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Vers un nouveau paradigme productif.
La crise sanitaire mondiale que nous vivons a affecté nos sociétés, nos modes de vie, nos entreprises.
Ce coup de pied donné dans la fourmilière saura-t-il engendrer des impacts positifs, des comportements vertueux ?
Des artistes, des scientifiques, des personnalités de la société civile appellent de leur vœux une refonte de notre société, en profondeur. Une société qui ferait la part belle à la transition énergétique, moins énergivore, plus humaine, et, in fine, plus vivable pour tous et pour notre planète. Une société où l’on privilégierait une production localisée, et où les avantages financiers ne seraient plus le premier critère.
MDI poursuit son travail visant à produire des moteurs propres, n’émettant ni particule fine, ni gaz, tout en étant « éco-construit » tout au long de son cycle de vie.
Cette démarche est assortie à une vraie réflexion sur la dimension économique et humaine du modèle productif.
Notre projet industriel prévoit la production de véhicules et de solutions de stockage d’énergie renouvelable, au sein de petites unités de production, proches des bassins de chalandise, au cœur des territoires.
Des entités à taille humaine, au management ouvert, recrutant ses salariés au plus proche.
60 à 80% de la chaîne de valeur est produite au sein du site industriel, générant une faible consommation « d’énergie grise ».
Le paradigme industriel proposé par MDI promeut une localisation des emplois et une relation au travail centrée autour de l’humain.
Trois valeurs fondent la démarche de MDI : humanisme, écologie et innovation. Nous pensons que la conjonction de ces valeurs peut nous amener vers une société meilleure, moins énergivore, sur une planète aux ressources respectées.
Ce paradigme productif vertueux a été pensé et préparé comme une pierre angulaire du concept MDI.
Une première unité productive est présente en Sardaigne, d’autres devraient essaimer au fil de l’extension de nos licences vendues.
La refonte des concepts industriels post-Covid 19 s’inspirera peut-être de cette idée. Ce serait un clin d’œil à Guy Nègre, notre fondateur, qui en est à l’origine.
Version 45km/h
lite
À partir de CHF 16.490,00 / 141,00 mtl.
Caractéristiques
Limité à 45 km/h (L6e), permis de conduire AM requis, Autonomie Standard 93 km, Intérieur et jantes finition Lite, deux couleurs extérieures Lumières LED, toit standard, détails de garniture orange, porte avec système soft close, mode sport, double affichage, chauffage.
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Nouveau souffle ou nouveau pschitt pour la voiture à air comprimé ?
Philippe SCHWOERER / 16 Mars 2019 10:21
Voiture à air comprimé
Depuis quelques jours MDI communique à nouveau sur sa page Facebook autour de son AirPod 2.0. Avec une présentation intérieure-extérieure modernisée, l’engin désormais connecté apparaît bien plus convaincant.
Un concept revu dans sa présentation
Deux sièges bleus, blancs et rouges et cuir avec surpiqûres, un volant au centre duquel se trouve un écran numérique et tactile, derrière lui une tablette qui donne différentes informations au conducteur dont la vitesse instantanée et l’autonomie restante, un coffre d’une contenance de 400 litres : voilà pour le tour du véhicule permis par une vidéo d’environ 1 minute.
L’autonomie est indiquée selon 2 modes d’alimentation : 100-120 kilomètres à l’air comprimé seul, 300-360 km en fonctionnement bi-énergie, sans autres précisions. L’ouverture frontale est conservée pour ce quadricycle léger dont la vitesse maximale serait donc limitée à 45 km/h, alors qu’il pourrait grimper à 80 km/h.
Caractéristiques techniques
Une petite vingtaine de centimètres plus long que la largeur d’une Tesla Model S (2,13 contre 1,96 m), et un peu plus large qu’une Peugeot iOn (1,50 contre 1,47 m), mais plus haute de 10 cm que cette dernière (1,71 contre 1,61 m), l’Airpod pèserait 280 kilos à vide. MDI insiste sur le fait que le véhicule peut se garer perpendiculairement au trottoir, citant une largeur standard de 2,20 m pour les places de parking.
Le moteur monocylindre réversible à air comprimé réalisé en aluminium (bloc et culasse), développerait une puissance de 10,2 cv (7 kW) à 1.500 tours par minute, avec un couple maximal de 45 Nm. Il transmet le mouvement aux roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses automatiques à commandes au volant. L’énergie cinétique aux décélérations serait récupérée. L’air comprimé serait stocké dans 2 réservoirs de chacun 125 litres.
