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Taxé de proxénétisme, le site "What's your price" propose aux hommes "généreux" de payer un prix fixé par des femmes "séduisantes" pour un premier rendez-vous.
"Tout le monde a un prix." Tel est le slogan du nouveau site de rencontres Whats your price.com où des hommes "généreux" payent des femmes "séduisantes" pour des rendez-vous.
Concrètement, les femmes inscrites évaluent "leur prix" (entre 20 et 100 dollars, soit entre 14 et 69 euros), une somme que devront verser les prétendants masculins pour un premier rendez-vous. Un principe critiqué dans la presse internationale qui évoque une forme de prostitution.
Le fondateur du site, Brandon Wade, s'en défend : "Quand capitalisme se mélange avec rencards, les gens pensent 'ce doit être de la prostitution'. Mais payer une tasse de café signifie-t-il que Starbucks se livre à du proxénétisme ? Il est évident que non, et payer pour un premier rendez-vous ne l'est pas non plus", plaide-t-il sur le blog du site de rencontres.
"Si vous êtes beau, vous serez payé pour un premier rendez-vous, et si vous êtes généreux, vous serez prêt à payer le prix pour fréquenter quelqu'un de magnifique", ajoute-t-il. Un concept plus proche de l'escort que du site de rencontres, et qui rappelle le faux site français Loue une petite amie.com.
Whats your price.com ouvrira à la mi-avril mais affirme déjà recueillir "près de 2.000 nouvelles inscriptions chaque jour".
Profitez de l'offre 1€ pour 3 mois avec Google
Vidéos de présentation de What's your price :
L'Obs
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MOI, SOI, CONSCIENCE, JE.....
En psychologie, le problème essentiel est de déterminer quelle est la nature du Soi.
A quoi faisons-nous référence quand nous disons moi?
Quelle est la différence entre le moi et le Soi?
Pourquoi parle-t-on d'un Moi universel et d'un Moi personnel?
Qu'entend-on exactement par sujet et par conscience?
Les réponses données par différents psychothérapeutes et analystes et autres ( spiritualistes, gnostiques, ...etc) diffèrent beaucoup entre elle.
Elles vont de Freud , à Assagioli, le transcendantaliste. Tous observent le même phénomène et se sont donnés pour mission de soigner, de soulager, voire de guérir ; mais chacun voit son travail dans une clarté différente, car, à chacun, le Moi apparaît très différemment.
On ne peut discuter le concept de sujet sans prendre en considération le concept opposé qu'est celui d'objet.
La conscience, telle qu'elle est connue actuellement, est la relation entre le sujet et l'objet, entre le Je et le monde.
Notre expérience, cependant, ne se limite pas seulement au monde dit extérieur, à ce que l'on voit, a ce que l'on touche, à ce que l'on entend, aux choses auxquelles on se heurte, auxquelles on prend plaisir ou qui nous blessent.
Même si nous fermons les portes de nos sens et nous nous retirons dans une solitude complète et sans activité musculaire, nous n'en faisons pas moins l'expérience d'un «monde dit intérieur» fait d'un flot ininterrompu de sensations et de pensées ou images mentales.
Que nous vivions dans un monde intérieur ou que nous soyons touchés par des éléments extérieurs, ce sont toujours des objets dont le sujet devient conscient.
Le sujet est ce que nous appelons le Je. Toutes les expériences sont dues au fait que le sujet remarque des changements dans la nature, la position et les activités des objets auxquels il est relié. Que ce soient des objets physiques ou des images psycho-mentales provenant de son monde intérieur et qui sont les plus dangereuses si non intégrées à la réalité ou non comprises, non élucidées.
Mais le Je peut-il en fait remarquer que son monde change si lui-même est constamment changeant ?
Dit simplement, la conscience est la relation entre des objets qui changent et un sujet qui ne change pas, donc qui a une individualité et une identité distinctes et caractéristiques.
