686 liens privés
Au centre des controverses autour de la « question allemande » deux grandes interrogations sur la modernité : les systèmes totalitaires et les crimes et génocides nazis. Les événements du jour précipitent questions historiques, politiques, éthiques, voire méthodologiques qui ont été débattues ces dernières années. De nouvelles orientations de recherche et de nouvelles analyses ont enrichi les théories sur le ou les totalitarismes, les enquêtes historiques et la critique politique. Cet ouvrage fait le point sur cet héritage de notre temps et identifie les obstacles à franchir pour le réinterroger avec fécondité. Les discussions consacrées aux totalitarismes – riches aussi bien en analyses « internes » qu'en approches « comparatistes » – permettent de tirer quelques bilans fort instructifs quant aux multiples usages d'une notion qui n'a cessé de préoccuper la pensée contemporaine. Le débat sur la singularité des crimes et génocides nazis a mis en lumière les enjeux qu'implique la « mise en perspective historique » du IIIème Reich, comme l'a montré le débat des historiens allemands : « Devant l'Histoire ». Point incontournable pour la conscience européenne, Auschwitz s'inscrit, plus que jamais, au carrefour des grandes interrogations du présent.
Recovered Economic History: “Everyone but an idiot knows that the lower classes must be kept poor, or they will never be industrious”
Our popular economic wisdom says that capitalism equals freedom and free societies, right? Well, if you ever suspected that the logic is full of shit, then I’d recommend checking a book called The Invention of Capitalism, written by an economic historian named Michael Perelmen, who’s been exiled to Chico State, a redneck college in rural California, for his lack of freemarket friendliness. And Perelman has been putting his time in exile to damn good use, digging deep into the works and correspondence of Adam Smith and his contemporaries to write a history of the creation of capitalism that goes beyond superficial The Wealth of Nations fairy tale and straight to the source, allowing you to read the early capitalists, economists, philosophers, clergymen and statesmen in their own words. And it ain’t pretty.
Le management, du nazisme à la mondialisation, ou l’art de produire le consentement et l’illusion d’autonomie chez des sujets aliénés. S’il ne dresse pas un réquisitoire contre le management et s’il ne dit pas non plus qu’il s’agit d’une invention du IIIe Reich, Johann Chapoutot, notre invité, souligne une continuité entre les techniques d’organisation du régime nazi et celles que l’on retrouve aujourd’hui au sein de l’entreprise, en atteste la condamnation récente de l’entreprise France Télécom et de ses trois ex-dirigeants pour "harcèlement moral institutionnel".