Salivants mais…
Si la page Facebook ne mentionne que l’AirPod 2.0, le site Web de MDI présente plusieurs véhicules à air comprimé intéressants (Air One découvrable 3 ou 5 places, Air Tuktuk pour les mégapoles, chariot élévateur Air Lift, bateau de plaisance 8 places Air Stream, vélo à assistance Air Bike) ainsi qu’une réserve d’énergie Air Power et un concept de lampadaire autonome.
Aussi salivants soient tous ces concepts, on ne peut que se souvenir des différentes polémiques (à retrouver facilement sur Internet) qui entourent l’entreprise. On retrouve d’ailleurs sur ses supports de communication 4 points récurrents : une homologation en cours mais qui ne serait pas difficile à obtenir, des appels au public et aux professionnels pour cofinancer des usines, des propositions d’achats de licences (sans exclusivité ?) pour vendre des véhicules qui n’existent pas encore et n’existeront peut-être jamais, l’idée que des lobbys (« groupes de pression d’origine pétrolière, électrique, et maintenant de l’énergie hydrogène, ou autres ») s’activeraient à bloquer le développement des véhicules à air comprimé. Bref, l’habituel discours.
Prudence
Concrètement, comment MDI explique vraiment et de façon vérifiable que depuis presque 30 ans (MDI a été créée en 1991) de travaux aucun véhicules à air comprimé n’est sorti en série de ses usines pour inonder les rues ?
Tant qu’Automobile Propre ne pourra pas essayer un véhicule MDI à air comprimé au moins sur circuit et valider, même à 75%, l’autonomie annoncée, nous ne pouvons qu’appeler nos lecteurs à la plus grande prudence, si ce n’est plus. Dans ce contexte, les témoignages non réalistes ne sauraient plaider en faveur de cette technologie. Automobile Propre et son équipe seraient cependant très heureux de pouvoir ajouter la solution air comprimé, si elle est démontrée fiable et efficace sur le terrain, dans la palette des choix pour la mobilité durable.
Nous nous attendons bien sûr à recevoir des avis tranchés des inconditionnels des véhicules à air comprimé. A chacun de creuser sérieusement le sujet.
Source ADIT (juillet 2007): Voitures à air, première mondiale chez Tata Motors:
http://www.novethic.fr/
Développement durable
L’industrie automobile nous prépare des véhicules allégés, des voitures rudimentaires mais extrêmement économiques destinés aux nouveaux marchés, émergents et écologiques. Le fabricant Tata Motors, en Inde, va équiper ces nouveaux modèles d’une motorisation française, carburant à l’air comprimé. Une solution pour rouler sans pollution ou presque, prévue fin 2008. Son concepteur s’explique.
«Tata Motors veut faire une voiture ultra-économique et notre technologie de moteur propre a suscité son intérêt. Nous lui avons concédé la licence de notre motorisation, pas de nos voitures, et l’accord ne s’applique que pour l’Inde» explique Guy Nègre du groupe MDI, l’inventeur de la voiture à air comprimé installé dans le Sud de la France, près de Nice. «Tata Motors pourra fabriquer ses propres voitures sur son marché intérieur tandis que nous allons déployer nos petites unités de production dans le reste du monde, selon notre business model qui est de fabriquer la voiture sur place, chez le concessionnaire.»
10 à 12 € le kilo
L’accord, conclu en février 2007, a représenté un vrai ballon d’oxygène pour l’entreprise, à deux doigts de fermer ses portes. «Durant les trois dernières années, plus que du surplace, on a carrément fait de la marche arrière"juge Guy Nègre. "Nous étions complètement asphyxiés, avec un effectif tombé à 12 personnes.» Mais la recherche et développement a continué, de façon à mettre ce temps a profit pour faire évoluer la technologie et travailler sur l’idée d’une voiture à très bas prix. Pour l’entrepreneur, «ce modèle, la OneCat, doit être une «hyper-low-cost» nous pensons pouvoir l'amener sur le marché européen à 3.500€.» Un défi en phase avec les stratégies poursuivies par Renault et Tata Motors.
