différente. Ce qui ne les empêche pas d’ailleurs d’avoir très fréquemment des relations sexuelles avec des femmes esclaves. Il faut préciser que les Français qui vivent dans les colonies sont dans une proportion écrasante des hommes. Entre 1635 et 1715, les départs de La Rochelle pour les colonies françaises des Antilles font état de 40 femmes sur 6.200 engagés, soit une femme pour 154 hommes. De nombreux colons fréquentent et parfois se marient avec des femmes esclaves amérindiennes, africaines, malgaches ou indiennes. En se mariant avec leur maître ces femmes et leurs enfants deviennent libres. Dans le recensement de la Réunion en 1690, 67% des couples (29 sur 43) sont composés d’un homme français et d’une femme malgache ou indienne. Même lorsqu’elles sont extraconjugales (lorsque le maître est marié avec une femme d’origine européenne fréquente des femmes de couleur), ces relations aboutissent fréquemment à des affranchissements. Certains maîtres gratifient de la liberté les esclaves dont ils ont apprécié le comportement et le travail. Ces esclaves affranchis et leurs descendants forment la catégorie des libres de couleur, eux-mêmes propriétaires d’esclaves. A la fin du XVIIIe siècle, les libres de couleur possèdent environ 20% des esclaves à Saint-Domingue et 5% en Guadeloupe. La quasi-totalité des propriétaires d’esclaves de la Réunion ont une ancestralité mêlée d’Européens, de Malgaches et d’Indiennes.

L’abolition de l’esclavage en 1848, après le précédent avorté de la Révolution française, est à mettre à l’honneur de la IIe République. Tu montres cependant que « le mouvement d’émancipation des esclaves est un processus de longue durée ». Peux-tu nous en dire plus sur ce qui y contribue ?

La première abolition de l’esclavage en 1794 est loin d’être un échec complet. En effet, sur les 600.000 esclaves (Saint-Domingue, Guadeloupe, Guyane) qui bénéficient de l’émancipation, 500.000 (ceux de Saint-Domingue) restent libres. Le rétablissement de l’esclavage est donc partiel. L’exemple de Saint-Domingue qui devient indépendant sous le nom d’Haïti en 1804 entraîne des départs d’esclaves des colonies restées françaises (Guadeloupe, Martinique) vers ce nouvel état. C’est surtout l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques appliquée à partir du 1er janvier 1834 qui va entraîner de forts mouvements de désertions d’esclaves des colonies françaises vers les îles voisines connaissant la liberté.

En France, des abolitionnistes comme Schœlcher exigent l’abolition immédiate de l’esclavage. Ils ne l’obtiennent qu’à la chute de la Monarchie de Juillet en 1848. Le 27 avril 1848, l’esclavage est aboli dans les colonies françaises. Il faut noter que par deux fois la République abolit l’esclavage, le 4 février 1794 et le 27 avril 1848. Nous pouvons nous étonner de l’écart entre la proclamation de la Première République, le 22 septembre 1792 et la première abolition, 16 mois plus tard. Ce délai s’explique par le fait que les Républicains sont au départ favorable à une abolition immédiate de la traite, mais graduelle en ce qui concerne l’esclavage. D’autre part, Saint-Domingue est alors secouée par une grande insurrection d’esclaves instrumentalisée au départ par les royalistes de l’île et Robespierre considère cette révolte comme une seconde «Vendée». Les Républicains refusent alors de récompenser par la liberté, des esclaves qu’ils croient insurgés contre eux. Lorsqu’en août 1793, l’envoyé de la République Sonthonax abolit l’esclavage à Saint-Domingue, pour rallier les esclaves, à la cause de la République ce qu’il parvient à faire, les Républicains de Paris proclament l’abolition. Le processus d’abolition est lent et combine à la fois l’action des esclaves et des philanthropes. D’ailleurs, les esclaves se nourrissent des écrits abolitionnistes pour comploter ou se révolter de la fin du XVIIIe siècle à 1848.

Alors que sur ce sujet de l’esclavage et de sa mémoire, les polémiques se sont déchaînées ces dernières années, sans toujours hésiter devant l’instrumentalisation, comment situes-tu ton travail et ta réflexion par rapport à ce débat qui a resurgi ces dernières années sur le passé esclavagiste de la France? Dans ce cadre, quel est l’intérêt du 10 mai, « journée commémorative du souvenir de l’esclavage et de son abolition »?

Je situe d’abord mon travail sur le terrain de l’histoire. Les faits historiques déplaisent toujours à ceux qui veulent les instrumentaliser. La connaissance historique évolue sans cesse, il ne peut donc y avoir de mémoire figée des événements du passé. La monarchie française a été esclavagiste. Plutôt que de parler de passé esclavagiste de la France, je préfère évoquer le passé esclavagiste de certaines élites économiques françaises que l’on peut aujourd’hui identifier. En effet, le système esclavagiste crée des entreprises de négoce à échelle internationale. Il participe au développement même de l’esprit du capitalisme au XVIIIe siècle. Il rend indispensable la consommation croissante de denrées non vitales (café, tabac, cacao) produites aux dépens du sang et de la sueur des esclaves, alors que la majorité de la population du royaume n’a pas toujours en quantité suffisante l’aliment de base qu’est le pain. Ce mode de production et de commercialisation est rentable pour quelques milliers de propriétaires de grandes habitations et quelques centaines de négociants. Des deux côtés des océans, ce système profite à des élites aux dépens des masses populaires qu’elles soient serviles, paysannes ou ouvrières. L’approvisionnement en sucre, café, tabac, denrées consommées essentiellement par les élites de la société, se fait au prix du sang et de la sueur des esclaves. Le maintien des colonies esclavagiste nécessite un puissant soutien militaire et financier, payé par le sang et les impôts du petit peuple. Ce dernier est de plus en plus écrasé d’impôts dans les campagnes, exploité dans les manufactures et enrôlés souvent de force dans l’armée ou sur les navires de guerre dans les ports. Le petit peuple du royaume de France paye le prix fort des guerres très coûteuses (guerre de Sept Ans et Guerre d’Indépendance américaine) qui permettent la conservation des colonies esclavagistes La dette publique, creusée par ces conflits, oblige bientôt le roi de France a convoqué les Etats Généraux à la fin de 1788 ce qui débouche sur la Révolution française.

Il y a donc une histoire partagée de la souffrance et de l’exploitation des masses populaires. C’est cette histoire là qui devrait être portée à la connaissance de tous et nourrir la mémoire de ce crime contre l’humanité qui n’a profité qu’à un petit nombre. Jusqu’à aujourd’hui, les commémorations du 10 mai n’ont pas été à la hauteur des enjeux historiques de l’esclavage. Jusqu’à maintenant, les représentants de l’État se sont contentés de célébrer quelques abolitionnistes et de verser une petite larme compassionnée sur le triste sort des esclaves. Il ne s’agit pas de culpabiliser l’ensemble du des Français ce qui serait historiquement faux ou de dire aux descendants d’esclaves oubliez tout, on repart sur des bases nouvelles. Ce qui est nécessaire, c’est un véritable enseignement de la question de l’esclavage dans toute sa complexité. Par ailleurs, la mémoire de l’esclavage dérange parfois, car elle constitue une condamnation sans appel d’une des premières formes de mondialisation capitaliste qu’a été le commerce triangulaire. Cette première phase de globalisation ne s’est pas développée uniquement sur les bases d’une hiérarchie raciale (les noirs=esclaves). Certes, elle a contribué au développement de stéréotypes et d’idéologies racistes, mais elle a provoqué l’enrichissement des catégories sociales aisées en Europe, en Afrique et en Amérique. Il est étonnant de constater que la traite et l’esclavage ne sont souvent questionnés que sous l’angle de la question raciale et non dans ses aspects économiques et financiers. Aujourd’hui encore, les discriminations sont bien plus souvent sociales que raciales. La discrimination raciale étant souvent le fruit de la représentation sociale que l’on se fait de l’autre.

Propos recueillis par Fabrice Giovanazzi.

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L'électricité de l'air, une nouvelle source d'énergie ? - Enerzine
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L’électricité de l’air, une nouvelle source d’énergie ?