Le sujet (ou le Je) ne peut rester dans cet état de permanence, s'il est pris dans la roue du changement et perd son identité caractéristique et particulière, il ne peut y avoir conscience, mais inconscience.
Le Je est submergé par le monde; l'immuable est donc vaincu par le changement.
Si l'on veut que le monde ne submerge pas le Je, il est évident que le Je doit avoir une nature fondamentalement différente de celle du monde. Il doit être dans le monde mais non de ce monde. Roc de permanence dans la mer du changement, la PIERRE Alchimique.
Mais ce que l'on appelle le Je est en réalité de la même nature que le monde. Il est, lui aussi, affecté (donc changé et transformé) par les changements et modifications parfois violentes ou persistantes qui traversent une société ou les valeurs religieuses et culturelles.
Dans les périodes de bouleversement social, le Moi de chaque individu ne peut maintenir son identité spécifique, parce qu'il est enraciné dans un type particulier de société et conditionné par des structures socioculturelles particulières.
Le Moi est avant tout l'expression de la place et de la fonction que la personne occupe dans la société.
En cosmo-psychologie, le caractère de ce Moi est déterminé essentiellement par Saturne (la pierre), et la nature de sa participation à la société, par Jupiter.
Ces deux archétypes planètaires sont essentiellement représentatifs des fonctions collectives et sociales, la manière dont la personne se différencie du plus grand tout dont elle sait qu'elle fait partie, et au sein duquel elle trouve, ou tente de trouver, une place stable.
Si la société est dotée d'une économie stable, d'une structure sociale et même pour ceux qui le souhaite d'une structure religieuse bien établie, le Moi de l'individu va en refléter l'aspect le plus constant.
Les changements qui interviennent dans la vie de cette personne et qui affectent son développement organique, ses capacités, peuvent être expliqués par l'adhésion à une religion ou les traditions de sa culture autant que par les structures cycliques qui le touchent. Elle est donc fermement établi dans sa position, sa fonction sociale et sa relation aux autres, elles-mêmes stables et bien enracinées.
Mais si la personne vit dans une société secouée par les bouleversements et les crises, où les valeurs dites religieuses, morales et sociales se désintègrent, son Je est pris à son tour dans ce tourbillon de changements et de transformations.
Les changements continuels et imprévisibles qui se manifestent dans le "monde intérieur" ou de l'intériorité comme dans l'aspect extérieur de la personne, ne rencontrent pas de centre permanent ou cadre de référence auquel se relier.
La conscience disparaît et l'inconscient, avec ses forces destructrices et sombres, envahit le Je. La Pierre au milieu de l'océan du changement est érodée et risque de se dissoudre dans cet océan dont les forces sont déchaînées.
Quand l’angoisse entre en action, le Je se cristallise ou à l'inverse il vole en éclats. Dans les 2 cas il débute une forme de désintègration, et la personne sombre dans des pathologies différentes en rapport avec l'archétype zodiacal inné et rattaché au corps (à la personne). Certains diront même qu'il est possédé par des forces maléfiques et qu'un exorcisme pourrait remettre tout cela en place... ben voyons!
Il est assez exceptionnel que le Je éclate ainsi durant les périodes de calme familial, social, économique.
Lorsque, par contre, la société et les traditions religieuses ou les croyances se désintègrent, l'éclatement du Je est un phénomène assez fréquent. Cela signifie que le moment est venu de reconsidérer la nature du Moi. C'est pourquoi, alchimiquement il convient de dé-lier plutôt que de lier car à ce moment là nous restons accrocher à nos croyances ou a des nouvelles, mais nous ne changeons rien à notre équilibre, à notre structure.
La psychologie ne semble pas disposer véritablement d'outil pour arrêter la désintégration de la société et de sa culture ni pour les reconstruire. Elle propose bien d'essayer d'aider quelques individus afin de tenter de reconstruire un Moi un peu plus rigide ou stabilisé et à recoller les morceaux éclatés en essayant de donner au Moi une force plus grande pour affronter la tempête.
Mais ce travail ne donne pas forcément des résultats toujours durables, et certainement pas lumineux.