Premier facteur, les voitures se vendent au poids. De l’ordre, grosso modo, de 10 à 12 € le kilo selon les matériaux employés, de la tôle ou non, etc. Pour faire une voiture bon marché, il faut donc qu'elle soit légère. «Nous avons ainsi repensé la voiture d'une manière très différente, avec des carrosseries en fibre de verre stratifiées et un châssis très particulier, à base de tubes et de plaques d’aluminium. La OneCat va faire dans les 350 kilos et la MiniCat, à vocation urbaine, 550 kilos maximum.»
35 g de CO2 au km
Seconde innovation, et de taille pour les puristes, l’air comprimé ne sera plus le seul carburant consommé. Chacun des modèles prévus sera décliné en deux versions, en mono ou biénergie. Ces dernières, essentiellement destinées aux particuliers, pourront à la fois rouler en ville, à l'air, ou faire de la route avec un adjuvant énergétique qui peut être un alcool, une huile végétale, du fossile. «Alors, pendant que vous roulez, le véhicule refait son plein d'air. Et le cycle peut se répéter décrit le dirigeant de MDI, enthousiaste. On peut comparer cela à une hybride, type Prius, sauf que vous disposez d'un seul et même moteur. Vous n'avez plus les contraintes d'autonomie ou de puissance des mono-énergies. Cela devient une vraie voiture avec laquelle vous pouvez traverser la France en consommant moins de 2 litres au 100 et 35 g de CO2 au km.». Cette révolution suppose une version biénergie dotée d’un seul réservoir d’air comprimé au lieu de trois qui lui laissent tout de même de quoi parcourir 60 km en ville, à zéro pollution. «Il est certain que, dans ces conditions ,le particulier aura sans doute peu d’intérêt à opter pour la version monoénergie.»
Limitée par une autonomie d’environ 80 km, plus longue à recharger – comptez 5h30 une fois branchée sur une prise de courant – la monoénergie sera tout de même proposée en entrée de gamme, pour les flottilles d’entreprise notamment. Même si, et c’est assez paradoxal, la mono-énergie sera peut-être un peu plus chère à produire parce que le réservoir haute pression est un poste onéreux, précise l’ingénieur.
En gestation depuis plus de 10 ans, régulièrement exhibé devant les médias, le concept de la voiture à air comprimé a souvent souffert de ses effets d’annonce. Et cette fois? «Nous avons établi avec Tata un programme de 18 mois», répond Guy Nègre. «Un planning commun, car lorsqu’on travaille pour l'Inde, c'est la même chose en Europe. Auparavant, je parlais aussi de deux ans, mais il s’agissait d’un délai conditionné à l’arrivée de fonds. L’accord signé avec Tata Motors nous donne les moyens financiers. La fabrication des prototypes est en cours, celle de l’usine modèle aussi. Tout devrait être opérationnel au second semestre 2008.» A temps pour le Mondial de l'Automobile?
Rédigé par Eva Souto, le 24 Dec 2014, à 9 h 28 min
AirPod : une voiture qui fonctionne à l’air pour 8000 euros !
AirPod risque bien de marquer un tournant dans la gamme des véhicules urbains. En effet, cette voiture futuriste circule… à l’air comprimé ! Zoom sur une voiture à la taille mini mais au maxi pouvoir !
Guy Nègre est ingénieur aéronautique et motoriste. Il a notamment travaillé sur la distribution rotative et sur les moteurs de Formule 1.
Mais, cet ex-salarié de Renault développement a conçu un projet, issu d’une idée qui l’a taraudé depuis plus de 10 ans : produire en série un véhicule équipé d’un moteur à air comprimé qui ne rejette que de l’air et de la vapeur d’eau.
AirPod : une voiture qui fonctionne à l'air au prix de 8000 euros ! Le défi est lancé mais Guy Nègre doit faire face aux puissants lobbys du secteur automobile, qu’il accuse de mettre des bâtons dans les roues de sa géniale invention (en restant évasif sur leur identité).
Malgré cela, le créateur s’accroche et crée en 2007 la Motor Development International (MDI) pour mettre au point son automobile à air comprimé, baptisée AirPod.
La concrétisation du projet est notamment rendue possible grâce au soutien financier du puissant indien Tata Motors, à qui MDI a vendu une licence et avec lequel l’entreprise travaille en étroite collaboration.