Imaginez un dispositif de capture d’électricité de l’air – un peu comme la cellule solaire capte la lumière du soleil – avant de la réutiliser à usages domestiques ou pour recharger tout simplement votre voiture électrique !

Imaginez des panneaux similaires sur les toits des bâtiments pour prévenir de la foudre. Aussi étrange que cela puisse paraître, les scientifiques sont déjà dans les premiers stades de développement de tels dispositifs, selon un rapport présenté lors de la 240e réunion de l’American Chemical Society (ACS).

« Notre recherche pourrait ouvrir la voie vers des systèmes de conversion d’électricité présent dans l’atmosphère en une future source d’énergie alternative », a déclaré l’un des auteurs de l’étude, le professeur Fernando Galembeck. Sa découverte pourrait aider à comprendre une énigme scientifique vieille de 200 ans, sur la façon dont l’électricité est produite et déchargée dans l’atmosphère. “Tout comme l’énergie solaire pourrait éviter certains ménages de payer leurs factures d’électricité, cette source d’énergie prometteuse pourrait avoir un effet identique“, a-t-il affirmé.

Les scientifiques ont longtemps cru que les gouttelettes d’eau dans l’atmosphère étaient électriquement neutre, et le restait même après avoir été en contact avec des charges électriques en provenance de particules de poussière et autres gouttelettes liquides.

Mais de nouvelles preuves suggèrent que l’eau atmosphérique récupérerait réellement une charge électrique. Le professeur Galembeck et ses collègues ont confirmé cette idée, grâce à des expériences en laboratoire où l’eau est entrée en contact avec des particules de poussière. Ils ont utilisé de minuscules particules de silice et de phosphate d’aluminium, deux substances existantes dans l’air. Ils ont montré que la silice est devenue plus chargée négativement en présence d’une humidité élevée tandis que le phosphate d’aluminium est devenu plus chargé positivement.

Selon Fernando Galembeck, à l’avenir, “il est tout à fait envisageable de développer des collecteurs en charge de capturer l’hygro-électricité et de l’acheminer dans les foyers et les entreprises“. Tout comme les cellules solaires sont plus efficaces dans les régions ensoleillées, les panneaux hygro-électriques seraient plus efficaces dans des zones à fortes humidités, comme les États du nord et du sud des Etats-Unis et dans les zones tropicales humides.

Une petite carte qui collecte de l’électricité à partir du réseau 5G - GuruMeditation
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SQUID Bracelet - VOIR LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES QUI NOUS ENTOURENT

Une onde électromagnétique est une forme de transfert d'énergie composée par deux champs :

  • Un champ magnétique (force résultant du déplacement des charges mesurée en µT).
  • Un champ électrique (force crée par l'attraction de la répulsion de charges que l’on mesure en Volts par mètre - V/m).

Ces champs alternatifs utilisent le photon comme particule élémentaire pour transmettre la force. Ces photons ont une énergie déterminée suivant la longueur d'onde de la lumière. Les ondes électromagnétiques se déplacent sans se déformer, sans emporter de matière, elles sont donc idéales pour transporter toutes formes d'information.

Utilisé massivement pour les transmissions de données des radios, de la télévision, de la télécommunication pour les téléphones portables (GSM, la 3G, la 4G), du wifi, des radars ou même du Bluetooth, cela a pour conséquence une augmentation de 15% chaque année des ondes électromagnétiques qui saturent notre environnement, cette croissance garantit une source d’énergie suffisante et stable à recycler. Puisque toutes les ondes électromagnétiques transportent de l’énergie, il suffit de la capter à l'aide d'une antenne spécifique et de la convertir en courant continu.

L'induction est un transfert d'énergie entre une source d'électricité et un objet qui n'a aucun contact physique avec la source électrique. Lorsque des particules ayant une charge électrique sont en mouvement elles génèrent un champ magnétique en plus du champ électrique. Ces deux forces sont couplées sous le terme de force ou interaction électromagnétique. est l'induction magnétique exprimé en T (référence à Nikola Tesla qui est à l'origine de la production électrique par induction).

L'utilisation des métamatériaux a augmenté les performances et la miniaturisation de tous nos systèmes d'antennes équipant les produits SQUID. Ils fonctionnent de façon autonome, écologique et respectueuse avec cette source d'énergie renouvelable.

LE PRINCIPE DE RECUPERATION DE L’ENERGIE ELECTROMAGNETIQUE AMBIANTE
La Rectenna est une antenne redresseuse utilisée pour recevoir et convertir l'énergie des micro-ondes en courant continu. Inventée en 1964 par William C. Brown et brevetée en 1969, elle se compose d'une antenne dipôle et d'une diode RF connecté entre les éléments dipolaires. La diode redresse le courant alternatif des micro-ondes induit dans l'antenne pour produire du courant continu à ses bornes.

Des chercheurs transforment le Wi-Fi en électricité
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Pour alimenter sans batterie les appareils connectés du quotidien ou des implants en médecine, les derniers travaux des ingénieurs du MIT portent sur des antennes microscopiques capables de convertir un signal radio en un courant électrique.

Notre environnement est saturé d'ondes en tous genres utilisés par nos appareils pour communiquer sans fil, mais dont la puissance est, en grande partie, perdue et qui finit absorbée par l'environnement. Une équipe de chercheurs, provenant notamment du Massachusetts Institute of Technology (MIT), vient de publier, dans la revue scientifique Nature, un article dévoilant une nouvelle technologie destinée à transformer les ondes de type Wi-Fi en courant électrique pour alimenter les appareils électroniques.

L'idée est la même que celle utilisée par le constructeur Wiliot, présentée récemment. Dans ce cas précis, l'utilisation des ondes avait pour but d'alimenter une puce Bluetooth basse consommation pour créer des étiquettes sans-fil et sans batterie. Les antennes sont conçues uniquement pour délivrer quelques microwatts à un appareil spécifique, à l'inverse de la technologie développée par le MIT qui peut s'adapter à des usages beaucoup plus diversifiés.
Une technologie utilisable à grande échelle

Tomás Palacios, l'un des coauteurs de l'article, pose la question qui a guidé les recherches : « Et si l'on pouvait développer des systèmes électroniques recouvrant un pont ou une autoroute, ou bien les murs du bureau, apportant l'intelligence électronique à tout ce qui nous entoure ? Comment alimenter ces appareils électroniques ? »

La technologie se base sur les antennes redresseuses, qui convertissent les ondes des fréquences radio en courant continu. Les chercheurs ont développé un système contenant une antenne radioélectrique flexible, qui convertit les ondes électromagnétiques en courant, cette fois-ci alternatif. Le signal passe alors par un semi-conducteur en deux dimensions, épais de seulement quelques atomes, pour être transformé en, courant continu. La flexibilité de ce système lui permet d'être produit sous forme de rouleaux, laissant la possibilité d'en recouvrir de grandes surfaces, comme les ponts ou les autoroutes pour reprendre l'exemple du scientifique.

Pour cela, les chercheurs ont fait appel au disulfure de molybdène (MoS₂). Après avoir été exposé à certains produits chimiques, les atomes se réorganisent de manière à créer une diode Schottky. Celle-ci permet de convertir des signaux jusqu'à 10 gigahertz, en minimisant la résistance série et la capacité parasite. Selon Xu Zhang, l'auteur principal de l'article, « une telle conception a permis de créer un appareil entièrement flexible, suffisamment rapide pour couvrir la plupart des bandes de radiofréquences utilisées par nos appareils électroniques du quotidien, comme le Wi-Fi, le Bluetooth, les réseaux mobiles, et bien d'autres. »

De nombreuses applications possibles

Les premiers prototypes ont une efficacité maximale d'environ 40 %, en comparaison d'appareils similaires existants en silicium ou arséniure de gallium, qui peuvent atteindre des taux de conversion de 50 ou 60 %, mais qui sont rigides et beaucoup plus chers à produire. Pour une utilisation typique, ces nouveaux appareils ont pu produire environ 40 microwatts lorsqu'ils sont exposés à un signal Wi-Fi standard (environ 150 microwatts).

