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Retrouvez de nombreux lieux de résistance écologistes, de mouvements sociaux et politiques, de projets d'utopies concrètes, autogérés et solidaires à travers le monde. [Déjà plus de 159 lieux répertoriés dans le monde!] Les maison vertes représentent les éco-villages, communautés, woofings, centres sociaux, squats. Les tentes vertes représentent les ZAD et occupations écologistes. Les soleils représentent les écovillages. Les flammes rouges représentent les luttes en cours (telles celles contre la TAV, contre le nucléaire, pour le droit au logement) Les volcans représentent centrales nucléaires et centre d'enfouissement. Les poing levés représentent des luttes politiques -> Pour certains lieux indiqués, il est recommandé de prendre contact avant de s'y rendre. A lire: - Les sentiers de l'Utopie, livre de John Jordan et Isabelle Frémeaux: http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article - Le livre "Eurotopia : living in community"
depuis décembre 2021
La Savoie est un État souverain dont le Souverain est le peuple.
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Au nom du Créateur,
Au nom de la Souveraineté, socle de la Savoie
Sous le regard de nos ancêtres, qui continuent à guider nos pas
Pour l’avènement d’une nouvelle société
Pour l’intérêt commun et la reconnaissance de nos droits fondamentaux
Le peuple Souverain de Savoie
Conscient de la Loi Naturelle, de sa responsabilité envers la Création et du respect du Vivant
Dans l’esprit de paix, de justice, d’équité et de prospérité pour tous
Déterminé à vivre ensemble sa diversité, dans le respect de l’autre
Conscient des acquis communs et dans la préservation de son histoire millénaire
Assumant sa responsabilité envers les générations futures
Sachant que seul est libre qui use de sa liberté
Afin que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres
Le peuple de Savoie proclamera sa Constitution à venir en tenant compte de sa propre histoire marquée par la Royale Constitution Sardes, celles de 1731 & 1770 ainsi que du Code Civil du Royaume de Sardaigne de 1844.
Charte des Nations Unies, Chapitre XI:
Déclaration relative aux territoires non autonomes
Article 73
Les Membres des Nations Unies qui ont ou qui assument la responsabilité d'administrer des territoires dont les populations ne s'administrent pas encore complètement elles-mêmes reconnaissent le principe de la primauté des intérêts des habitants de ces territoires. Ils acceptent comme une mission sacrée l'obligation de favoriser dans toute la mesure possible leur prospérité, dans le cadre du système de paix et de sécurité internationales établi par la présente Charte et, à cette fin :
d'assurer, en respectant la culture des populations en question, leur progrès politique, économique et social, ainsi que le développement de leur instruction, de les traiter avec équité et de les protéger contre les abus;
de développer leur capacité de s'administrer elles-mêmes, de tenir compte des aspirations politiques des populations et de les aider dans le développement progressif de leurs libres institutions politiques, dans la mesure appropriée aux conditions particulières de chaque territoire et de ses populations et à leurs degrés variables de développement;
d'affermir la paix et la sécurité internationales;
de favoriser des mesures constructives de développement, d'encourager des travaux de recherche, de coopérer entre eux et, quand les circonstances s'y prêteront, avec les organismes internationaux spécialisés, en vue d'atteindre effectivement les buts sociaux, économiques et scientifiques énoncés au présent Article;
de communiquer régulièrement au Secrétaire général, à titre d'information, sous réserve des exigences de la sécurité et de considérations d'ordre constitutionnel, des renseignements statistiques et autres de nature technique relatifs aux conditions économiques, sociales et de l'instruction dans les territoires dont ils sont respectivement responsables, autres que ceux auxquels s'appliquent les Chapitres XII et XIII.
Article 74
Les Membres de l'Organisation reconnaissent aussi que leur politique doit être fondée, autant dans les territoires auxquels s'applique le présent Chapitre que dans leurs territoires métropolitains, sur le principe général du bon voisinage dans le domaine social, économique et commercial, compte tenu des intérêts et de la prospérité du reste du monde.
