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Une turbine hydraulique pour toutes les rivières | Les Echos
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L’ingénieur tchèque Miroslav Sedláček a conçu une turbine hydraulique qui produit de l’électricité à partir de cours d’eau à très faible débit. Une invention qui ouvre l’accès à de nouvelles sources d’énergie. Il est finaliste du Prix de l’inventeur européen dans la catégorie « Recherche ».

La turbine de l’ingénieur tchèque Miroslav Sedláček pourrait apporter de l’eau au moulin de l’énergie hydraulique. Au sein de l’Union Européenne, l’hydroélectricité ne représente que 3 % du mix énergétique total. Une faiblesse due en grande partie à la dimension limitée des ressources exploitables par les turbines classiques. Mais avec la turbine inventée par Miroslav Sedláček, les petits ruisseaux font les grande rivières. Cette invention permet de produire de l’électricité à partir de cours d’eau à faible débit, donnant ainsi accès à des sources d’énergie jusqu’ici inexploitées.

L’idée d’utiliser l’énergie cinétique de l’eau pour créer de l’électricité remonte aux années 1880. Les premières dynamos à pales sont alors immergées dans les rivières à débit rapide. Ces dynamos classiques présentent l’avantage de produire de l’électricité sans émissions polluantes. Mais leur application est limitée aux ressources aquatiques constituées par les courants à haut débit, les dénivelés ou les chutes d’eaux, qui, seuls offrent une force suffisante pour l’électricité.
Invention d’une turbine hydraulique rotative

Pour affronter le problème, Miroslav Sedláček a retenu le principe du vortex, ou tourbillon, qui permet d’accroître la vitesse du courant de façon exponentielle. Une technique qu’il connaît bien. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur à l’École supérieure d’économie de Prague en 1976, Miroslav Sedláček a consacré ses recherches à l’exploitation de l’énergie hydrodynamique, ciblant en particulier le principe du vortex.

La technique : au lieu d’utiliser des pales immergées dans l’eau, sa turbine prend la forme d’un bidon de la taille d’un four à micro-ondes, flottant comme une bouée à la surface de l’eau. La partie immergée de la turbine canalise la circulation naturelle de l’eau à l’intérieur d’un puits (ou stator) arrondi, créant une pression ascendante avec une succion croissante en vertu du principe du vortex. À l’intérieur du stator, l’énergie tourbillonnaire fait tourner un rotor concave fixé à l’arbre du générateur qui convertit l’énergie due à la rotation de l’eau en énergie électrique. D’où le terme de turbine hydraulique rotative.
Un potentiel de développement de l’énergie hydraulique

« Ce nouveau principe hydrodynamique est simple et nous permet de tirer profit de la force de l’eau par des moyens simples », explique l’ingénieur. Ainsi, même dans un cours d’eau modeste, cette turbine peut générer suffisamment d’électricité pour alimenter une petite maison avec une performance de 100 à 400 watts. Elle fonctionne idéalement avec des débits allant de 22 à 250 litres par seconde, mais peut déjà fournir des résultats dans des courants ne dépassant pas 2 litres par seconde.

La turbine hydraulique rotative de Miroslav Sedláček permet d’élargir ses applications à de nombreuses sources énergétiques auparavant inexploitées, telles les marées ou les ruisseaux. Une turbine aux dimensions modestes produit assez d’électricité pour subvenir aux besoins de cinq familles européennes ou d’un village entier en Afrique. Un atout considérable pour les pays en voie de développement, où l’électricité reste chère ou inaccessible.

L’invention pourrait contribuer fortement au développement de l’énergie hydroélectrique dans le monde. Les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique) représentent actuellement 15,3 % de la production énergétique brute de l’UE. L’objectif est d’atteindre 20 % en 2020.

Les principaux types de turbine - Centrale Hydroelectrique et Moulin-Ferme de Wanlin
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Île de La Réunion : 20 Décembre 1848 SARDA GARRIGA. (Le DISCOURS de l'humiliation) Décryptage - Bondamanjak
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20 décembre 1848 : l’abolition de l’esclavage à la Réunion | Société de plantation, histoire et mémoires de l’esclavage à La Réunion

20 décembre 1848 : l’abolition de l’esclavage à la Réunion
Une voie spécifique vers la « Liberté générale » ?

