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LE PROGRAMME BIOSPHERE
Il existe des technologies et savoir-faire innovants, accessibles à tous et durables pour répondre à nos besoins tels que la production d'énergie, de nourriture ou encore le recyclage des déchets. Depuis près de 10 ans, leLow-tech Laben repère des dizaines à travers le monde. L'association les a documentés et diffusés gratuitement via internet, des livres et des films.
En 2018, Corentin de Chatelperron lance le programme "Biosphère" en expérimentant une combinaison d'innovations low-tech sur uneplateforme flottanteen Thaïlande. Véritable "explorateur de mode de vie", sa quête est de trouver un mode de vie qui soit à la fois désirable et durable pour le futur.
En 2023 il mène uneseconde expérienceavec la designer belge Caroline Pultz, cette fois en milieu aride, dans le désert mexicain. Culture de champignons, de plantes et d’algues, utilisation de l'énergie solaire, matériaux biosourcés, utilisation de l'eau en circuit fermé... Sur 60m², l'écosystème de cette nouvelle Biosphère est un habitat qui ne génère plus de déchets, mais des ressources. Des dizaines d'experts ont été mobilisés pour cette expérience, du médecin au nutritionniste, en passant par des spécialistes du vivant, de la cuisine écologique ou encore de la tente.
PROCHAINE EXPERIENCE :
UNE BIOSPHERE URBAINE !
En 2024, l'équipe s'attaquera à un nouveau défi : appliquer la démarche low-tech à un milieu urbain dense, en région parisienne. L'objectif est de concevoir un mode de vie qui ne produise pas de déchets, divise par 10 la consommation d'eau, réponde aux objectifs 2050 de l'ONU pour les émissions de gaz à effet de serre, et qui soit à la fois désirable et accessible à tous ! Au cœur de l'expérience, un appartement futuriste low-tech, relié à un écosystème d'une vingtaine d'acteurs de différents domaines : élevage de larves pour le recyclage des déchets organiques, culture de champignons et de jeunes pousses pour l'alimentation, production de biogaz pour la cuisine, fablab pour la production et la réparation d'objets, supermarché collaboratif, ferme bio, etc. Pendant 4 mois ce mode de vie à la fois prospectif et réaliste sera mis à l'épreuve afin de réfléchir au futur des villes. Le projet sera documenté via des rapports techniques et des documentaires grand public pour la télévision et Internet.
Retrouvez de nombreux lieux de résistance écologistes, de mouvements sociaux et politiques, de projets d'utopies concrètes, autogérés et solidaires à travers le monde. [Déjà plus de 159 lieux répertoriés dans le monde!] Les maison vertes représentent les éco-villages, communautés, woofings, centres sociaux, squats. Les tentes vertes représentent les ZAD et occupations écologistes. Les soleils représentent les écovillages. Les flammes rouges représentent les luttes en cours (telles celles contre la TAV, contre le nucléaire, pour le droit au logement) Les volcans représentent centrales nucléaires et centre d'enfouissement. Les poing levés représentent des luttes politiques -> Pour certains lieux indiqués, il est recommandé de prendre contact avant de s'y rendre. A lire: - Les sentiers de l'Utopie, livre de John Jordan et Isabelle Frémeaux: http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article - Le livre "Eurotopia : living in community"
PeerTube de Normandie
Le Média
Par lemediatv@video.lemediatv.fr
Depuis le confinement, on parle beaucoup d’éco-village, tout quitter pour aller vivre plus proche de la nature, consommer local, lutter contre la précarité. Mais que représentent réellement ces alternatives ? Est-ce complètement utopique ?
Il y a plus de 2000 éco-lieux en France, tous très différents les uns des autres. Tera a été créé en 2015, initialement sous forme d’éco-hameau à la ferme de Lartel, dans le Lot et Garonne, à une heure de Toulouse. Ne pouvant pas construire sur ce terrain pour des questions de normes et de relations avec la commune de Masquières, peu à peu chacun a pris des logements aux alentours dans les communes voisines. Aujourd'hui l'association rassemble une cinquantaine de personnes venues s'installer sur la commune de Tournon d’Agenais principalement, et bientôt sur la commune de Trentels.
Tera ce n'est plus simplement un éco-lieu, c'est tout un éco-système sur un rayon de 30km basé sur un modèle économique alternatif expérimentant une monnaie citoyenne locale et un revenu d'autonomie.
Le but ? Revitaliser les communes en favorisant les échanges de produits locaux et respectueux de l'environnement, mais aussi ne pas dépendre de marchés financiers en se réappropriant le pouvoir monétaire. La richesse produite sur le territoire sera alors redistribuée à terme sous forme d'un revenu de base versé de manière inconditionnelle à chacun dès la naissance, sous forme de monnaie locale à 85%.
Un projet encore en expérimentation à Tera qui a versé ses 5 premiers revenus d’autonomie en 2018, notamment pour le maraîchage, la gestion, et la construction de toilettes sèches. Un revenu indexé sur la production locale, qui mise sur la responsabilisation de chacun dans la gestion de son temps de travail et de ses activités.
A terme, c’est aussi tout un éco-quartier qui sera construit sur la commune voisine, à Trentels, pour mettre en application ce revenu d'autonomie pour les 30 futurs habitant. Un projet qui nécessite une dizaine de structures juridiques, dont la scic (une société coopérative d’intérêt collectif).
Aujourd'hui, Tera expérimente encore les bases de ce système, notamment sur le versement du revenu d'autonomie et l'utilisation de la monnaie locale (l'enjeu est de convaincre de plus en plus de producteurs locaux de l'utiliser). Un projet en perpétuelle réflexion via le suivi par un conseil scientifique rassemblant des chercheurs en économie, en organisation du travail, en philosophie et en gestion des conflits.
Une expérience locale qui, en ces temps de remise en cause du système et de crise économique, pourrait inspirer des solutions pour répondre aux inégalités, aux problèmes environnementaux, au chômage, mais aussi donner une nouvelle conception du travail.