Dans un premier temps, cette technologie peu coûteuse pourrait être utilisée pour créer des appareils souples qui peuvent être portés, comme des appareils médicaux ou des objets connectés. Par exemple, de nombreux constructeurs travaillent actuellement sur des smartphones pliables, même si cette forme d'alimentation ne serait pas encore assez puissante à l'heure actuelle. Des chercheurs travaillent aussi déjà sur de minuscules appareils médicaux sous forme de cachets, qui communiquent sans-fil, et qui ne contiendraient pas de batterie potentiellement toxique pour le patient.

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Wanted Dead or Alive : Jocelin Morisson, Auteur-Journaliste Expert en Science, Philosophie et Spiritualité
Constitution Transitionnelle | CGES

depuis décembre 2021

La Savoie est un État souverain dont le Souverain est le peuple.

.


Au nom du Créateur,

Au nom de la Souveraineté, socle de la Savoie

Sous le regard de nos ancêtres, qui continuent à guider nos pas

Pour l’avènement d’une nouvelle société

Pour l’intérêt commun et la reconnaissance de nos droits fondamentaux

Le peuple Souverain de Savoie

Conscient de la Loi Naturelle, de sa responsabilité envers la Création et du respect du Vivant

Dans l’esprit de paix, de justice, d’équité et de prospérité pour tous

Déterminé à vivre ensemble sa diversité, dans le respect de l’autre

Conscient des acquis communs et dans la préservation de son histoire millénaire

Assumant sa responsabilité envers les générations futures

Sachant que seul est libre qui use de sa liberté

Afin que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres

Le peuple de Savoie proclamera sa Constitution à venir en tenant compte de sa propre histoire marquée par la Royale Constitution Sardes, celles de 1731 & 1770 ainsi que du Code Civil du Royaume de Sardaigne de 1844.

https://www.cges-gouv.com/pr%C3%A9ambule-de-la-consitution

Cour permanente de justice internationale — Wikipédia
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Déclaration d'indépendance de la Savoie , et après ? - YouTube
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Des indépendantistes proclament l’existence d’un Etat de Savoie - La Savoie

Des indépendantistes proclament l’existence d’un Etat de Savoie

Vendredi 27 octobre, à Chambéry, le « gouvernement de l’Etat de Savoie » a déclaré l’indépendance de la Savoie. Un « événement historique » selon les quelques indépendantistes savoyards ayant participé à cette déclaration.
L’indépendantisme existe aussi en Pays de Savoie.
L’indépendantisme existe aussi en Pays de Savoie. - Flickr
Par Clara Rigoli
Journaliste web
Publié: 3 Novembre 2023 à 16h11
Temps de lecture: 2 min
Partage :

« Le peuple de Savoie et sa nation sont de retour sur la scène internationale et dans le concert des nations par sa déclaration d’indépendance. » Voici ce qu’ont déclaré les indépendantistes savoyards vendredi 27 octobre dernier. Selon la déclaration officielle, cette nation souveraine autoproclamée inclurait les historiques territoires de la Savoie et du comté de Nice. A Chambéry, « capitale historique et spirituelle de la Savoie », les indépendantistes revendiquent « la fin de la colonisation française », considérant que le traité d’annexion de la Savoie à la France signé en 1860 ne serait plus valable.
Une réaction d’Emmanuel Macron ?

Si la déclaration n’a pas fait réagir Emmanuel Macron, président de la République, elle n’a pas manqué de provoquer les foudres du parti bonapartiste L’Appel au peuple, qui dénonce fermement cette indépendance autoproclamée. Les Bonapartistes critiquent également le manque de réaction du gouvernement face à la mise en danger de « la République une et indivisible ». Remonté contre les groupes savoisiens appelant à l’indépendance, L’Appel au peuple demande que ces « groupuscules séparatistes » soient « dissous » et que « leurs dirigeants soient mis hors d’état de nuire sur le champ ».

La Savoie, bientôt un État à part entière ?
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La Savoie, bientôt un État à part entière ?
INTERVIEW - Une cinquantaine d'indépendantistes savoisiens ont proclamé la création d'un État souverain. "La Savoie est un pays, pas une région", martèle à RTL Thierry Becourt, le porte-parole du Sénat souverain de Savoie.
Les indépendantistes se sont réunis à la nécropole militaire de Morette, en Haute-Savoie.
Les indépendantistes se sont réunis à la nécropole militaire de Morette, en Haute-Savoie.
Crédit : Thierry Becourt pour RTL
Marie Gingault
Marie Gingault
publié le 05/10/2020 à 15:29 - mis à jour le 05/10/2020 à 17:54

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Dimanche 4 octobre, une cinquantaine d'indépendantistes savoisiens se sont rassemblés à la nécropole militaire de Morette sur le plateau des Glières afin d'autoproclamer l'indépendance de la Savoie. Un lieu hautement symbolique puisqu'il s'agit d'un lieu de mémoire dédié notamment à la Résistance.

À la tête de l'opération, Thierry Becourt, le porte-parole du Sénat souverain de Savoie, contacté par RTL.fr. "Sénat souverain de Savoie, parce que c'est l'appellation officielle de la Savoie en tant qu'état, qui remonte à 1559", précise celui pour qui la souveraineté de la Savoie est nécessaire. "La Savoie est un pays, pas une région". Il ne s'agit pas de régionalisme, ni de recherche d'autonomie "ça n'a rien à voir avec ça", insiste Thierry Becourt. "On est un état à part entière et c'est un fait du droit international (...) ce qui explique qu'on parle d'un gouvernement de transition".

On n'est pas dans la création d'une nation, mais bien dans la restauration d'une nation
Thierry Becourt, porte-parole du Sénat souverain de Savoie

Le porte-parole du Sénat souverain de Savoie rappelle que la Savoie a été "plus ou moins colonisée et recolonisée. La dernière fois en 1860 lorsqu'elle a été annexée par la France. Mais cela a été abrogé en 1940" indique-t-il avant de préciser : "La Savoie, sur un plan international se situe réellement comme un pays". Thierry Becourt explique que le traité d'annexion aurait dû être re-signé, hors cela n'a pas été fait. Ainsi, la Savoie est un état souverain depuis tout ce temps.
"On n'est pas dans la création d'une nation, mais bien dans la restauration d'une nation", martèle le porte-parole. Cette nation, le pays de la Savoie, occupe géographiquement parlant les départements de Savoie, Haute-Savoie ainsi que le comté de Nice, "tel qu'il était en 1860". Thierry Becourt parle d'un "ultimatum historique et de droit international, non pas un ultimatum guerrier car la Savoie est un pays de paix".

"Nous allons vers la signature d'un traité de paix avec la France pour donner deux ans, comme la France l'a donné en 1860, pour revenir en tant qu'État souverain de Savoie et que la France retire ses administrations, quelles qu'elles soient", explique-t-il.

Les Aborigènes dans l'enfer de la colonisation - Ça m'intéresse
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En 1770, quand les britanniques posent le pied en Australie, les Aborigènes sont ses seuls occupants. Débute alors pour eux un calvaire de deux siècles dont leur peuple va ressortir meurtri et quasiment anéanti.

Pas de troupeaux, pas de champs labourés, pas de fermes. Quand James Cook débarque à Botany Bay, en Australie, en 1770, il applique ses propres critères pour déterminer que cette terre n’appartient à personne (Terra nullius). Dans son journal, l’explorateur britannique décrit les Aborigènes – qui sont entre 300 000 et 1 million sur cet immense territoire (quatorze fois la France !) – comme une « nation errante, sans agriculture ni industrie ». Il estime donc qu’il peut légitimement prendre possession de cette terre au nom de la couronne britannique, pour laquelle il effectue une mission cartographique.

Ce que Cook n’a pas voulu voir, c’est que les Aborigènes possèdent une connaissance très avancée de la nature et ont des techniques de gestion des ressources bien différentes de celles des Européens. Ils protègent les jeunes pousses et les bébés animaux, prélèvent uniquement les quantités de nourriture qu’ils peuvent consommer. Au-delà, le lien à la terre est constitutif de leur identité : chaque lieu est sacré et porte la trace des ancêtres qui y ont vécu.
L’expansion des colons déclenchent des conflits
Le darwinisme en toile de fond
Les colons blancs s’approprient d’immenses domaines

En 1834, le peuple nyungar lutte farouchement contre l’installation de colons dans la fertile vallée du fleuve Murray. Le gouverneur James Stirling, accompagné de 11 soldats, 5 policiers et de nombreux chiens, décide d’y mettre bon ordre et attaque par surprise au petit matin. En une heure, 80 Aborigènes sont tués, soit la moitié de la tribu. Du côté des Blancs, seuls sont à déplorer un blessé et une chute de cheval. De tels massacres jalonnent l’histoire de la colonisation australienne. Face à un rapport de force aussi inégal, les Aborigènes, qui ne veulent pas quitter les sites sacrés qu’ils ont le devoir de protéger et d’honorer, sont contraints de travailler dans les ranchs.