MDI met tout en oeuvre pour concevoir, développer et produire des solutions non polluantes, économiques et accessibles à tous. Pour l’entreprise, l’écologie ne doit pas être un luxe.
C’est dans cet esprit qu’ils ont conçu AirPod. Cette dernière fait partie de la licence de production MDI de « moins de 500 kg véhicules » et est fabriquée dans les mêmes usines que OneFlowAir.
AirPod : une technologie bien connue remise au goût du jour
Techniquement, l’idée est connue depuis longtemps : envoyer de l’air comprimé dans un cylindre pour pousser un piston classiquement relié à un vilebrequin, comme dans un moteur thermique.
Le procédé inventé par Guy Nègre est cependant plus sophistiqué dans les détails, avec une chambre secondaire de détente pour améliorer le rendement.
L’un des intérêts est de permettre une alimentation dite bi-énergie. En comparaison avec une voiture électrique, le principe de l’air comprimé a l’avantage d’une recharge beaucoup plus rapide.
AirPod est une voiture de petite taille, qui affiche un prix réduit, un design futuriste et une promesse… zéro pollution !
En effet, le véhicule est un prototype de véhicule à carburant alternatif qui est alimenté par de l’air comprimé. La voiture est disponible en 3 modèles.
Leur différence ? Le nombre de sièges et la quantité de stockage du fret, tout en gardant le même châssis de base.
Le prototype d’AirPod est conçu comme un véhicule urbain à taux d’émission zéro. L’originalité ? Elle ne coûte qu’un euro pour 200 km et ne laissera personne indifférent sur votre passage !
fleche-AirPod : une voiture qui fonctionne à l'air au prix de 8000 euros ! Gros avantage : sa petite taille, qui ne l’empêche pas pour autant de posséder un grand volume interne, la rend facile à garer.
AirPod : une autonomie de 220 km
AirPod est taillée pour devenir la voiture citadine par excellence. D’après son constructeur, l’engin, avec son moteur bicylindre, roulerait à 45 km/h ou 70 km/h « selon la version », et offrirait une autonomie de 220 kilomètres.
Selon MDI, le prix estimé serait de 6.000 euros pour un coût d’utilisation de 50 centimes aux 100 kilomètres. Une version dite Cargo, sans banquette arrière, est également prévue.
Ainsi, AirPod est parfaitement adaptée aux déplacements en ville. Le véhicule, au look étrange pourrait donc intéresser les particuliers, mais aussi les collectivités locales françaises ou étrangères.
Elle pourrait constituer un pas de plus vers l’abandon du diesel puisque grâce à son procédé de fonctionnement innovant, exit l’essence et la variation des prix à la pompe !
AirPod : une voiture pas comme les autres !
AirPod est limitée à 3 places, mais elle reste cependant relativement spacieuse.
2,07 mètres de longueur pour 1,60 mètre de large et 1,74 mètre de hauteur, le volume intérieur est curieusement occupé : sans volant, mais dotée d’un joystick latéral, comme sur les Airbus.
Ses passagers entreront par l’arrière en soulevant une large porte transparente et s’installeront dans le sens contraire de la marche.
Les deux roues avant, minuscules et très proches font finalement de l’Airpod un tricycle plutôt qu’une voiture à 4 roues !
AirPod : pourquoi la voiture n’est-elle pas commercialisée ?
MDI a annoncé la production de l’AirPod depuis la fin 2000, mais à ce jour aucun modèle n’a été commercialisé. On annonce la production de l’AirPod bi-place pour début 2015, et une livraison aux concessionnaires et aux clients par la suite.
Puis, la production du modèle 3 places viendra en suivant. Prix affiché de 7000 à 8000€. En attendant, le véhicule est actuellement testé par Air France pour les déplacements effectués à l’intérieur des aéroports et est en lice pour le projet Autolib’ de voitures en libre-service à Paris.
La Mairie de Nice se dit également très intéressée, d’autant qu’AirPod vient de réaliser une démonstration très remarquée dans les rues de la ville. Affaire à suivre donc…
Voiture à air comprimé : une invention révolutionnaire
Avant même d’être commercialisée, la voiture à air comprimé a connu un succès planétaire. En effet, le monde entier s’est intéressé à cette invention. Réussira-t-elle à s’imposer là où la voiture électrique a échoué ? C’est le pari qu’a fait Guy Nègre, son inventeur. Il faut souligner que toutes les pièces de la voiture, du moteur à la carrosserie en résine, ont été fabriquées dans l’usine que l’inventeur a fait spécialement construire. C’est donc bien plus que le projet d’un inventeur fou.
