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Souvent oubliée, la terre de diatomée mérite d’être (re)découverte, ne serait-ce que parce que c’est l’un des insecticides les plus efficaces tout en étant naturel. Découvrez avec consoGlobe, les différents usages de cette poudre écologique qui vous rendra bien des services dans la maison.
Si la terre de diatomée est utile dans la maison pour se débarrasser des insectes, ce n’est pas son seul usage : voici un petit passage en revue des moyens courants et moins courants d’utiliser ce produit ménager écologique.
La terre de diatomée, un insecticide naturel puissant
La terre de diatomée que l’on trouve dans le commerce est également appelée Kieselgur en allemand, ou encore terre d’infusoires. Vous entendrez parfois parler de Célite, mais il s’agit d’une marque et non d’un nom commun. Elle tire son nom de la diatomite, une roche sédimentaire siliceuse d’origine à la fois organique et fossile.
En l’occurrence, la terre de diatomée est une variété de diatomite et contient des restes fossilisés de diatomées, des micro-algues marines qui sécrètent un squelette siliceux que l’on retrouve dans des carrières.
- La terre de diatomée comme insecticide dans la maison
L’utilisation de la terre de diatomée comme insecticide maison naturel est probablement son usage le plus répandu, la terre de diatomée étant régulièrement vendue à côté des insecticides chimiques dans les supermarchés. C’est notamment un anti fourmi naturel efficace.
Dans la maison, on utilise le produit contre les punaises de lit. Pensez-y notamment si vous partez à l’étranger. On l’utilise aussi contre les cafards, les poissons d’argent ou les puces. On vise les couloirs et les endroits fréquentés par les insectes. Sur les fenêtres et les entrées, c’est particulièrement dissuasif.
- La terre de diatomée comme insecticide au jardin
À l’extérieur, au jardin bio, on utilisera la terre de diatomée contre les chenilles, les pucerons et nuisibles, en saupoudrant un peu de terre de diatomée autour des plants.
Précisons quand même que cela tue effectivement les animaux, donc si vous voulez seulement les éloigner il faudra trouver un autre anti-puceron naturel.
Au jardin, protégez les plantes traitées, car la terre de diatomée devient inefficace si mouillée.
- La terre de diatomée comme insecticide pour les animaux
Votre chien ou votre chat a des puces ? Pas de panique, on peut utiliser la terre de diatomée sans danger comme un anti-puces naturel. Voici comment :
1- Munis de gants, saupoudrez de la terre de diatomée chez vous, à l’intérieur et à l’extérieur, en faisant attention plus particulièrement aux tapis et aux recoins de votre logement susceptibles d’abriter ces parasites.
2- Puis donnez un bain à votre animal de compagnie et le saupoudrez de terre de diatomée sur l’ensemble du pelage tout en le caressant.
3- Le lendemain, aspirez la terre de diatomée à l’intérieur de votre foyer. Il est nécessaire de renouveler ces étapes une fois par semaine pendant trois semaines afin de tuer les larves non écloses au début du traitement.
- Et même pour les poules
Si vos poules sont infestées de poux rouges (ou en prévention), ayez le réflexe terre de Diatomée. Préférez la grise (plus volatil pour une meilleure dispersion) non calcinée (inoffensive pour les animaux) pour usage alimentaire.
Commencer par bien nettoyer le poulailler en enlevant toute la litière, puis équiper d’un masque et de gants, saupoudrer le sol, les murs et les perchoirs de poudre de Diatomée. Réinstaller une nouvelle litière à saupoudrer également si l’infestation est importante, mais pas besoin s’il s’agit d’une mesure préventive.
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Le saviez-vous : la terre de diatomée dans la production du vin
La terre de diatomée trouve des applications dans le vin et la brasserie, où elle est utilisée pour la filtration en raison de sa forte porosité. Ce n’est évidemment pas la seule application : au quotidien la poudre se révèle efficace pour bien des petits tracas, de la même manière que la terre de Sommières, avec laquelle on ne la confondra pas.
À cet effet, on calcine la terre de diatomée pour un usage en filtration. Au quotidien, on choisira une terre de diatomée non calcinée, afin de conserver les principes actifs, principalement la silice.
La terre de diatomée, un fort pouvoir absorbant
La terre de diatomée peut également être utilisée comme cosmétique naturel, mais également comme produit d’entretien en raison de ses vertus absorbantes.
- La terre de diatomée comme masque pour le visage
Comme masque pour le visage, nous utiliserons une autre propriété intéressante de la terre de diatomée, non pas ses capacités insecticides, bien sûr, mais son pouvoir absorbant.