Jusque dans les années 1960, beaucoup ne recevront pour tout salaire que de la nourriture, du tabac ou des vêtements. Des familles aborigènes se mettent aussi à l’agriculture. Mais leurs fermes sont souvent confisquées par le gouvernement ou par des colons voisins qui voient d’un très mauvais oeil l’émancipation de cette main-d’oeuvre gratuite.
1851 : la ruée vers l’or

En 1851, coup de théâtre ! De l’or est découvert en Nouvelle-Galles du Sud et dans le Victoria. L’Australie devient un eldorado. En 1860, on dénombre 1,2 million de colons. Dans le Nord-Ouest, des Blancs observent que des jeunes Aborigènes plongent et rapportent des perles. Ils décident d’exploiter cette ressource.

Des hommes de main partent capturer des enfants et adolescents dans le désert, au lasso. Dès le lever du jour, des petites embarcations les emmènent en mer. Ils vont jusqu’à 10 mètres de profondeur pour ramasser les précieuses perles. Ils risquent leur vie à chaque plongée, sont battus s’ils ne sont pas performants. La plupart ne tiennent pas deux ans, ceux qui survivent gardent des séquelles à vie. Dans tous les cas, ils ne sont pas payés.
« Assimiler la race »

Parallèlement, des milliers d’Aborigènes sont déplacés de façon autoritaire dans des missions où il leur est interdit de pratiquer leurs rites, de chasser, de se marier sans autorisation. Les viols de femmes aborigènes sont monnaie courante. Quand les Blancs voient le nombre de métis augmenter, ils décident d’enlever ceux qu’ils jugent suffisamment clairs de peau à leurs mères pour les placer dans des orphelinats ou au service de familles de colons. Il s’agit de préserver la part d’hérédité blanche, d’« assimiler la race ». De 1885 à 1967, entre 70 000 et 100 000 enfants vont subir ce terrible sort, soit entre 30 et 50% des enfants aborigènes.

Ces fonctionnaires sont convaincus d’agir pour le bien de l’enfant et d’aller dans le sens du progrès, comme l’inspecteur James Idell, qui écrit en 1905 : « L’enfant métis est intellectuellement supérieur à l’Aborigène. C’est le devoir de l’Etat de lui donner une chance d’avoir une vie meilleure que celle de sa mère. Je n’hésite pas une seconde à séparer un enfant métis de sa mère. Passé les premiers chagrins, elles oublient très vite leur progéniture » (extrait du rapport du gouvernement australien Bringing Them Home de 1997). Les enfants enlevés à leurs familles sont éduqués dans la honte de leur culture. On leur donne un nouveau nom. On leur fait croire que leurs parents ne veulent plus les voir, les ont abandonnés. Aux parents, on raconte que leur enfant refuse de les rencontrer.
Des essais nucléaires dans le désert

Dans les années 1950, au désastre humain s’ajoute le désastre écologique. Les Britanniques testent leur arme nucléaire dans le désert australien. Le 15 octobre 1953, une bombe de dix kilotonnes explose à Emu. Le nuage radioactif s’élève à 4 500 mètres d’altitude et se déplace ensuite au-dessus du continent. Des centaines d’autres essais suivront. Les Aborigènes voient maintenant leurs terres irradiées.
Un début de reconnaissance

Malgré ces décennies d’oppression, les Aborigènes ne désarment pas. Dans les années 1960, ils s’approprient les techniques du militantisme occidental pour faire entendre au monde leur principale revendication : le droit à la terre. En 1967, ils obtiennent une première grande avancée : un référendum leur accorde les mêmes droits que les autres Australiens.

En 1992, la Haute Cour reconnaît que les Aborigènes occupaient les terres avant l’arrivée des colons. La même année, le Premier ministre Paul Keating s’exprime ainsi : « C’est nous qui avons dépossédé les Aborigènes. Nous avons pris leurs terres traditionnelles et brisé leur mode de vie. Nous avons apporté un désastre. »
Chronologie :

– 40 000 Des chasseurs-cueilleurs arrivent en Australie.

Avril 1770 James Cook débarque dans le sud-est de l’île.

26 janv.1788 La couronne britannique fonde une colonie pénitentiaire dans la baie de Sydney.

1851 Ruée vers l’or. De 400000, le nombre de colons grimpe à 1,2million en 1860 et 1,6million en 1870.

1er janv. 1901 Sous le nom de Commonwealth of Australia, les colonies prennent leur indépendance par rapport au Royaume-Uni.

1967 La discrimination contre les Aborigènes dans la Constitution est abolie.

1992 Annulation du principe de Terra nullius (terre sans maître) en vigueur depuis Cook.

13 fév. 2008 Le gouvernement australien présente des excuses officielles aux peuples aborigènes.

Les origines de la colonisation

Les causes de l'expansion coloniale européenne, les processus de colonisation et les résistances qu'ils rencontrent.

Comment et pourquoi, l' Europe étend-elle sa domination politique et territoriale ?

I Les motifs de l'expansion coloniale.
a) La pression démographique.
La forte croissance de la population européenne rend nécessaire l' émigration . 1 M de migrants européens au début du 20 ° s. Les colonies absorbent donc une partie de cette émigration.
b) Des motifs économiques.
Les puissances impérialistes recherchent des produits bruts agricoles et des matières premières.
Cela permet également d'écouler les surplus de production. Il s'agit de trouver des débouchés . Cf grande dépression de 1873-1896.
c) Des raisons politiques.
Volonté d' affirmer une puissance et un prestige. En France, c' est une façon de redorer le blason après la défaite face aux prussiens en 1871.
d) Les prétendue raisons morales.
Un prétexte moral Les européens se croient investis d ' une mission civilisatrice. Convaincus de la supériorité de la race blanche, ils s'attribuent
le devoir de faire progresser les races inférieures. Rudyard Kipling " Fardeau de l'homme blanc "
Il s'agit également pour les Européens d'évangéliser des peuples considérés comme primitifs.
e) Des intérêts stratégiques.
Les tensions restent fortes entre puissances européennes. Après la défaite face aux prussiens la France reste un temps isolée d'un point de vue diplomatique. Les conquêtes coloniales permettent de renforcer la puissance militaire française.
Conclusion: Les motifs de l' expansion coloniale sont nombreux .Les intérêts économiques et politiques européens sont privilégiés ;les devoirs de civilisation et d' évangélisation servent de prétexte.
f) le débat colonial en France.
Il y a en particulier vers 1880 un débat entre " colonistes " et " anticolonistes ".
Les " colonistes " sont souvent des r épublicains modérés et des r épublicains radicaux qui mettent en avant l'intérêt commercial et les motivations humanitaires. Parmi eux figurent Gambetta, Ferry. Eugène Etienne est à l'origine de la création au parlement d'un groupe qualifié de parti colonial.

Les " anticolonistes " dénoncent l'argument raciste de la colonisation, son coût financier (Clemenceau (radical), Jaurès (socialiste)). Certains considèrent que sur le plan géopolitique la priorité nationale doit être la reconquête de la ligne bleu des Vosges ( récupérer l'Alsace et la Moselle). On peut citer le nationaliste Barrès.

