Mensuel Shaarli
February, 2021
Article L121-8
Toute publicité qui met en comparaison des biens ou services en identifiant, implicitement ou explicitement, un concurrent ou des biens ou services offerts par un concurrent n'est licite que si :
1° Elle n'est pas trompeuse ou de nature à induire en erreur ;
2° Elle porte sur des biens ou services répondant aux mêmes besoins ou ayant le même objectif ;
3° Elle compare objectivement une ou plusieurs caractéristiques essentielles, pertinentes, vérifiables et représentatives de ces biens ou services, dont le prix peut faire partie.
Une pratique commerciale est agressive lorsque du fait de sollicitations répétées et insistantes ou de l'usage d'une contrainte physique ou morale, et compte tenu des circonstances qui l'entourent :
1° Elle altère ou est de nature à altérer de manière significative la liberté de choix d'un consommateur ;
2° Elle vicie ou est de nature à vicier le consentement d'un consommateur ;
3° Elle entrave l'exercice des droits contractuels d'un consommateur.
Afin de déterminer si une pratique commerciale recourt au harcèlement, à la contrainte, y compris la force physique, ou à une influence injustifiée, les éléments suivants sont pris en considération :
1° Le moment et l'endroit où la pratique est mise en œuvre, sa nature et sa persistance ;
2° Le recours à la menace physique ou verbale ;
3° L'exploitation, en connaissance de cause, par le professionnel, de tout malheur ou circonstance particulière d'une gravité propre à altérer le jugement du consommateur, dans le but d'influencer la décision du consommateur à l'égard du produit ;
4° Tout obstacle non contractuel important ou disproportionné imposé par le professionnel lorsque le consommateur souhaite faire valoir ses droits contractuels, et notamment celui de mettre fin au contrat ou de changer de produit ou de fournisseur ;
5° Toute menace d'action alors que cette action n'est pas légalement possible.
Servo’s mission is to provide an independent, modular, embeddable web engine, which allows developers to deliver content and applications using web standards.
Servo is written in Rust, and shares code with Mozilla Firefox and the wider Rust ecosystem. Since its creation in 2012, Servo has contributed to W3C/WHATWG web standards by reporting specification issues and submitting new cross-browser automated tests, and core team members have co-edited new standards that have been adopted by other browsers. As a result, the Servo project helps drive the entire web platform forward while building on a platform of reusable, modular technologies that implement web standards.
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Le droit de propriété est défini par l’article 544 du Code civil comme « le droit de jouir (c’est-à-dire profiter) et de disposer des choses de la manière de la plus absolue pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou les règlements ».
Le droit de propriété peut porter sur un bien meuble (une télévision par exemple), ou un bien immeuble (maison, bâtiment par exemple).
Ils sont partout. Et même s'ils n'appartiennent officiellement pas à la grande famille du vivant, l'étude des virus est une des dernières frontières dans l'exploration biologique de la Terre, tant leurs interactions avec les plantes, les animaux ou les bactéries sont importantes, au point qu'on les retrouve même dans le matériel génétique de ces organismes. Ils sont partout et l'on se souvient, au moment de la grande panique de la grippe A (H1N1) de 2009, de cette course aux masques de protection : parce que si on peut se laver les mains, nettoyer fréquemment les objets du quotidien, briquer les poignées de portes, il est un peu plus compliqué de récurer l'atmosphère. Mais pour répondre à la question "combien de virus inhale-t-on chaque minute ?", encore faudrait-il savoir quelles sont la taille et les caractéristiques de cette population invisible présente dans l'air qui nous entoure.