Cette poudre est également un bon exfoliant : retrouvez donc notre recette maison du masque exfoliant à la terre de diatomée
- La terre de diatomée pour la litière du chat
La terre de diatomée est absorbante, disait-on : cela peut être précieux quand il s’agit de recueillir l’urine de votre compagnon à quatre pattes et à longues moustaches. La poudre peut absorber plus d’une fois son poids en eau.
On peut utiliser cette poudre dans une recette de litière maison, ou simplement l’ajouter pour plus d’absorption et moins d’odeurs.
- La terre de diatomée pour absorber les liquides dans la maison
Huile sur le sol, produits ménagers ayant débordé : la terre de diatomée les rend plus faciles à nettoyer.
- Désodoriser les chaussures
Mettez un peu de poudre dans les chaussures. Et voilà !
- La terre de diatomée comme poudre à récurer
Cela peut vous permettre de gratter plus facilement les plats sales. Et ça tombe bien puisqu’on peut aussi l’utiliser pour :
- Nettoyer et faire briller
Abrasive, mais en finesse, la terre de diatomée fait des merveilles sur le cuivre, l’inox, le cuivre, et toute l’argenterie. On crée une pâte avec un peu d’eau, on frotte et on rince.
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Précautions d’usage
Attention : mettre un masque avant de saupoudrer, car la poudre a un pouvoir absorbant, donc elle peut dessécher le nez et la bouche et créer un inconfort, de la même manière que lorsque l’on saupoudre de la farine partout et qu’elle vole, mais en plus absorbant.
Éviter absolument le contact avec les yeux pour cette raison et tenir le produit hors de portée des enfants, comme tous les autres produits ménagers.
Surveiller aussi les animaux pour qu’ils évitent d’en ingérer en grandes quantités (un peu ne leur fera aucun mal).
Et cas d’absorption par accident ? Pas de panique : comme pour les animaux, il n’y a pas de danger à petite dose, certaines études suggérant même que cela serait bon pour la santé en tablettes et diluées dans de l’eau (attention, il s’agit ici de la version alimentaire, et non de la terre de diatomée industrielle pour piscine !).
A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, le collectif d’associations du mouvement « Graines de Vie », lève le voile sur la face cachée de l’alimentation industrielle, en particulier sur les conséquences de l’érosion génétique dans nos assiettes.
75% des variétés comestibles ont disparu en à peine un siècle, à cause de la standardisation des industries semencières qui réduisent le patrimoine génétique, un peu plus chaque année, sous l’emprise des obtentions et brevets commerciaux.
La conséquence de cette standardisation est l’effondrement des indices nutritionnels dans la composition de nos aliments par comparaison avec les aliments des années 50-60, avant que la révolution industrielle ne domine l’agriculture.
Plusieurs études internationales récentes confirment ce phénomène, déjà abordé par des études plus anciennes, où l’on observe l’effondrement des valeurs nutritionnelles, notamment les vitamines et les oligo-éléments dans les variétés modernes par comparaison avec les variétés traditionnelles, ainsi :
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il faudrait manger 26 pêches d’aujourd’hui pour retrouver le niveau nutritionnel d’une pêche de 1950.
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Idem pour les oranges dont il faudrait en consommer 21 aujourd’hui pour retrouver le niveau de vitamine A d’une orange des années 50.
Les études montrent que la plupart de nos fruits et légumes sont altérés par les pratiques culturales et l’uniformisation génétique, de même que le blé et la viande qui a perdu la moitié de sa teneur en fer, justifiant plus que jamais la notion « d’aliments creux »…
Il est urgent, en parallèle du Plan National Nutrition Santé (PNNS) qui se termine en 2015, et n’aborde nullement cet aspect lorsqu’il recommande de manger 5 fruits et légumes par jour, que l’on puisse réactualiser les Tables Nutritionnelles notamment celles de Lucie Randouin qui datent des années 40- 50, car nos aliments ont subi de grandes transformations depuis.
Pour le collectif des associations : Intelligence Verte, Slow Food, Slow Money, Fondation Ecocert, Jardins de Cocagne, Graines de Troc…
Contact : Philippe Desbrosses
info@intelligenceverte.org - phil.desbrosses@orange.fr
Retrouvez toutes les études ici :
http://organic-center.org/reportfiles/YieldsReport.pdf
L’étude canadienne synthétisée pour CTV News
L’étude « Still no free lunch », de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute
L’étude de l’université du Texas
L’étude américaine de l’université du Minnesota sur le blé
L’étude du chercheur américain David Thomas publiée dans la revue Nutrition et Health
L’étude de l’université du Texas sur les rendements