Les îles françaises de l’océan Indien ont connu une voie vers la Liberté générale sensiblement différente de celle suivie par les colonies américaines : la Guadeloupe, Saint-Domingue et la Guyane ont connu de 1793-1794 à 1802 l’histoire tourmentée de l’abolition révolutionnaire de l’esclavage, imposée d’abord par l’insurrection victorieuse des esclaves de Saint-Domingue commencée fin août 1791.

La Martinique n’a certes pas connu cette première abolition, mais ce fut l’occupation anglaise de l’île qui y empêcha l’application de la « loi française ». Cette première abolition de l’esclavage a été annulée en 1802 par le rétablissement imposé par Bonaparte par une violente guerre de reconquête en Guadeloupe ; mais l’échec a été total à Saint-Domingue, la colonie ayant proclamé son indépendance le 1er janvier 1804, après la capitulation des troupes françaises à Vertières le 18 novembre 1803.

Dans l’océan Indien il en fut tout autrement : la première abolition de l’esclavage, votée par la convention nationale le 16 pluviôse an II (4 février 1794), ne fut pas appliquée et l’esclavage y fut maintenu dans son intégralité pendant la période révolutionnaire. Pourtant, à la différence de la Martinique, ces îles françaises n’ont pas connu d’occupation étrangère, même si les routes maritimes de l’océan ont été presque entièrement sous contrôle des flottes britanniques. Les causes de cette non-application de la loi abolitionniste sont internes, propres au système esclavagiste de cette zone.

Tout d’abord, à la différence des Antilles, le système plantationnaire était moins généralisé : il s’est mis en place au fil des premières décennies du 18e siècle, sur des domaines de taille modeste, même si de grandes habitations se sont lentement développées. Ainsi, la concentration des terres et par conséquent des esclaves mis au travail a-t-elle été moindre [1] . Le sucre, dont la culture intensive a toujours été intrinsèquement liée à l’essor de l’esclavage de masse, a connu un essor relativement tardif au profit du café, moins « dévoreur d’hommes ». L’esclavage a certes été présent dès les premières implantations agricoles, mais son caractère massif a été beaucoup moins violent qu’aux îles d’Amérique [2] .

De cette particularité, qu’il ne faut pas idéaliser [3] , découle une autre donnée importante : l’esclavage a naturellement connu, là comme partout, de multiples formes de refus de la part des victimes, mais il n’y eut pas de révoltes de grande ampleur ni de marronnage endémique. L’insurrection de 1811 à Saint-Leu étant en quelque sorte une exception [4] , même si elle est révélatrice de tensions permanentes dans l’univers des plantations à esclaves [5] . Les résistances à la mise en esclavage se sont avant tout manifestées par des voies moins spectaculaires : maintien de pratiques culturelles issues des terres d’origine des captifs : Madagascar, l’Afrique orientale, les Comores, l’Inde. Contes, musiques, danses, pratiques religieuses plus ou moins mêlées aux rites catholiques [6] … Ainsi, une culture propre à cette société esclavagiste réunionnaise s’est elle mise en place et la non-abolition révolutionnaire de 1794 n’a pu que renforcer cette spécificité. L’absence à la Réunion du fait majeur qu’a constitué pour le monde colonial antillais l’abolition révolutionnaire suivi de l’indépendance d’Haïti a également pour conséquence que là il n’y eut pas la violence du rétablissement de l’esclavage en 1802.

Entre le début du 19e siècle et l’abolition française de 1848, le monde colonial de l’océan Indien a connu deux mutations majeures qui ont profondément marqué les pratiques esclavagistes.

D’abord ce fut l’interdiction de la traite négrière : d’abord imposée par l’Angleterre en 1807, puis étendue à toutes les puissances présentes par un Acte additionnel au Congrès de Vienne en 1815 : la Réunion, désormais seule colonie française de la région, ne pouvait ignorer cette nouvelle donne. L’importation de nouveaux esclaves ne pouvait être que « clandestine », et illégale au regard du droit international, même si elle a pu longtemps se poursuivre.