Peu de recherches ont été effectuées sur l'écologie microbienne de l'air, la manière dont les communautés virales évoluent au fil du temps et interagissent avec leur environnement. Notamment parce qu'il était jusqu'ici techniquement ardu de réaliser des comptages et des identifications fiables d'éléments inférieurs au micromètre. Avec l'avènement des technologies de la métagénomique, ces difficultés sont en train de s'atténuer. La métagénomique, c'est un procédé qui consiste à étudier le contenu d'un milieu naturel donné (un litre d'eau de mer, un échantillon de sol, de fèces humaines, etc.) à partir des génomes qu'on y trouve. Et donc, dans un article paru dans le numéro d'août du Journal of Virology, une équipe sud-coréenne vient de faire la première analyse métagénomique de l'atmosphère au niveau du sol.
Sachant que les conditions extérieures (comme la température, l'humidité, la luminosité mais aussi l'exploitation du terrain par l'homme) peuvent influer sur les virus, ces chercheurs ont, plusieurs mois durant, travaillé sur trois sites différents : un quartier résidentiel de Séoul, une forêt et un complexe industriel. Leur expérimentation consistait à capturer, dans un piège constitué d'une sorte de filtre liquide, tous les éléments inférieurs au micromètre, à les nettoyer, à en extraire l'ADN et à comparer les séquences obtenues avec des banques de données virales. Résultat : dans un mètre cube d'air, on trouve entre 1,7 et 40 millions de virus ! Pour les bactéries, la fourchette est plus basse : entre 860 000 et 11 millions d'individus par mètre cube. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, la largeur des fourchettes n'est pas liée aux sites de collecte mais aux saisons auxquelles les relevés ont été effectués. Le nombre de virus présents dans l'atmosphère a monté pendant l'hiver, atteignant un pic en janvier, et a ensuite chuté à l'approche du printemps.
Pour répondre à la question qui fait le titre de ce billet, il faut savoir qu'au repos, un adulte pompe en moyenne 10 litres d'air par minute (cela peut être bien supérieur lors d'un effort avec, par exemple, 50 litres lors d'un footing). Si l'on reprend les chiffres de l'étude, on s'aperçoit qu'à chaque minute qui passe, entre 17 000 et 400 000 virus pénètrent dans nos poumons. De quoi pousser un hypocondriaque à cesser de respirer... Ou, en tout cas, à bouger le moins possible : la ventilation augmentant avec l'effort physique, on peut facilement inhaler 2 millions de virus à la minute lors d'un footing.
Ceci dit, ces chiffres ne constituent finalement pas l'aspect le plus impressionnant de cet article, scientifiquement parlant. Les chercheurs sud-coréens ont identifié une douzaine de familles de virus, avec une bonne proportion de Geminiviridae, ce qui est plutôt logique étant donné que ces derniers provoquent de nombreuses maladies de plantes et que, pour cette étude, l'essentiel de la collecte s'est faite en été. Mais en réalité, les plus nombreux des virus, et de loin, étaient... des inconnus. Plus de la moitié des séquences génétiques analysées ne figuraient dans aucune base de données, l'essentiel étant des virus à simple branche d'ADN, comme les Geminiviridae. Ce qui fait conclure aux auteurs de l'étude que l'atmosphère est un réservoir de virus encore largement inexploré et qu'il serait temps de s'y intéresser, notamment pour identifier des entités susceptibles de s'attaquer aux cultures... et aux hommes.
Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)
Sont réputées agressives au sens de l'article L. 121-6 les pratiques commerciales qui ont pour objet :
1° De donner au consommateur l'impression qu'il ne pourra quitter les lieux avant qu'un contrat n'ait été conclu ;
2° D'effectuer des visites personnelles au domicile du consommateur, en ignorant sa demande de voir le professionnel quitter les lieux ou de ne pas y revenir, sauf si la législation nationale l'y autorise pour assurer l'exécution d'une obligation contractuelle ;
3° De se livrer à des sollicitations répétées et non souhaitées par téléphone, télécopieur, courrier électronique ou tout autre outil de communication à distance ;
4° D'obliger un consommateur qui souhaite demander une indemnité au titre d'une police d'assurance à produire des documents qui ne peuvent raisonnablement être considérés comme pertinents pour établir la validité de la demande ou s'abstenir systématiquement de répondre à des correspondances pertinentes, dans le but de dissuader ce consommateur d'exercer ses droits contractuels ;
5° Dans une publicité, d'inciter directement les enfants à acheter ou à persuader leurs parents ou d'autres adultes de leur acheter le produit faisant l'objet de la publicité ;
6° D'informer explicitement le consommateur que s'il n'achète pas le produit ou le service, l'emploi ou les moyens d'existence du professionnel seront menacés ;
7° De donner l'impression que le consommateur a déjà gagné, gagnera ou gagnera en accomplissant tel acte un prix ou un autre avantage équivalent, alors que, en fait :
-soit il n'existe pas de prix ou autre avantage équivalent ;
-soit l'accomplissement d'une action en rapport avec la demande du prix ou autre avantage équivalent est subordonné à l'obligation pour le consommateur de verser de l'argent ou de supporter un coût.