Signé à Turin
24 mars 1860
Au nom de la Très Sainte et indivisible Trinité, Sa Majesté l'Empereur des Français ayant exposé les considérations qui, par suite des changements intervenus dans les relations territoriales entre la France et la Sardaigne, lui ont fait désirer l'annexion (réunion) de la Savoie et de l'arrondissement de Nice (circondario di Nizza) à la France, et Sa Majesté le Roi de Sardaigne s'étant montré disposé à y adhérer, leurs dites Majestés ont décidé de conclure un traité à cet effet, et ont nommé pour leurs plénipotentiaires : Sa Majesté l'Empereur des Français, le Baron de Talleyrand Périgord [...] et M. Benedetti [...] ; et Sa Majesté le Roi de Sardaigne, Son Excellence le Comte Camille Benso de Cavour [...], et son Excellence le Chevalier Charles Louis Farini [...] qui, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs en bonne et due forme, sont convenus des articles suivants :–
Art. 1.Sa Majesté le Roi de Sardaigne consent à l'annexion (réunion) de la Savoie et de l'arrondissement de Nice (circondario di Nizza) à la France, et renonce pour lui-même et tous ses descendants et successeurs à ses droits et prétentions sur lesdits territoires. Il est convenu entre Leurs Majestés que cette réunion se fera sans aucune contrainte sur la volonté des populations, et que les Gouvernements de l'Empereur des Français et du Roi de Sardaigne se concerteront dans le plus bref délai sur le meilleur moyen d'apprécier et de constater (constater) les manifestations de cette volonté.
Art. 2. Il est entendu également que Sa Majesté le Roi de Sardaigne ne pourra céder les parties neutralisées de la Savoie qu'aux conditions où il les possède lui-même, et qu'il appartiendra à Sa Majesté l'Empereur des Français de s'entendre à ce sujet aussi bien avec les Puissances représentées au Congrès de Vienne qu'avec la Confédération helvétique, et de leur donner les garanties qui résultent des stipulations visées dans le présent article.
Art. 3. Une commission mixte déterminera, dans un esprit d'équité, les frontières des deux Etats, compte tenu de la configuration des montagnes et de la nécessité de la défense.
Art. 4. Une ou plusieurs commissions mixtes seront chargées d'examiner et de résoudre, dans un bref délai, les diverses questions incidentes auxquelles l'annexion donnera lieu, telles que la décision de la contribution de la Savoie et de l'arrondissement de Nice à la dette publique de la Sardaigne, et l'exécution des obligations résultant des contrats passés avec le Gouvernement sarde, qui s'engage cependant à terminer lui-même les travaux commencés pour le percement d'un tunnel dans les Alpes (Mont Cénia).
Art. 5. Le Gouvernement français tiendra compte, à l'égard des fonctionnaires de l'ordre civil et militaire appartenant par leur naissance à la province de Savoie, ou à l'arrondissement de Nice, et qui deviendront sujets français, des droits qu'ils auront acquis par les services rendus au Gouvernement sarde ; ils jouiront surtout des avantages des nominations à vie dans la magistrature et des garanties assurées à l'armée.
Art. 6. Les sujets sardes originaires de Savoie, ou de l'arrondissement de Nice, ou domiciliés effectivement dans ces provinces, qui voudraient conserver la nationalité sarde, jouiront pendant le délai d'un an, à dater de l'échange des ratifications, et en vertu d'une déclaration préalable faite aux autorités compétentes, de la faculté de déplacer leur domicile en Italie, et de s'y établir, auquel cas leurs qualités de citoyens sardes leur resteront. Ils seront libres de garder leur propriété foncière située sur le territoire annexé à la France.
Art. 7. Pour la Sardaigne, le présent traité deviendra loi dès que la sanction législative nécessaire aura été donnée par le Parlement.
Art. 8. Le présent traité sera ratifié et les ratifications échangées à Turin dans le délai de dix jours, ou plus tôt si possible.
En foi de quoi les plénipotentiaires respectifs l'ont signé et y ont apposé leurs cachets.
Fait en double exemplaire à Turin, le 24 du mois de mars de l'an de grâce 1860.
Des indépendantistes proclament l’existence d’un Etat de Savoie
Vendredi 27 octobre, à Chambéry, le « gouvernement de l’Etat de Savoie » a déclaré l’indépendance de la Savoie. Un « événement historique » selon les quelques indépendantistes savoyards ayant participé à cette déclaration.
L’indépendantisme existe aussi en Pays de Savoie.
L’indépendantisme existe aussi en Pays de Savoie. - Flickr
Par Clara Rigoli
Journaliste web
Publié: 3 Novembre 2023 à 16h11
Temps de lecture: 2 min
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« Le peuple de Savoie et sa nation sont de retour sur la scène internationale et dans le concert des nations par sa déclaration d’indépendance. » Voici ce qu’ont déclaré les indépendantistes savoyards vendredi 27 octobre dernier. Selon la déclaration officielle, cette nation souveraine autoproclamée inclurait les historiques territoires de la Savoie et du comté de Nice. A Chambéry, « capitale historique et spirituelle de la Savoie », les indépendantistes revendiquent « la fin de la colonisation française », considérant que le traité d’annexion de la Savoie à la France signé en 1860 ne serait plus valable.