Mais voilà, triste nouvelle, Guy Nègre nous a malheureusement quitté en juin 2016 et l’avenir de la technologie qu’il a su sortir des cartons de l’histoire est maintenant bien incertain !
Voiture à air comprimé : ce qu’il faut savoir
Avec les prévisions que dans quelques années, il n’y aura plus de pétrole et que ça sera donc la fin de l’ère de « l’or noir », il faut trouver d’autres solutions.
L’histoire retiendra que la 1ère voiture non polluante est née deux ans avant le 20ème siècle. Son carburant ? Tout simplement de l’air comprimé.
L’inventeur de la voiture à air comprimé est un ancien ingénieur en aéronautique puis en formule 1. Guy Nègre a voulu tout simplement révolutionner le monde de la voiture urbaine.
Sans mauvais jeu de mot, la voiture à air comprimé est une voiture qui ne manque pas d’air, bien au contraire ; elle n’a besoin ni d’essence, ni de gaz et ni d’électricité non plus ! En fait, c’est de l’air comprimé qui permet de la propulser.
Au final, on est doté d’un moteur plus simple, comportant moins de pièces et donc plus léger que le moteur traditionnel.
La mise sur le marché de la voiture à air comprimé devrait probablement être une vraie révolution et pourrait permettre l’entrée dans une nouvelle ère : une ère où les véhicules n’exigeront plus de combustibles fossiles et où, les émissions de gaz à effet de serre seront minimes, voire pratiquement inexistantes.
Le seul bémol, c’est que cette nouvelle invention ne ravit pas tout le monde. En effet, cela ne fait certainement pas plaisir aux grands cartels internationaux.
Comment fonctionne le moteur à air comprimé ?
Le moteur lui-même est très ingénieux et original. C’est tout simplement la pression de l’air comprimé mélangé à de l’air extérieur qui repousse les pistons. Ainsi, la fumée qui sort du pot d’échappement de cette voiture, contient uniquement de la vapeur d’eau créée par le refroidissement de l’air humide.
Autre innovation, des dispositifs récupérateurs d’énergie pour augmenter l’autonomie. En freinant, cela permet de comprimer à nouveau l’air et le réutiliser tout de suite pour ré-accélérer. C’est des systèmes de “récupération d’énergies thermiques ambiantes” qui permettent d’aller assez loin, puisque l’autonomie finale sera d’environ 200 km en ville en site urbain.
Pour faire le plein de ce véhicule, plus besoin de longues recharges comme pour une voiture électrique. Remplir son réservoir d’air comprimé dans une station-service spécialisée ne prend que 3 minutes, grâce aux bandes à air comprimé et son coût est beaucoup moins cher qu’une voiture à essence. On peut aussi charger en électricité son compresseur.
Quels sont les avantages d’avoir une voiture à air comprimé ?
Posséder une voiture à air comprimé a plusieurs avantages, parmi lesquels on peut citer les suivants :
sa fabrication a un coût plus faible que les voitures traditionnelles ;
l’autonomie : le véhicule possède plus de 200 km d’autonomie ;
la vitesse de pointe pouvant atteindre les 110 voire 150 km / h, ce qui est le double d’une voiture électrique ;
cette voiture n’émet qu’une petite quantité d’émissions de CO2 ;
la voiture à air comprimé a des performances comparables à celle d’une voiture électrique ;
écologiquement responsable : sa fabrication n’inclut pas de composants hautement polluants car contrairement aux batteries, le réservoir d’air comprimé possède un nombre de recharge quasiment infini ;
moins polluante que la voiture électrique.
La voiture à air comprimé est bien plus qu’une révolution, c’est une solution écologique et économique, des arguments attirants pour le plus grand nombre d’automobilistes. Plusieurs prototypes ainsi que des projets de véhicules à air comprimé ont pu voir le jour, mais malheureusement aucun d’entre eux n’a pu être commercialisé à ce jour. En espérant que cela changera bientôt, l’avenir nous le dira.