Jules Ferry (1832-1893): Avocat, journaliste, Jules Ferry est un républicain sincère. En 1868, il publie une célèbre brochure : Les contes fantastiques d'Haussmann. Membre du gouvernement de la Défense Nationale après le 4 septembre 1870 et maire de paris, il organise le rationnement. Devenu de ce fait impopulaire, "Ferry la Famine" doit quitter la ville au moment de la Commune en 1871. Député des Vosges à partir de 1876, il est l'un des chefs des "opportunistes" et l'un des "pères de la IIIème République". Ministre de l'Instruction Publique de 1879 à 1883, Président du Conseil de 1880 à 1881 et de 1883 à 1885, il joue en effet un rôle essentiel dans l'adoption des grandes lois républicaines, notamment en matière d'instruction. Il fait voter l'obligation, la gratuité et la laïcité de l'enseignement primaire, créée l'enseignement secondaire des jeunes filles et réorganise l'enseignement supérieur. Il engage la France dans une politique d'expansion : la Tunisie, Madagascar, le Congo, le Soudan et le Tonkin passent sous protectorat français. En 1885, il est renversé par les adversaires de sa politique coloniale à cause d'un échec en Indochine et il compte parmi ses adversaires les plus acharnés Georges Clemenceau. Surnommé "le Tonkinois", il échappe de justesse à un attentat en 1887 et il est battu aux élections de 1889 par un candidat boulangiste. Il ne peut par la suite revenir au premier plan, bien qu'il soit élu Président du Sénat en 1893.
Impérialisme : Volonté politique d 'un État d' en dominer un autre de différentes façons (impérialisme culturel, économique , militaire )

II les conquêtes coloniales .
a) 1850-1870 époque des initiatives individuelles .
colonie : territoire placé sous la souveraineté d'un autre état.
La colonisation est relativement lente. Elle est liée pour beaucoup à des initiatives isolées (explorateurs, missionnaires, commerçants )
Ex : Livingstone David, explorateur écossais , né à Blantyre ( 1313-1873 ). Missionnaire protestant, il inaugura, en 1849 une série de voyages en Afrique centrale et australe. Il recherche également les sources du Nil. C'est un adversaire décidé de l' esclavagisme.
Stanley John Rowlands : Journaliste britannique au service du New York Herald. Il fut envoyé en Afrique à la recherche de Livingstone qu'il retrouve en 1871.
Savorgnan de Brazza (1852-1905)
France : conquête de l'Algérie à partir de 1830 (prise d'Alger)
Progression en Afrique noire : Sénégal
1853 . La Nouvelle-Calédonie est annexée .
G-B : Fin de la conquête de l' Inde en 1857
Réseaux de comptoirs complété sur les côtes d` Afrique occidentale
Développement des colonies de peuplement : Canada , Australie , Nouvelle -Zélande, Afrique du Sud.
Comptoir : établissement de commerce d' une nation en pays étranger.
b)1870-1914 : La fièvre coloniale
Les conquêtes de la France et de l' Angleterre se poursuivent
E n Méditerranée Fr. Protectorat sur le Maroc et la Tunisie.
G-B Occupe l'Égypte
En Afrique : Fr. Constitution de deux ensembles. L'AOF en 1895, l'AEF en 1908.
G-B: Kenya, Soudan.
En Asie : Fr. Indochine .
De nouveaux pays entrent dans la course aux colonies.
Belgique :. Etat libre du Congo. Souverain Léopold II.
Allemagne : Implantée au Cameroun ,au Togo et au Tanganyika
Italie : Libye , elle ne parvient pas à conquérir l' Éthiopie .
Russie en Sibérie
Pays-Bas : En Indonésie
États non- Européens : E-U 1898 La victoire américaine sur l'Espagne lui permet d' annexer Puerto Rico et de
contrôler Cuba, Domination sur Hawaï ,Contrôle des Philippines
Le Japon: en 1895, la Chine est vaincue. L'île de Formose, la Corée et la Mandchourie seront ensuite annexées.
c) les limites du processus de colonisation.
Des rivalités :
Les crises entre puissances coloniales se multiplient malgré la tenue de la conférence de Berlin 1885 qui réglemente le partage de l' Afrique. Ex Fachoda. En 1898, une colonne militaire française commandée par le capitaine Marchand prend Fachoda au Soudan et refuse de céder la place au général britannique Kitchener. Les tensions sont vives. Un ultimatum Britannique oblige les français à abandonner la place. La France et le Royaume-Uni furent an bord de la déclaration de guerre.
1905 Conflit Russo-japonais : Première victoire d'une puissance non européenne.
Des résistances :

Elles sont manifestes dès la première phase de la colonisation. Le général Britannique Mac Carthy envoyé par la reine Victoria vers 1847 pour imposer sa domination sur la Gold Coast en fit les frais. Il fut décapité par les Ashanti qui contrôlaient l'or de l'Afrique de l'ouest.
Samory Touré chef malinké du Niger : 1882, première confrontation avec les français.1898, il est capturé. Déporté au Gabon , il y meurt en 1900.
Behanzin, roi du Dahomey. Attaque Cotonou en 1889.Obtient une rente annuelle de 20000 francs. Trahi , il est capturé et déporté en Algérie.
Abd el Kader ,après s'être opposé à la colonisation française en Algérie, meurt en exil à Damas en 1883.

A Madagascar, les résistances précédent la domination et perdurent après la mise en place de la tutelle française. A partir de 1895, débute la révolte des menalamba (toges rouges) qui coloraient leurs vêtements de terre rouge pour passer inaperçus. En 1913 est créé une société secrète : vy vato sakelita - fer pierre ramification (VVS). Elle à pour modèle de souveraineté et de développement le japon. La répression par Gallieni des mouvements de résistance de l’île fait entre 100 000 et 700 000 morts sur une population totale de 3 millions de personnes.

Conclusion : Les origines de la colonisation sont multiples. Elle est justifiée en Europe par des arguments économiques, démographiques, stratégiques et prétendument moraux. L'expansion coloniale est particulièrement forte à partir de 1880. Mais elle connaît tout de même des résistances et des oppositions.

Bibliographie :

Comité scientifique international pour la rédaction d’une Histoire générale de l’Afrique (Unesco), Histoire générale de l’Afrique, VII L’Afrique sous la domination coloniale, 1989

Dernière mise à jour : 03/12.

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Un dispositif capable de convertir les signaux Wi-Fi en électricité grâce à de nouveaux matériaux
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Une équipe de chercheurs du MIT, en collaboration avec d’autres scientifiques à travers le monde, ont développé un dispositif capable de convertir les signaux Wi-Fi en électricité. Composé de matériaux flexibles et peu coûteux, il pourrait alimenter différents équipements électroniques : des dispositifs portables (smartphones, ordinateurs), des appareils médicaux, et trouver bien d’autres utilités.

Qui ne rêverait pas d’un monde dépourvu de fils électriques (ainsi que des encombrants chargeurs qui vont avec) et de batteries/piles ? Un monde dans lequel vos principaux dispositifs électroniques portables (smartphone, ordinateur, ou tout autre périphérique portable) ne nécessiteraient pas de chargeur filaire, voire même aucune batterie, car constamment alimentable par Wi-Fi.

Des chercheurs du MIT, en collaboration avec d’autres universités de différents pays, ont fait un important pas en avant dans cette direction, en mettant au point le premier dispositif totalement flexible capable de convertir l’énergie des signaux Wi-Fi en électricité. Il permet déjà d’alimenter différents objets électroniques.

Les appareils qui convertissent les ondes électromagnétiques en courant continu sont appelés « antennes redresseuses » (rectennas en anglais). Les chercheurs ont mis au point un nouveau type d’antenne redresseuse, qu’ils ont décrit dans une étude publiée dans la revue Nature.

Le système est muni d’une antenne à radiofréquence (RF) flexible qui capture les ondes électromagnétiques — y compris les ondes Wi-Fi — et les restitue sous forme de courant électrique alternatif (en premier lieu). L’antenne est connectée à un dispositif récemment développé et constitué d’un semi-conducteur bidimensionnel de quelques atomes d’épaisseur. Le signal alternatif circule dans le semi-conducteur, qui le convertit alors en un courant continu. Il peut alors être utilisé pour alimenter des circuits électroniques en tout genre, ou pour recharger des batteries.

De cette manière, le dispositif capture et transforme de manière passive les signaux Wi-Fi omniprésents en un courant continu directement exploitable. De plus, il est flexible et peut être produit en rouleaux : il permet ainsi d’être facilement déployé sur de très grandes surfaces.