Une réaction d’Emmanuel Macron ?
Si la déclaration n’a pas fait réagir Emmanuel Macron, président de la République, elle n’a pas manqué de provoquer les foudres du parti bonapartiste L’Appel au peuple, qui dénonce fermement cette indépendance autoproclamée. Les Bonapartistes critiquent également le manque de réaction du gouvernement face à la mise en danger de « la République une et indivisible ». Remonté contre les groupes savoisiens appelant à l’indépendance, L’Appel au peuple demande que ces « groupuscules séparatistes » soient « dissous » et que « leurs dirigeants soient mis hors d’état de nuire sur le champ ».
Quitter la région Rhône-Alpes? Les Savoyards attendent le débat national pour en discuter - Le Temps
Quitter la région Rhône-Alpes? Les Savoyards attendent le débat national pour en discuter
Après la proposition de constituer en région autonome les départements de Savoie et de Haute-Savoie, seules les personnalités politiques les plus influentes se déterminent. Mais l'Assemblée nationale est sur le point de s'emparer de la question
Alexandra Deruaz,
Publié le 09 novembre 1998 à 01:00.
Indépendance de la Savoie, fusion des départements savoyards et hauts-savoyards, création d'une région Savoie détachée de Rhône-Alpes: au risque d'être un peu perdus et dépassés par des intérêts parfois politiciens, nos voisins ne manquent pas de projets d'avenir. Mais ils laissent leurs élus s'en occuper. Si aucune des trois propositions n'est nouvelle, le divorce des deux départements de Savoie et de Haute-Savoie d'avec leur région de tutelle gagne aujourd'hui en actualité (Le Temps du 29 octobre).
D'ici quinze jours, si tout se passe comme prévu, une proposition de loi allant dans ce sens sera discutée à l'Assemblée nationale qui planche sur la révision du mode de scrutin régional. Une réforme proposée pour éviter les déchirements qui ont suivi les élections du printemps dernier, au cours desquels le Front national a notablement accentué sa présence dans les parlements régionaux.
Dans la perspective de ces travaux nationaux, une discussion a bien eu lieu samedi en Haute-Savoie à l'initiative de deux maires soucieux de pallier la carence d'information des élus locaux. Et une pétition circulera dans les deux départements pour soutenir l'idée d'une région de Savoie.
Mais pour le reste, les Savoyards parlent bien peu de ce grand dessein, qu'ils laissent au bon plaisir de quelques grands élus, seuls à s'enflammer pour en dire du mal ou du bien. «Etonnamment, les médias régionaux ont peu relayé notre thèse, constate Claude Barbier, coauteur d'un livre intitulé Région Savoie, Pourquoi-Comment. C'est une particularité française: il faut d'abord que les médias nationaux octroient leur blanc-seing au débat pour que ce dernier redescende à l'échelon des départements.»
Ainsi, sur proposition d'une association interdépartementale, ce sont deux députés, Michel Bouvard et Bernard Bosson, qui ont porté le projet à Paris. La suite échappe également aux petits élus: c'est l'ancien ministre Michel Barnier, président du Conseil général de Savoie, qui a pris sur lui de tirer sur la région Savoie. Il préfère sa propre idée, celle de fusionner les deux départements et de réduire le nombre de régions en France pour qu'elles disposent d'une taille suffisante au sein de l'Europe.
Mais que l'on ne s'y trompe pas: à Charbonnières, siège rhône-alpin du Conseil régional, l'évolution de la proposition d'une région Savoie est suivie avec attention. Selon un de ses pères, le député Michel Bouvard, la gauche pourrait, à l'Assemblée nationale, être favorable à cette nouvelle entité car elle permettrait de faire tomber Charles Million, président ex-UDF de Rhône-Alpes: si les conseillers régionaux savoyards et hauts-savoyards venaient à se retirer pour créer leur propre parlement, la gauche serait majoritaire dans ce qui resterait de la région Rhône-Alpes. A Charbonnières d'ailleurs, on ne s'y trompe pas. Selon un lieutenant du président du Conseil régional, Etienne Blanc, «si le projet passait, ce serait la preuve que l'on veut déboulonner Millon par tous les moyens». Dans des milieux plus larges, on pense également que le sort du président, maudit par ses anciens pairs, se joue sur cette question.
En attendant de connaître la position claire des maires – on sait, selon un sondage réalisé par le journal Le Messager avant le dépôt de la proposition de loi, qu'une grande majorité de la population approuve le projet – on peut déjà remarquer une divergence d'opinions entre la Savoie et la Haute-Savoie, cette dernière étant plus favorable au divorce d'avec la région Rhône-Alpes.