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Qu’est-ce que l’abus de faiblesse ?
C'est une pratique commerciale qui consiste à solliciter le consommateur afin de lui faire souscrire un contrat (souvent lors d'un démarchage à domicile), en abusant de la situation de faiblesse ou d'ignorance de la personne.
Qu’est-ce qu’un état de faiblesse ?
Sont concernés les consommateurs en situation de faiblesse ou d’ignorance c’est-à-dire les personnes qui ne sont pas en mesure d'apprécier la portée des engagements qu'elles prennent ou de déceler les ruses ou artifices employés pour les convaincre ou qui font apparaître qu’elles ont été soumises à une contrainte.
Cet état peut résulter, notamment, d'un âge avancé, d'un mauvais état de santé, d'une mauvaise compréhension de la langue française.
L’abus de faiblesse peut aussi être constitué par une vulnérabilité "momentanée" du consommateur, compte tenu des circonstances particulières (par exemple dans une situation d'urgence).
L'engagement doit avoir été obtenu dans l'une des circonstances suivantes :
visite à domicile,
à la suite d'un démarchage par téléphone ou télécopie ;
à la suite d'une offre effectuée à domicile sous forme de sollicitation personnalisée à se rendre sur un lieu de vente, assortie d'avantages particuliers (cadeaux, espérances de gains, remises, etc.) ;
à l'occasion de réunions ou d'excursions organisées par l'auteur de l'abus de faiblesse ou à son profit ;
lorsque la transaction a été faite dans des lieux non destinés à la commercialisation du bien ou du service proposé, ou dans le cadre de foires ou de salons ;
lorsque la transaction a été conclue dans une situation d'urgence sauf si le consommateur avait la possibilité de consulter préalablement une personne qualifiée.
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Une plateforme sans commission
Héritière des valeurs du covoiturage libre, Mobicoop est un service de covoiturage gratuit, c'est-à-dire que le site ne prélève aucune commission sur les trajets, et c’est aussi sans publicité ! Les trajets sont donc moins chers pour les covoitureurs qui en partagent les frais.
Un logiciel libre
La liberté numérique est au cœur des valeurs de Mobicoop. En faisant le choix de produire un site entièrement en logiciel libre nous garantissons ainsi la souveraineté numérique de tous les usagers du covoiturage et la protection des données. Chacun peut contribuer au code source et faire de la mobilité partagée un bien commun.
La coopérative du covoiturage
Mobicoop est une coopérative, la plateforme appartient donc à ses sociétaires dans la logique 1 sociétaire = 1 voix. Ce statut permet une gouvernance ouverte entre sociétaires, salariés, utilisateurs de la plateforme et clients. Toutefois il n’est pas obligatoire d’être sociétaire pour utiliser le service de covoiturage.
Le management, du nazisme à la mondialisation, ou l’art de produire le consentement et l’illusion d’autonomie chez des sujets aliénés. S’il ne dresse pas un réquisitoire contre le management et s’il ne dit pas non plus qu’il s’agit d’une invention du IIIe Reich, Johann Chapoutot, notre invité, souligne une continuité entre les techniques d’organisation du régime nazi et celles que l’on retrouve aujourd’hui au sein de l’entreprise, en atteste la condamnation récente de l’entreprise France Télécom et de ses trois ex-dirigeants pour "harcèlement moral institutionnel".
