Le fauchage tardif : un parti pris écologique
Mis en application depuis quelques années par des collectivités, et de plus en plus pratiqué, le « fauchage tardif » consiste à retarder autant que faire se peut la coupe mécanique de la végétation à certains endroits pour préserver la biodiversité.
Il ne s’agit pas pour autant d’un entretien délaissé, mais d’un entretien raisonné qui intègre les objectifs du développement durable. Les collectivités, propriétaires terriens et même les entreprises qui adoptent cette technique de fauchage prennent le parti de préserver la biodiversité car elle favorise la nidification des oiseaux, la protection de la microfaune et la diversification de la flore.
Ainsi, le fauchage tardif, ou raisonné, consiste à laisser enherbées certaines zones jusqu’à la fin de la floraison afin de préserver la biodiversité, mise à mal avec les fauchages fréquents et précoces. Sur des zones herbeuses en bord de route (comme sur notre photo prise à Condé-sur-l’Escaut) cette méthode permet à la flore de s’exprimer et offre un paysage changeant et autrement plus attractif qu’il ne le serait avec une tonte rase et régulière… aseptisé et presque sans vie.
Dans nos cités existent des espaces verts plus ou moins grands, des placettes et des bords de routes qui représentent autant de petites prairies naturelles où des plantes sauvages (certaines sont très belles et devenues rares) peuvent se développer grâce à la pollinisation par les insectes, et où de nombreux petits animaux trouvent refuge et nourriture.
Maisons & Cités a fait ce choix du fauchage tardif dans son parc. C’est un choix d’avenir pour la planète et pour les générations futures.
Les déchets plastiques s'amoncellent dans la nature et dans les décharges. Quels risques font-ils peser sur l'environnement et sur la santé, notamment des populations les plus pauvres ? Réalisée sur trois continents, une enquête fouillée sur une catastrophe annoncée.
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, le collectif d’associations du mouvement « Graines de Vie », lève le voile sur la face cachée de l’alimentation industrielle, en particulier sur les conséquences de l’érosion génétique dans nos assiettes.
75% des variétés comestibles ont disparu en à peine un siècle, à cause de la standardisation des industries semencières qui réduisent le patrimoine génétique, un peu plus chaque année, sous l’emprise des obtentions et brevets commerciaux.
La conséquence de cette standardisation est l’effondrement des indices nutritionnels dans la composition de nos aliments par comparaison avec les aliments des années 50-60, avant que la révolution industrielle ne domine l’agriculture.
Plusieurs études internationales récentes confirment ce phénomène, déjà abordé par des études plus anciennes, où l’on observe l’effondrement des valeurs nutritionnelles, notamment les vitamines et les oligo-éléments dans les variétés modernes par comparaison avec les variétés traditionnelles, ainsi :
il faudrait manger 26 pêches d’aujourd’hui pour retrouver le niveau nutritionnel d’une pêche de 1950.
Idem pour les oranges dont il faudrait en consommer 21 aujourd’hui pour retrouver le niveau de vitamine A d’une orange des années 50.
Les études montrent que la plupart de nos fruits et légumes sont altérés par les pratiques culturales et l’uniformisation génétique, de même que le blé et la viande qui a perdu la moitié de sa teneur en fer, justifiant plus que jamais la notion « d’aliments creux »…
Il est urgent, en parallèle du Plan National Nutrition Santé (PNNS) qui se termine en 2015, et n’aborde nullement cet aspect lorsqu’il recommande de manger 5 fruits et légumes par jour, que l’on puisse réactualiser les Tables Nutritionnelles notamment celles de Lucie Randouin qui datent des années 40- 50, car nos aliments ont subi de grandes transformations depuis.
Pour le collectif des associations : Intelligence Verte, Slow Food, Slow Money, Fondation Ecocert, Jardins de Cocagne, Graines de Troc…
Contact : Philippe Desbrosses
info@intelligenceverte.org - phil.desbrosses@orange.fr
Retrouvez toutes les études ici :
http://organic-center.org/reportfiles/YieldsReport.pdf
L’étude canadienne synthétisée pour CTV News
L’étude « Still no free lunch », de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute
L’étude de l’université du Texas
L’étude américaine de l’université du Minnesota sur le blé
L’étude du chercheur américain David Thomas publiée dans la revue Nutrition et Health
L’étude de l’université du Texas sur les rendements
http://environnement-lanconnais.asso.fr/spip.php?article49