Il convient peut être alors d'admettre que le Je n'est pas le vrai sujet en encore moins le centre de référence et qu'il n'est pas, par nature, de ce fait permanent et stable. Mais qu'il est stable quand son environnement est ordonné d'une certaine manière tout au moins. Ceci se rencontre tous les jours dans nos relations.
Il faut donc découvrir ou retrouver le véritable sujet, le vrai centre. Le "Je" peut être alors appelé Ego (Moi inférieur pour certains) par opposition au Soi qui serait une sorte de Moi supérieur pour d'autres.
Les psychologues tel que Jung et Assagioli et d'autres encore, ont fait cette distinction et ont défini les deux éléments, chacun à leur manière.
Pour Carl G. Jung, l'Ego est seulement le centre du champ du conscient et non pas le centre du conscient lui même. Il est un cadre de référence qui permet à notre vécu immédiat de devenir conscient.
Le Soi étant le sujet ou considéré comme le centre de la totalité de la personnalité et comprend non seulement le conscient mais aussi la partie inconsciente de la psyché.
Voir schéma ci-dessous.
En généralité les processus inconscients agissent dans une relation compensatoire par rapport au conscient, et ces deux parties de la psyché sont complémentaires au niveau du Soi.
Sous cette hypothèse le Soi n'est pas uniquement le centre de la totalité de la personnalité, mais aussi la circonférence qui englobe les activités à la fois du conscient et de l'inconscient. Le Soi ne pourra jamais être pleinement connu et reconnu par l'Ego, vu qu'il est impossible qu'une partie limitée puisse connaître et décrire la totalité.
Cependant, pour l'Ego, le Soi pourrai constituer un but de développement comme un contenant universel dans lequel des expériences d'une autre dimension que celle de l'ego sont stockées ; une sorte de centre ou de lieu permanent ( la coupe, le graal) puisqu'il est en lien avec l'archétype zodiacal méconnu de l'Ego le plus souvent.
L'Ego criant son droit au libre arbitre, ne supportant rien de supérieur à sa nature car il a tendance à vivre par lui-même, comme un objet autonome et assez rigide et surtout hyper contrôlant lorsqu'il est en danger plus que chez d'autres personnes. C'est surtout sa suprématie et ses croyances religieuses et fantasmatiques qui sont en danger.
Il est aussi l'endroit, le lieu dans la psyché, où I'image de "Dieu" (un et globalité) s'exprime le plus parfaitement et en faire l'expérience nous apprend à connaître le sens et la nature de notre véritable identité que certains qualifie de "divine", mais qui est surtout liée à l'archétype zodiacal de notre naissance.
Pour d'autres l'ego n'est qu'un faux centre de la personnalité, en tout cas quelque chose de temporaire; le Soi étant içi aussi le centre dit éternel ou divin.
Cet ego est la somme totale de ce que nous connaissons, ou croyons connaître, de nous-mêmes... un système d'affirmations sur nos buts et nos moyens, nos capacités et nos limites... un portrait inadéquat que nous nous faisons de notre vrai Moi, mais le plus grave c'est qu'il a tendance à vivre par lui-même, comme un objet autonome et assez rigide. C'est la souplesse qui permet de vérifier que l'Ego abdique, à ce niveau là les rêves sont un excellent incateur d'un "sur-moi" rigide ou pas.
Le Soi , quant à lui, fait émerger d'autres qualités et une maturité sans cesse plus grande. Dans de nombreuses circonstances, le Soi et l'Ego se développent dans des directions très opposées et ils en deviennent forcément complémentaires, parfois ces opposés sont comme des "âmes soeurs", la personne recherchant inconsciemment cette complémentarité chez l'autre, mais ceci est un mirage bien entendu.