« Et si nous pouvions développer des systèmes électroniques qui entourent un pont ou couvrent une autoroute entière, ou les murs de notre bureau, et apportions une ´intelligence électronique´ à tout ce qui nous entoure ? Comment fournirions-nous l’énergie nécessaire à ces composants électroniques ? » déclare Tomás Palacios, co-auteur de l’étude, professeur au département de génie électrique et informatique et directeur du centre MIT/MTL pour les dispositifs à graphène et les systèmes 2D. « Nous avons mis au point un nouveau moyen d’alimenter les systèmes électroniques du futur – en exploitant l’énergie Wi-Fi, et de façon à pouvoir aisément déployer la technologie dans de vastes zones ».

Les premières applications prometteuses du projet proposé comprennent l’alimentation de produits électroniques flexibles et portables, de dispositifs médicaux et de capteurs pour « l’Internet des objets ». Les smartphones flexibles, par exemple, constituent un nouveau marché prometteur pour les grandes entreprises de technologie.

Lors d’expériences, l’appareil des chercheurs pouvait produire environ 40 microwatts de puissance lorsqu’il était exposé aux niveaux de puissance typiques des signaux Wi-Fi (environ 150 microwatts). C’est plus que suffisant pour allumer une LED ou piloter des puces de silicium.

Jesús Grajal, chercheur à l’Université technique de Madrid, explique également le potentiel de la transmission de données de dispositifs médicaux implantables. Par exemple, les chercheurs commencent à mettre au point des pilules pouvant être avalées par les patients et permettent de transférer les données relatives à la santé sur un ordinateur, à des fins de diagnostic.

« Idéalement, nous ne voulons pas utiliser de piles pour alimenter ces systèmes médicaux, car s’il y a une fuite de lithium, le patient peut en mourir », explique Grajal. « Il est bien préférable de récupérer l’énergie de l’environnement pour alimenter ces petits laboratoires situés à l’intérieur du corps, et communiquer des données à des ordinateurs externes ».

Comme leur nom le laisse deviner, les antennes redresseuses exploitent un composant indispensable appelé « redresseur », qui convertit le signal alternatif initialement obtenu (AC) en courant continu (DC).

Les redresseurs contenus dans les rectennas traditionnelles exploitent le silicium ou l’arséniure de gallium. Ces matériaux peuvent couvrir la bande Wi-Fi, mais ils sont rigides. Et, bien que l’utilisation de ces matériaux pour fabriquer de petits dispositifs soit relativement peu coûteuse, leur utilisation pour couvrir de vastes surfaces, telles que les façades des bâtiments et les murs, représenterait un coût prohibitif.

Les chercheurs tentent donc de résoudre ces problématiques depuis longtemps. Les quelques rectennas flexibles développées jusqu’à présent fonctionnent uniquement avec les basses fréquences et ne peuvent ni capter, ni convertir les signaux en gigahertz — la plage de fréquences où se situent la plupart des signaux de téléphones portables et Wi-Fi.

Pour contrer le problème, les chercheurs ont utilisé un nouveau matériau 2D appelé « disulfure de molybdène » (MoS2), qui, avec une épaisseur de seulement trois atomes, est l’un des semi-conducteurs les plus minces au monde.

L’équipe a utilisé un comportement singulier du MoS2 : exposés à certains produits chimiques, les atomes du matériau se réarrangent de manière à agir comme un commutateur, forçant une transition de phase d’un semi-conducteur à un matériau métallique. La structure résultante est connue sous le nom de diode Schottky, qui n’est autre que la jonction d’un semi-conducteur avec un métal.

« En transformant le MoS2 en une jonction de phase semi-conductrice-métallique 2D, nous avons construit une diode Schottky ultramoderne et ultra-mince, qui minimise simultanément la résistance en série et la capacité parasite », déclare Xu Zhang, auteur principal de l’étude et postdoctorant à l’EECS.

La capacité parasite est une situation inévitable en électronique, où certains matériaux stockent un peu de charge électrique, ce qui ralentit le circuit. Une capacité inférieure résulte donc en des vitesses de redressement accrues et des fréquences de fonctionnement plus élevées. La capacité parasite de la diode Schottky développée par les chercheurs, est inférieure d’un ordre de grandeur à celle des redresseurs flexibles les plus modernes. De ce fait, elle est donc beaucoup plus rapide à la conversion du signal, et cela lui permet de capturer et convertir des signaux d’une fréquence allant jusqu’à 10 gigahertz.

« Une telle conception a permis de créer un appareil totalement flexible et suffisamment rapide pour couvrir la plupart des bandes de radiofréquences utilisées par nos systèmes électroniques quotidiens, notamment le Wi-Fi, le Bluetooth, la LTE cellulaire et bien d’autres », explique Zhang.

Le travail présenté ici fournit un point de départ pour d’autres dispositifs flexibles permettant une conversion Wi-Fi—électricité avec un rendement et une efficacité remarquables.

Le rendement de conversion pour le périphérique actuel est de 40% (au maximum), et varie en fonction de la puissance d’entrée (celle du signal Wi-Fi capté). Avec un niveau de puissance Wi-Fi typique, l’efficacité du redresseur MoS2 est d’environ 30%. À titre de référence, les rectennas d’aujourd’hui (en silicium ou en arséniure de gallium), plus coûteuses et rigides, atteignent un rendement d’environ 50 à 60%. La technologie est donc déjà très prometteuse.

L’équipe prévoit maintenant de construire des systèmes plus complexes et d’améliorer le rendement du dispositif, afin de se rapprocher au maximum (dans un premier temps) de celui des dispositifs rigides actuels. Ce projet évoque quelque chose de très prometteur, et nous nous réjouissons donc de la suite, que nous ne manquerons pas de partager avec vous.

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Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux | OHCHR
Chapitre XI: Déclaration relative aux territoires non autonomes (Articles 73-74) | Nations Unies
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Charte des Nations Unies, Chapitre XI:
Déclaration relative aux territoires non autonomes

Article 73

Les Membres des Nations Unies qui ont ou qui assument la responsabilité d'administrer des territoires dont les populations ne s'administrent pas encore complètement elles-mêmes reconnaissent le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires. Ils acceptent comme une mission sacrée l'obligation de favoriser dans toute la mesure possible leur prospérité, dans le cadre du système de paix et de sécurité internationales établi par la présente Charte et, à cette fin :

d'assurer, en respectant la culture des populations en question, leur progrès politique, économique et social, ainsi que le développement de leur instruction, de les traiter avec équité et de les protéger contre les abus;
de développer leur capacité de s'administrer elles-mêmes, de tenir compte des aspirations politiques des populations et de les aider dans le développement progressif de leurs libres institutions politiques, dans la mesure appropriée aux conditions particulières de chaque territoire et de ses populations et à leurs degrés variables de développement;
d'affermir la paix et la sécurité internationales;
de favoriser des mesures constructives de développement, d'encourager des travaux de recherche, de coopérer entre eux et, quand les circonstances s'y prêteront, avec les organismes internationaux spécialisés, en vue d'atteindre effectivement les buts sociaux, économiques et scientifiques énoncés au présent Article;
de communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d'information, sous réserve des exigences de la sécurité et de considérations d'ordre constitutionnel, des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs aux conditions économiques, sociales et de l'instruction dans les territoires dont ils sont respectivement responsables, autres que ceux auxquels s'appliquent les Chapitres XII et XIII.

Article 74

Les Membres de l'Organisation reconnaissent aussi que leur politique doit être fondée, autant dans les territoires auxquels s'applique le présent Chapitre que dans leurs territoires métropolitains, sur le principe général du bon voisinage dans le domaine social, économique et commercial, compte tenu des intérêts et de la prospérité du reste du monde.

La Savoie est officiellement indépendante ! - Hervé Gavillet - YouTube
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ÉTAT de SAVOIE | Membre de l'U.N.P.O. depuis 2014 / Direction aux Affaires Savoisiennes
Quitter la région Rhône-Alpes? Les Savoyards attendent le débat national pour en discuter - Le Temps
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Quitter la région Rhône-Alpes? Les Savoyards attendent le débat national pour en discuter

Après la proposition de constituer en région autonome les départements de Savoie et de Haute-Savoie, seules les personnalités politiques les plus influentes se déterminent. Mais l'Assemblée nationale est sur le point de s'emparer de la question
Alexandra Deruaz,
Publié le 09 novembre 1998 à 01:00.