A cela plusieurs raisons. Tout d'abord, l'effet d'entraînement des leaders départementaux. Michel Barnier, président du Conseil général de Savoie, désapprouve le projet tandis que son homologue haut-savoyard le soutient. La proximité géographique est également importante, la Savoie étant davantage liée à Lyon et Grenoble que sa voisine. Enfin, assurent Christian Monteil, qui chapeaute les maires de Haute-Savoie, et Jean Blanc, président de la Fédération des maires de Savoie, la volonté de contrebalancer les effets de la Ligue savoisienne, implantée en Haute-Savoie, n'est pas étrangère à ces nuances.
Etonnamment, le clivage entre la droite et la gauche semble peu prononcé sur la question. Même si le projet a été lancé par des élus de droite, Jean-Jacques Queyranne, ancien prétendant socialiste à la présidence du Conseil régional, admet la légitimité du débat.
Les faveurs que l'indépendantiste Patrice Abeille a accordées à la gauche – son mouvement, en acceptant une alliance au Conseil régional, a permis à la gauche d'égaliser ses voix avec celles de la droite, Charles Millon n'assurant son élection à la présidence que grâce aux voix du Front national – ne sont sans doute pas étrangères aux propos de Jean-Jacques Queyranne, actuel ministre de l'Intérieur par intérim. Un ministre qui sera très certainement appelé à donner son point de vue sur la Région Savoie dans le cadre du débat national.
Collaboration: Robert Marmoz
La Savoie, bientôt un État à part entière ?
INTERVIEW - Une cinquantaine d'indépendantistes savoisiens ont proclamé la création d'un État souverain. "La Savoie est un pays, pas une région", martèle à RTL Thierry Becourt, le porte-parole du Sénat souverain de Savoie.
Les indépendantistes se sont réunis à la nécropole militaire de Morette, en Haute-Savoie.
Les indépendantistes se sont réunis à la nécropole militaire de Morette, en Haute-Savoie.
Crédit : Thierry Becourt pour RTL
Marie Gingault
Marie Gingault
publié le 05/10/2020 à 15:29 - mis à jour le 05/10/2020 à 17:54
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Dimanche 4 octobre, une cinquantaine d'indépendantistes savoisiens se sont rassemblés à la nécropole militaire de Morette sur le plateau des Glières afin d'autoproclamer l'indépendance de la Savoie. Un lieu hautement symbolique puisqu'il s'agit d'un lieu de mémoire dédié notamment à la Résistance.
À la tête de l'opération, Thierry Becourt, le porte-parole du Sénat souverain de Savoie, contacté par RTL.fr. "Sénat souverain de Savoie, parce que c'est l'appellation officielle de la Savoie en tant qu'état, qui remonte à 1559", précise celui pour qui la souveraineté de la Savoie est nécessaire. "La Savoie est un pays, pas une région". Il ne s'agit pas de régionalisme, ni de recherche d'autonomie "ça n'a rien à voir avec ça", insiste Thierry Becourt. "On est un état à part entière et c'est un fait du droit international (...) ce qui explique qu'on parle d'un gouvernement de transition".
On n'est pas dans la création d'une nation, mais bien dans la restauration d'une nation
Thierry Becourt, porte-parole du Sénat souverain de Savoie
Le porte-parole du Sénat souverain de Savoie rappelle que la Savoie a été "plus ou moins colonisée et recolonisée. La dernière fois en 1860 lorsqu'elle a été annexée par la France. Mais cela a été abrogé en 1940" indique-t-il avant de préciser : "La Savoie, sur un plan international se situe réellement comme un pays". Thierry Becourt explique que le traité d'annexion aurait dû être re-signé, hors cela n'a pas été fait. Ainsi, la Savoie est un état souverain depuis tout ce temps.
"On n'est pas dans la création d'une nation, mais bien dans la restauration d'une nation", martèle le porte-parole. Cette nation, le pays de la Savoie, occupe géographiquement parlant les départements de Savoie, Haute-Savoie ainsi que le comté de Nice, "tel qu'il était en 1860". Thierry Becourt parle d'un "ultimatum historique et de droit international, non pas un ultimatum guerrier car la Savoie est un pays de paix".
"Nous allons vers la signature d'un traité de paix avec la France pour donner deux ans, comme la France l'a donné en 1860, pour revenir en tant qu'État souverain de Savoie et que la France retire ses administrations, quelles qu'elles soient", explique-t-il.