YunoHost est un système d’exploitation qui vise à simplifier autant que possible l'administration d'un serveur pour ainsi démocratiser l’auto-hébergement tout en restant fiable, sécurisé, éthique et léger. C'est un projet de logiciel libre maintenu exclusivement par des bénévoles. Techniquement, il peut être vu comme une distribution basée sur Debian GNU/Linux et peut s'installer sur de nombreux types de matériel.
Microsoft est devenue le partenaire de l'Éducation nationale, et Google le parrain de la Grande École du Numérique. La société de Big Data Palantir, proche des services secrets américains, a conclu un contrat avec la DGSI (et peut-être la DGSE ?), et elle est également présente chez Airbus. Enfin, à l'échelon des collectivités territoriales, les régions vont s'appuyer sur Facebook pour « la formation au numérique ».
informations sur les piratages actuels, pour justifier la mise en place de technologie décentralisée et contrôlée par les citoyens directement.
Planète de virus,de Carl Zimmer.Éditions Belin, 126 pages, 16 euros.
Les virus ont été découverts aux Pays-Bas vers 1800, à l’occasion d’une maladie dévastant les cultures de tabac, produisant une mosaïque de taches jaunes sur les feuilles. La sève des plants malades contenait un agent infectieux plus petit qu’une bactérie. En 1935, Stanley (1) réussit à cristalliser l’agent infectieux ; en 1939, le « virus de la mosaïque du tabac » fut observé au microscope électronique sous forme de bâtonnets de 300 nanomètres de long.
De nombreux virus infectieux pour l’homme ont été découverts : rhinovirus des rhumes, virus de la poliomyélite, des oreillons, de la grippe, de la variole, papillomavirus du cancer du col de l’utérus, VIH (virus de l’immunodéficience humaine) donnant le sida. Les derniers virus détectés sont terribles : virus Ebola, du chikungunya, de la grippe aviaire, etc. Nombre de ces virus sont passés des animaux (chimpanzés, oiseaux) à l’homme. Des vaccins ont pu être produits contre certains virus (polio, variole, etc.). Les virus sont intermédiaires entre le vivant et le non-vivant : cristallisables, ils contiennent quelques protéines et un seul acide nucléique, ARN ou ADN (2), au lieu des deux contenus dans toutes les cellules. Parasites obligatoires, les virus intègrent leur ADN (ou une copie ADN de leur ARN) dans les chromosomes d’ADN de la cellule hôte, ce qui la force à synthétiser 100 virus fils. À la fin, la cellule parasitée éclate et les virus fils propagent la contagion.
En 1917, François d’Hérelle découvre les virus (bactério)phages parasites de bactéries. Un « phage » peut rester silencieux dans la bactérie parasitée pendant 30 générations, puis une bactérie descendante éclate. L’ADN viral peut aussi s’intégrer de façon permanente dans une cellule ; ainsi l’ADN humain contient 8 % de gènes viraux. Les virus sont des agents de l’évolution, transportant des gènes d’un animal à l’autre. Les virus se trouvent dans tous les milieux, des eaux glacées aux milieux tropicaux : il y a plus de virus sur Terre que d’étoiles dans l’Univers.
Le virologue français Patrick Forterre postule que les virus à ARN, apparus il y a 3,5 milliards d’années, auraient grandi (comme les virus géants de 1 500 nanomètres aujourd’hui connus) puis auraient synthétisé de l’ADN pour se protéger contre les attaques d’autres virus. Ainsi seraient nées les premières cellules.
(1) Biochimiste et virologue américain, colauréat avec J. H. Northrop de la moitié du prix Nobel de chimie de 1946.(2) ADN pour acide désoxyribonucléique et ARN pour acide ribonucléique.