Ensuite, seconde mutation majeure, l’Angleterre prononça l’abolition de l’esclavage dans ses colonies en 1833. L’océan Indien colonial d’alors étant entièrement britannique, la Réunion restait ainsi seule terre esclavagiste dans la zone.

Ces deux données ne doivent être perdues de vue pour expliquer le processus « pacifique »de 1848. Certes les colons français de la Réunion restaient fortement attachés à la pratique de l’esclavage qu’ils considéraient comme impérieusement nécessaire au travail sur leurs plantations, mais conscients du contexte local et international, pouvaient ils, comme entre 1794 et 1802, faire obstacle à une loi d’abolition votée à Paris ? De leur côté, les esclaves n’étaient pas dans une dynamique pré-insurrectionnelle. En Martinique l’abolition a été anticipée face à une révolte d’esclaves survenue au Carbet : le décret du 27 avril était certes connu dans l’île, mais toute attente du délai de deux mois prescrit par le gouvernement risquait de précipiter l’insurrection générale tant redoutée. L’abolition effective dès le 22 mai 1848 a pu ainsi être interprétée comme une abolition imposée par la révolte et non comme une « liberté octroyée » depuis Paris.

A la Réunion le processus de « sortie » de l’esclavage est, à l’opposé, resté dans le cadre prévu par le Gouvernement provisoire.

Joseph Napoléon Sarda, dit Sarda-Garriga, a été nommé « Commissaire général de la République » pour la Réunion avec pour mission explicite de mettre en application le décret du 27 avril 1848, abolissant immédiatement l’esclavage dans toutes les colonies françaises.

Il arriva, après un long périple, dans l’île le 13 octobre. A cette date l’abolition était déjà appliquée dans les colonies américaines. Malgré les pressions des colons qui demandèrent un sursis de quelques mois, Sarda-Garriga appliqua à la lettre ses instructions : il promulgua le décret le 18 octobre, applicable deux mois plus tard, conformément aux instructions officielles. Ce délai sera scrupuleusement respecté, aucune abolition anticipée ne sera auto-proclamée sur l’île ; la mise en place d’une nouvelle législation du travail sera esquissée, prévoyant l’obligation d’un contrat de travail pour les « nouveaux libres », liant le maître et « l’engagé ». C’était prévenir les risques de désorganisation de la production, notamment sucrière, par la désertion des anciens esclaves brusquement proclamés « libres ». Déjà, en 1793 lors de la première abolition à Saint-Domingue, Sonthonax avait lui aussi prévu une forme de « travail obligatoire » pour les nouveaux libres … l’expérience avait été retenue.

Le délai de deux mois achevé, Sarda-Garriga mit en application l’abolition générale de l’esclavage le 20 décembre 1848 par une proclamation solennelle, commencée par cette phrase : « Mes amis, les décrets de la République française sont exécutés : vous êtes libres. Tous égaux devant la loi, vous n’avez autour de vous que des frères. La liberté, vous le savez, vous impose des obligations. Soyez dignes d’elle, en montrant à la France et au monde qu’elle est inséparable de l’ordre et du travail … »

Ainsi l’ordre légal fut-il respecté jusqu’au dernier moment, aucune abolition anticipée n’ayant été proclamée. Les structures profondes de la société coloniale n’avaient pas ouvert la voie à une issue insurrectionnelle.

Le tableau emblématique d ’Albert Garreau, qui était présent à la cérémonie du 20 décembre, composé en 1849, se veut le parfait reflet de cette « abolition par la loi » : Sarda-Garriga tient d’une main le texte officiel libérant les esclaves immédiatement et de l’autre main il montre les instruments de travail, soulignant que la liberté nouvelle n’était pas l’oisiveté … Face à lui, les « nouveaux libres », hommes et femmes, se prosternent en signe de reconnaissance et d’acceptation de cet acte républicain venu de Paris … Ainsi, à la Réunion, la légalité voulue par le Gouvernement provisoire issu de la Révolution parisienne de février fut-elle strictement respectée. C’était bien une « abolition octroyée » et non le fruit d’une insurrection armée. Le schéma idéalisé aux Antilles n’avait pas été suivi dans l’océan Indien.