Le véhicule à air comprimé, une invention méconnue qui pourrait revenir au goût du jour
À la fin du 19è siècle, de nombreuses villes françaises, comme Nantes et Paris, ont fait l’acquisition de tramways à air comprimé. Définitivement abandonné en 1929, ce mode de propulsion écologique pourrait-il revenir sur le devant de la scène à la faveur des préoccupations environnementales ?
Le 18 février 1876, à Nantes, l’ingénieur français Louis MEKARSKI présente son procédé de moteur à air comprimé aux membres de la Commission Officielle chargée par le Ministre des Travaux Publics d’examiner les différentes solutions proposées pour la traction mécanique des tramways dans les villes. C’est un tournant dans les transports publics en France qui vont bientôt se passer des chevaux pour s’orienter vers des dispositifs modernes, ainsi que le veut l’époque, avec la révolution industrielle qui débute.
Et si c’est la propulsion électrique qui finira par s’imposer dans le monde entier comme le modèle privilégié pour les métros et tramways, durant une courte période, l’invention de Louis MEKARSKI fera le bonheur des transports publics à Paris, Nantes, Aix-les-Bains ou encore La Rochelle.
tramway mekarski - crédit : wikipedia
tramway mekarski – crédit : wikipedia
Ne rejeter dans l’atmosphère ni fumée, ni flamèches, ni panaches de vapeur
Le système MEKARSKI est un procédé de traction à air comprimé qui “consiste à faire agir sur les pistons, comme fluide moteur, non pas simplement de l’air comprimé sec et froid, mais un mélange d’air comprimé et de vapeur d’eau” ne rejetant ainsi dans l’atmosphère “ni fumée, ni flamèches, ni panaches de vapeur”. Un procédé propre et silencieux, donc, qui permet de faire avancer de manière efficace des locomotives de tramways.
Sur de courtes distances, avec globalement peu de dénivelé, il était facile d’équiper les tramways de l’époque avec ce procédé. Paris est la première ville française à bénéficier de ce mode de transport entre 1876 et 1914. Les tramways MEKARSKI seront également déployés à Nantes à partir de 1879. Les communes de Saint-Maur, Versailles et Saint-Quentin en seront également équipées, ainsi que Vichy et même la ville de Berne, en Suisse. C’est La Rochelle qui sera la dernière ville à les utiliser, entre 1901 et 1929.
Depuis, l’électrique a pris le dessus pour ce qui est du rail métropolitain et l’essence est devenue le mode de propulsion privilégié de l’automobile. Pourtant, presque 100 ans plus tard, la traction à air comprimé refait timidement surface. Cette fois-ci, non pas pour les tramways et métros dans une optique de modernisation, mais justement pour équiper des véhicules automobiles, voitures ou bennes à ordure.
AirPod - crédits : Wikipedia, El Monty
AirPod – crédits : Wikipedia, El Monty
La véhicule à air comprimé, utopie ou réalité ?
En 2013, le constructeur automobile PSA dévoile ainsi un projet baptisé Hybrid Air. Il s’agit d’un concept d’architecture de moteur qui associe un moteur thermique avec un moteur hydraulique entraîné par la pression emmagasinée dans un réservoir d’air comprimé. Un modèle prometteur, en particulier d’un point de vue environnemental. Avec 69 grammes de CO2 rejetés par kilomètre, la C3 Hybrid Air faisait, à l’époque, mieux que les meilleures modèles de véhicules hybrides électriques proposés notamment par la marque Toyota. Le projet sera finalement abandonné en 2015, faute de partenaires pour le développer à grande échelle.
Une autre entreprise, le fabricant MDI, se lance également sur ce sujet et propose des concepts de véhicules fonctionnant à air comprimé. Le premier, l’AirPod, n’a cependant jamais été produit à grande échelle lui non plus, faute de financement et de partenariats.
La technologie est en effet compliquée à industrialiser sur des véhicules grands publics en raison d’une autonomie limitée et d’une vitesse difficile à obtenir. En parallèle, d’autres modes de propulsion tiennent la corde pour les constructeurs, en particulier l’électrique batterie et l’électrique pile à combustion grâce à l’hydrogène. Mais la propulsion à air comprimé continue d’intriguer.
Une piste intéressante pour le stockage de l’électricité ?