Indépendance de la Savoie, fusion des départements savoyards et hauts-savoyards, création d'une région Savoie détachée de Rhône-Alpes: au risque d'être un peu perdus et dépassés par des intérêts parfois politiciens, nos voisins ne manquent pas de projets d'avenir. Mais ils laissent leurs élus s'en occuper. Si aucune des trois propositions n'est nouvelle, le divorce des deux départements de Savoie et de Haute-Savoie d'avec leur région de tutelle gagne aujourd'hui en actualité (Le Temps du 29 octobre).

D'ici quinze jours, si tout se passe comme prévu, une proposition de loi allant dans ce sens sera discutée à l'Assemblée nationale qui planche sur la révision du mode de scrutin régional. Une réforme proposée pour éviter les déchirements qui ont suivi les élections du printemps dernier, au cours desquels le Front national a notablement accentué sa présence dans les parlements régionaux.

Dans la perspective de ces travaux nationaux, une discussion a bien eu lieu samedi en Haute-Savoie à l'initiative de deux maires soucieux de pallier la carence d'information des élus locaux. Et une pétition circulera dans les deux départements pour soutenir l'idée d'une région de Savoie.

Mais pour le reste, les Savoyards parlent bien peu de ce grand dessein, qu'ils laissent au bon plaisir de quelques grands élus, seuls à s'enflammer pour en dire du mal ou du bien. «Etonnamment, les médias régionaux ont peu relayé notre thèse, constate Claude Barbier, coauteur d'un livre intitulé Région Savoie, Pourquoi-Comment. C'est une particularité française: il faut d'abord que les médias nationaux octroient leur blanc-seing au débat pour que ce dernier redescende à l'échelon des départements.»

Ainsi, sur proposition d'une association interdépartementale, ce sont deux députés, Michel Bouvard et Bernard Bosson, qui ont porté le projet à Paris. La suite échappe également aux petits élus: c'est l'ancien ministre Michel Barnier, président du Conseil général de Savoie, qui a pris sur lui de tirer sur la région Savoie. Il préfère sa propre idée, celle de fusionner les deux départements et de réduire le nombre de régions en France pour qu'elles disposent d'une taille suffisante au sein de l'Europe.

Mais que l'on ne s'y trompe pas: à Charbonnières, siège rhône-alpin du Conseil régional, l'évolution de la proposition d'une région Savoie est suivie avec attention. Selon un de ses pères, le député Michel Bouvard, la gauche pourrait, à l'Assemblée nationale, être favorable à cette nouvelle entité car elle permettrait de faire tomber Charles Million, président ex-UDF de Rhône-Alpes: si les conseillers régionaux savoyards et hauts-savoyards venaient à se retirer pour créer leur propre parlement, la gauche serait majoritaire dans ce qui resterait de la région Rhône-Alpes. A Charbonnières d'ailleurs, on ne s'y trompe pas. Selon un lieutenant du président du Conseil régional, Etienne Blanc, «si le projet passait, ce serait la preuve que l'on veut déboulonner Millon par tous les moyens». Dans des milieux plus larges, on pense également que le sort du président, maudit par ses anciens pairs, se joue sur cette question.

En attendant de connaître la position claire des maires – on sait, selon un sondage réalisé par le journal Le Messager avant le dépôt de la proposition de loi, qu'une grande majorité de la population approuve le projet – on peut déjà remarquer une divergence d'opinions entre la Savoie et la Haute-Savoie, cette dernière étant plus favorable au divorce d'avec la région Rhône-Alpes.

A cela plusieurs raisons. Tout d'abord, l'effet d'entraînement des leaders départementaux. Michel Barnier, président du Conseil général de Savoie, désapprouve le projet tandis que son homologue haut-savoyard le soutient. La proximité géographique est également importante, la Savoie étant davantage liée à Lyon et Grenoble que sa voisine. Enfin, assurent Christian Monteil, qui chapeaute les maires de Haute-Savoie, et Jean Blanc, président de la Fédération des maires de Savoie, la volonté de contrebalancer les effets de la Ligue savoisienne, implantée en Haute-Savoie, n'est pas étrangère à ces nuances.

Etonnamment, le clivage entre la droite et la gauche semble peu prononcé sur la question. Même si le projet a été lancé par des élus de droite, Jean-Jacques Queyranne, ancien prétendant socialiste à la présidence du Conseil régional, admet la légitimité du débat.

Les faveurs que l'indépendantiste Patrice Abeille a accordées à la gauche – son mouvement, en acceptant une alliance au Conseil régional, a permis à la gauche d'égaliser ses voix avec celles de la droite, Charles Millon n'assurant son élection à la présidence que grâce aux voix du Front national – ne sont sans doute pas étrangères aux propos de Jean-Jacques Queyranne, actuel ministre de l'Intérieur par intérim. Un ministre qui sera très certainement appelé à donner son point de vue sur la Région Savoie dans le cadre du débat national.

Collaboration: Robert Marmoz

Les sœurs de Solitude - Chapitre VIII. Femmes en lutte - Presses universitaires de Rennes
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Quand le monde était européen - La colonisation, ses partisans et ses détracteurs - Herodote.net

La pénétration des Européens en Afrique et en Asie (hormis les Indes) est très récente et remonte pour l'essentiel à la deuxième moitié du XIXe siècle. En Afrique subsaharienne, jusque-là, les difficultés d'accostage des navires, l'insalubrité des côtes infestées de moustiques et la pauvreté du continent les dissuadaient de s'aventurer dans l'intérieur des terres.

C'est ainsi que les conquêtes coloniales sont devenues un enjeu politique dans les années 1870. Elles suscitent dès le début de vifs débats dans les démocraties européennes, en France et en Grande-Bretagne en particulier, certains leur reprochant leur coût et d'autres y voyant un impératif national ou moral.

Les partisans de la colonisation se situaient en France plutôt à gauche de l'échiquier politique, en Angleterre plutôt à droite :
• Les « colonistes » français étaient mûs par l'ambition d'exporter les « valeurs universelles » de la Révolution, au besoin à la pointe des baïonnettes.
• Leurs homologues britanniques étaient quant à eux soucieux de consolider leurs comptoirs commerciaux et protéger leur commerce, fut-ce au prix d'une guerre comme la guerre de l'opium.

La colonisation en débat
– Apologie de la colonisation

En 1872, le Premier ministre britannique Benjamin Disraeli annonce au Crystal Palace (Londres) sa volonté de promouvoir l'empire anglais (« uphold the Empire of England », dit-il). La même année, alors que la France peine à se remettre de sa défaite dans la guerre franco-prussienne et de la perte de l'Alsace-Lorraine, le républicain de gauche Léon Gambetta lance à Angers : « Pour reprendre véritablement le rang qui lui appartient dans le monde, la France se doit de ne pas accepter le repliement sur elle-même. C'est par l'expansion, par le rayonnement dans la vie du dehors, par la place qu'on prend dans la vie générale de l'humanité que les nations persistent et qu'elles durent ; si cette vie s'arrêtait, c'en serait fait de la France ».

Ce propos trouve un écho en 1874 dans le livre à succès d'un jeune géographe de 31 ans, Paul Leroy-Beaulieu : De la colonisation chez les peuples modernes. L'auteur, qui est aussi le gendre de l'économiste saint-simonien Michel Chevalier, plaide avec passion pour la colonisation, en laquelle il croit voir l'outil de la puissance : « Un peuple qui colonise c'est un peuple qui jette les assises de sa grandeur dans l'avenir et de sa suprématie future. Toutes les forces vives de la nation colonisatrice sont accrues par ce débordement au-dehors de cette exubérante activité... »

Visionnaire comme il se doit, le poète Victor Hugo a plaidé avant quiconque pour la colonisation du monde. Dès le 21 août 1849, au Congrès de la Paix qu'il préside, il engage les Européens à unir leurs efforts pour apporter la civilisation à l'ensemble du monde, y compris l'Afrique et l'Asie : « Au lieu de se déchirer entre soi, on se répandrait pacifiquement sur l’univers ! Au lieu de faire des révolutions, on ferait des colonies ! Au lieu d’apporter la barbarie à la civilisation, on apporterait la civilisation à la barbarie ! » (note).