Ainsi, en 2019, une benne à ordure ménagère équipée du système à air comprimé de MDI a par exemple été mise en service par l’entreprise française Veolia. D’autres véhicules à air comprimé ont également été testé par les aéroports de Paris-Charles de Gaulles et Amsterdam Schiphol comme navette pour voyageurs. Ils pourraient aussi servir sur des marchés de niche comme véhicules pour les zones de loisirs, les campings ou encore les golfs.
Une autre piste explorée par MDI récemment serait d’utiliser le procédé à air comprimé comme vecteur de stockage de l’électricité afin d’aider au développement de l’autoconsommation domestique. Bref, 100 ans après l’invention de Louis MEKARSKI, ce mode de propulsion refait timidement surface, mais peine encore à trouver pleinement sa place.
Tata Nano : la voiture à 2 500 dollars débarque
Commercialiser une voiture à 2 500 dollars, soit 1 700 euros !, c'est le pari réussi par le constructeur automobile indien Tata Motors qui vient de dévoiler son modèle Nano au cours de la 9ème édition du Salon de New Delhi. Une automobile low cost qui sera d'abord vendue en Inde avant la fin de l'année, puis, peut-être, sur le Vieux Continent puisqu'une motorisation Diesel est prévue.
Par Laurent LEPSCH d'Autonews.fr 10/01/2008 à 09:16, Mis à jour le 19/01/2023 à 22:13
QUI DIT MIEUX ?
A ce tarif on ne parle plus de pavé dans la mare mais d'iceberg dans la baignoire ! 2 500 dollars ! 1 700 de nos euros ! C'est à ce prix en effet que l'indien Tata Motors commercialisera d'ici la fin de l'année en cours sa voiture baptisée Nano qu'il vient de dévoiler aujourd'hui lors de son salon domestique de New Delhi. Pas peu fier, le Président Ratan Tata, posait fièrement devant la voiture la moins chère du monde, loin devant toutes les autres modèles low cost qui pourraient presque désormais passer pour des berlines inabordables.
Voilà pour la bonne nouvelle. Le reste est moins glorieux. Pour ce prix "cadeau", la Tata Nano (traduisez, voiture du peuple) proposera le minimum. A commencer par l'équipement dont on sait déjà qu'il se privera de vitres électriques et de climatisation, au moins pour la version de base. Surtout, on ignore les garanties de sécurité du véhicule pour ses occupants et notamment sa résistance aux chocs en cas d'accident. Quid par ailleurs des normes anti-pollution ? L'avenir nous en dira sans doute plus en la matière.
Quoi qu'il en soit, la Nano 5 portes ne pourra pas être taxée de danger public puisqu'abritant sous son capot une cylindrée de seulement 624 cm3 qu'on trouve généralement sur les motos. Un bloc essence d'une grande modestie mais qui en usage strictement urbain devrait séduire une majorité d'automobilistes aux revenus modestes.
RUSSIE ET CHINE AUSSI
Reste que la Nano se destine d'abord aux marchés émergents tels que l'Inde bien sûr, mais aussi à la Russie et à la Chine. Tata, favori à la reprise des marques Jaguar et Land Rover, place ainsi de solides pions sur l'échiquier automobile mondial. En outre, proposer une voiture à si bas prix sur son propre marché dont les ventes de voitures devraient au moins doubler au cours des trois prochaines années, peut s'avérer très vite rentable pour le constructeur. Ainsi, si l'objectif de Tata est de vendre 250 000 unités de sa Nano au départ, il vise le million d'exemplaires au cours de la prochaine décennie.
Et pour y parvenir, Tata ne désespère pas d'introduire rapidement les marchés d'Amérique latine et d'Afrique et même celui de l'Europe. Un objectif d'ailleurs admis à demi-mot par la voix de son président qui assure qu'un bloc Diesel fera, d'ici quelque temps, son apparition dans la gamme Nano. L'automobile accessible à (presque) tout le monde et à moindre frais, sauf pour notre planète.
Source: leJDD.fr
La voiture à air comprimé arrive
Une petite entreprise française a présenté, lors du dernier Mondial de Paris, un prototype trois places à volant central baptisé MiniCat. Ce prototype spécialement conçu pour la ville rappelle beaucoup la Smart, mais la préférence tient principalement dans son moteur à air comprimé qui permet de faire 150 km avec un plein qui coûterait 1,5 €. La technique a déjà été brièvement utilisée au début du siècle par des tramways à Nantes et à La Rochelle, mais il a fallu près de huit ans pour pouvoir l'adapter au monde de l'automobile.