Il renouvelle son exhortation trente ans plus tard, joignant sa voix à celle de Gambetta : « Dieu offre l'Afrique à l'Europe. Prenez-la. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l'industrie ; non pour la conquête, mais pour la fraternité. Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez » (18 mai 1879). Mais à la différence du tribun ainsi que de Leroy-Beaulieu, ce n'est pas pour accroître la puissance de la nation qu'il en appelle à coloniser le reste du monde mais pour le bien des peuples colonisés eux-mêmes ! En cela il annonce déjà la « mission civilisatrice » revendiquée par Jules Ferry.

De ce moment-là, en tout cas, les États européens vont s'engager dans la « course au clocher » (dico) en Afrique et en Asie... mais sans que les citoyens s'y intéressent le moins du monde. L'Afrique noire, considérée comme une terre sans maître, fait l'objet d'un partage au cordeau à la Conférence de Berlin en 1885.

Les médicaments – Psycom – Santé Mentale Info
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Les antidépresseurs

Les antidépresseurs sont des médicaments psychotropes, principalement utilisés depuis les années 1960 dans le traitement de la dépression. Ils sont aussi utilisés dans le traitement de troubles anxieux, de douleurs chroniques, et de phases dépressives dans les troubles bipolaires.
Quels effets ? Quelles précautions ?

Le but du traitement de la dépression est de soulager la souffrance et la tristesse, de diminuer les conséquences physiques, psychiques et relationnelles, ainsi que le risque de suicide.

Quel que soit le niveau de dépression, la prise en charge repose en premier lieu sur un soutien psychologique qui peut être conduit par le médecin traitant, un ou une psychologue, un ou une psychiatre, pour les cas complexes et/ou sévères. Un soutien psychologique ou une psychothérapie suffit parfois à surmonter un épisode dépressif léger ou modéré.

Les médicaments antidépresseurs sont à envisager en cas de dépression sévère ou prolongée.

Tous les antidépresseurs peuvent causer des effets indésirables. La plupart sont peu gênants et apparaissent souvent en début de traitement. Certains effets indésirables sont graves, mais ils sont rares. Certains sont communs à tous les antidépresseurs, mais chaque groupe d’antidépresseurs a aussi des effets indésirables particuliers.

Sociocratie — Wikipédia

La sociocratie est un mode de gouvernance partagée qui permet à une organisation, quelle que soit sa taille, de fonctionner efficacement selon un mode auto-organisé caractérisé par des prises de décision distribuées sur l'ensemble de la structure. Son fondement moderne est issu des théories systémiques et date de 19701. La sociocratie s'appuie sur la liberté et la co-responsabilisation des acteurs. Dans une logique d'auto-organisation faisant confiance à l'humain, elle va mettre le pouvoir de l'intelligence collective au service du succès d'objectifs communs. Cette approche permet donc d’atteindre ensemble un objectif partagé, dans le respect des personnes, en préservant la diversité des points de vue et des apports de chacun, ceci en prenant appui sur des relations interpersonnelles de qualité.

La sociocratie utilise certaines techniques mises au point par son concepteur qui fondent son originalité, notamment l'élection sans candidat, et la prise de décision par consentement2. À la différence de la démocratie qui peut concerner un ensemble de personnes n'ayant aucune relation fonctionnelle entre elles, la sociocratie concerne des individus réunis par des objectifs au sein d'une organisation et qui ont donc des relations de plus grande proximité.

Définition : Conseillisme ou communisme de conseils

Conseillisme ou communisme de conseils

Définition du conseillisme ou communisme de conseils

Etymologie : du latin consilium, conseil, assemblée, avec le suffixe -isme, servant à former des mots correspondant à une attitude, un comportement, une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie.

Le conseillisme ou communisme de conseils désigne une théorie ainsi qu'une pratique adoptées par différents mouvements politiques, de manières parfois contradictoires, au début du XXe siècle.

L'origine et la référence de ces mouvements se trouvent, selon les luxemburgistes (Cf. Rosa Luxemburg), dans les conseils ouvriers, de paysans ou de communes qui se sont créés en Russie ("soviets") en 1905 et en 1917, en Allemagne lors de la Révolution de 1918-1919, en Italie avec l'expérience des conseils ouvriers de Turin (1919) et en Hongrie en 1956.

Les conseils ouvriers, qui sont une forme de démocratie directe, rassemblent l'ensemble des prolétaires. Le conseillisme se réclame d'une continuité du mouvement ouvrier et se caractérise souvent par :

  • un rejet des syndicats, considérés comme des organisations réformistes qui servent à canaliser les luttes sociales et non à les développer,
  • le refus de participer aux élections. Seule la lutte sociale permet d'obtenir des acquis sociaux.
  • l'absence de soutien aux luttes dites "de libération nationale".

Pour le conseillisme, ce sont les conseils ouvriers qui doivent diriger la révolution. Le communisme de conseils s'oppose donc au "communisme de parti" et en particulier aux conceptions de Lénine pour qui c'est le parti qui doit diriger la révolution et la société socialiste. Il rejette également les dérivés du léninisme : trotskisme, stalinisme, maoïsme, guevarisme, etc.). Ayant pour but une société sans classes, le communisme de conseils est résolument anticapitaliste.

Le conseillisme est parfois appelé "communisme de gauche".

Miguel Abensour, Cornelius Castoriadis. Un conseillisme français ? | Cairn.info
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Communisme de Parti et communisme de Conseils : l'exemple de la République de Weimar - Persée
La répartition des compétences entre collectivités après la loi NOTRe| vie-publique.fr
Compétences collectivités territoriales | Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires

Logement, action sociale, urbanisme, environnement, aménagement du territoire, développement économique, culture, sport, tourisme, mobilité… dans tous ces domaines, les collectivités disposent chacune de compétences différentes et complémentaires de celles de l’État.
Contexte et enjeux

Les collectivités territoriales sont des personnes morales de droit public distinctes de l’État qui bénéficient à ce titre d’une autonomie juridique et patrimoniale. Il y a trois niveaux de collectivités : les communes, les départements et les régions. Certaines collectivités bénéficient d’un statut particulier tant en métropole (collectivité de Corse) qu’en outre-mer (collectivités d’outre-mer).

Les collectivités territoriales s’administrent librement dans les conditions prévues par la loi. Elles possèdent à ce titre des compétences propres. Elles ne peuvent en revanche intervenir dans les domaines relevant exclusivement de l'État (édicter des lois et règlements, exercer des attributions juridictionnelles, compétences propres dans la conduite des relations internationales).

Les compétences des collectivités sont régies par plusieurs principes :

une collectivité ne peut pas exercer une tutelle sur une autre ;
les compétences des collectivités sont définies par le législateur et non par les collectivités elles-mêmes ;
conformément au principe de subsidiarité, « les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l'ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon » ;
les communes bénéficient de la clause de compétence générale : elles disposent ainsi d’une capacité d’intervention générale, dès qu'il existe un intérêt local, sans qu’il soit nécessaire que la loi procède à une énumération de ses attributions ;
les régions et les départements exercent, quant à eux, des compétences spécialisées organisées en blocs de compétences spécifiques ;
le principe de compétences partagées est maintenu dans certains domaines. Dans ce cas, la possibilité est donnée à une collectivité d’exercer le rôle de chef-de-file en coordonnant l’action publique sur le territoire concerné ;
les collectivités peuvent  déroger  à titre expérimental, et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l’exercice de leurs compétences.

Les compétences entre les niveaux de collectivités sont réparties comme suit :

Les communes bénéficient  de la clause de compétence générale leur permettant de régler par délibération toutes les affaires relevant de leur niveau. Les principales compétences exercées relèvent des domaines suivants : urbanisme, logement, environnement, gestion des écoles préélémentaires et élémentaires. Certaines de ses compétences sont obligatoirement exercées par un établissement public de coopération intercommunale ;
Les départements exercent principalement leur compétences dans les domaines suivants : action  sociale (enfance, personnes  handicapées, personnes âgées, revenu de solidarité active), infrastructures (ports, aérodromes, routes départementales), gestion des collèges, aide aux communes ;
Les régions exercent principalement leurs compétences dans les domaines suivants : développement économique, aménagement du territoire, transports non urbains, gestion des lycées, formation professionnelle.

Les trois niveaux de collectivités se partagent les compétences dans les domaines suivants : sport, tourisme, culture, promotion des langues régionales, éducation populaire.