Le principe est simple : trois longs tubes en fibre de carbone fixés sous le châssis contiennent de l'air comprimé à une pression cent cinquante fois plus élevée que celle des pneus. Dans le moteur, un piston aspire l'air extérieur et le comprime à 20 bars, ce qui chauffe à 400°C. Une injection d'air comprimé le force à redescendre en entraînant l'axe des roues. Pour faire le plein, quatre heures de charge sur du 220 V seraient suffisantes, ce qui reviendrait à 1,5 € seulement en heures creuses. Pour la MiniCat, c'est bientôt l'heure de vérité, puisque son inventeur, qui dispose d'une usine près de Nice, annonce la première voiture fabriquée en série pour le premier semestre 2003, à un prix avoisinant les 14 000 dollars (14 250 €).
La voiture à air comprimé de Tata Motors, le géant automobile en Inde, était attendue pour 2013 après cinq années de tests et de validation du concept. Selon des sites spécialisés en automobile, elle serait toujours attendue pour 2014. Elle est présentement nommée la Mini Cat et son moteur à air comprimé a été développé par Guy Nègre, motoriste français, de la société luxembourgeoise Motor Development International (MDI).
Un véhicule doté d’une technologie révolutionnaire
La Mini CAT est un véhicule urbain léger, avec un châssis tubulaire en fibre de verre collé. Le tout est alimenté à l’air comprimé. Un microprocesseur est utilisé pour contrôler toutes les fonctions électriques de la voiture. Un petit émetteur radio envoie des instructions à l’éclairage, clignotants et tous les autres appareils électriques sur la voiture ; qui ne sont pas nombreux. Il n’y a pas de clé, juste une carte d’accès qui peut être lue par la voiture depuis votre poche.
Selon Tata Motors, recharger l’air comprimé exige seulement deux à trois minutes à une borne de service et coûterait l’électricité utilisée par le compresseur, soit environ 100 roupies [env. 2 $]. La voiture peut alors refaire 300 kilomètres. Cette voiture peut également être remplie à la maison en environ 4 heures grâce à son compresseur de bord. Tata Motors prévoit vendre la Mini Cat à environ 8000 $ en Inde. (source : The Motor Report)
Selon MDI, certaines de leurs voitures à air comprimé peuvent atteindre 110 km/h et avoir une autonomie de 200 à 300 kilomètres (dépendant de variables comme le poids dans la voiture, la température extérieure, etc.). Des bornes commerciales ou spécialisées pourraient la recharger en moins de 3 minutes. D’autres modèles pourraient inclure un système de recharge en route. MDI souhaite commercialiser un modèle familial.
Dans le premier épisode du podcast Correspondances, Jean Coldefy, directeur du programme mobilité 3.0 de l’association ATEC ITS et l’économiste des transports Yves Crozet reviennent sur la gratuité des transports.
Face au problème croissant de la congestion urbaine, de plus en plus de municipalités cherchent de nouvelles solutions pour continuer d’encourager les citoyens à privilégier les transports en commun plutôt que la voiture individuelle. En moyenne, les Français réalisent trois déplacements par jour, en semaine, pendant 1h02, soit 181 millions de déplacements quotidiens (enquête sur la mobilité des personnes, Ministère de la Transition écologique). Selon cette même enquête, en France, 63 % des déplacements se font en voiture, contre 23,5 % à pied et seulement 9,1 % en transports en commun. Le vélo et les mobilités douces tournent entre 4 et 5%.
Parmi les possibles solutions, celle de la gratuité totale d’un ou des réseaux de transports collectifs st régulièrement évoquée, parfois testée. Elle peut avoir plusieurs objets : convaincre les citadins d’abandonner la voiture au profit du train, du bus, du tram ou du métro, voire parfois tenter de leur donner envie de revenir au centre, plutôt qu’en périphérie. Face à cette proposition éminemment politique, la question se pose alors : est-elle réellement possible dans nos villes ? Comment la financer, car on le sait bien, rien n’est jamais gratuit ? Et une fois appliquée, permet-elle vraiment d’atteindre les objectifs fixés ? (impact sur les émissions de CO2, sur la part de la voiture dans les déplacements, sur la congestion en ville…) Est-elle soutenable et efficace sur le long terme ?