A travers nos attitudes et nos décisions, nous servons le plus souvent le règne l'Ego et non du Soi, c'est ce que l'on appelle l'égocentrisme; mais, lorsque nos actes et nos pensées proviennent du vrai centre qu'est le Soi, ils en deviennent très créatifs.
il n'y a pas en fait de pensée négative, ce qui est négatif pour les uns peut très bien être positif pour les autres mais c'est l'influence de l'ego qui est souvent dite négative car l'égocentrisme commence dans l'enfance et c'est ainsi que, tout naturellement, l'enfant répond à l'égocentrisme de son environnement pour pouvoir s'y adapter.
Le psychologe Kunkel précise (c'est sa vision des choses) que l'essence même du "péché", si péché il y a (!) serait d'avoir substitué à notre vrai centre qu'est le Soi, un centre apparent qu'est l'Ego.
Delà a penser qu'il peut y avoir un retour au paradis, ou une réintégration dans un centre universel il n'y a qu'un pas. Pour Kunkel, l'Ego serait donc un facteur qui empêche une vie créative alors que pour C.G pour Jung, il représente plutôt une première étape dans le développement de la personnalité, où seuls les processus conscients sont pris en considération.
Cette deuxième version paraissant plus acceptable que celles trop spiritualistes ou religieuses qui nous font aborder des chemins d'égarement remplis de croyances souvent surnaturelles et ésotériques mal interprétées.
La vision de Roberto Assagioli, psychologue italien, est quelque peu différente car il n'utilise pas le terme Ego, mais "Moi conscient normal" ou Je par opposition à un Moi dit spirituel (peut être le Soi ?). Dans son diagramme de la constitution globale de l'homme, il place le Soi au sommet d'un dessin ovoïde, l'ego se trouvant au centre du dessin.
Le Moi conscient serait pour d'autres une projection du Moi spirituel, auquel il est relié. Un certain nombre d'idées exposées par Assagioli sont caractéristiques de l'approche de la psychologie platonicienne/chrétienne ou Occulte. La projection du vrai Moi serait la source de Lumière a un niveau de la personnalité (perceptible dans des états de conscience modifiée, mort apparente et autres expériences).
Si une personne souhaite donc "transcender" son aspect humain, il lui faut unir ce que nous appellerons, pour faire plaisir au plus grand nombre, un Moi inférieur et le Moi supérieur.
Ce processus alchimique est long et difficile car Le Moi dit supérieur (le soi) devient un nouveau centre unificateur autour duquel se construit une personnalité nouvelle suite à une verticalisation (voir l'alchimie et les clefs de Basile valentin).
Dans les approches du Soi et de l'Ego mentionnées par les psychologes et psychothérapeutes, la définition de Centre est confuse car la différence réside dans l'incapacité à faire la différence entre structure et contenu qui est bien la différence essentielle qu'il y a entre eux.
Les choses s'éclaircissent si nous reprenons l'approche du Je comme facteur permanent en fonction duquel les éléments des expériences vécues qui sont de façon constante changeants (dans la psyché comme dans le monde extérieur) deviennent conscients et signifiants.
Généralement et quelque soit l'approche ou la vision des choses, 2 éléments sont pris en considération comme des éléments permanents de référence :
-
l'Ego qui est une structure établie
-
le Soi qui est une sorte de tonalité différente relativement constante.
Cette représentation permet de visualiser, de se faire une idée des composantes de la psyché.
Il ne faut pas prendre cette illustration trop littéralement, car les choses sont beaucoup Plus complexe.
Vous y percevez les 4 fonctions de C.G YUNG en relation à l'Ego:
-
Sensation
-
pensée
-
Intuition
-
Emotion (jugement induit par..)
Le Soi enveloppe et participe à la réalité objective, matérielle, dont la personna et la réalité sociale au niveau du conscient, ainsi que la réalité psychique ou subjective avec l' inconscient et ses contenu (dont l'anima, l'animus).
L'Ego est donc le produit de conditions familiales, culturelles et sociales en rapport à l'environnement et lorsqu'une société est assez stable dans ses structures collectives, alors les structures égotiques de ses membres sont également stables et(en fait sûres permanentes).
Ce collectif (la société) est en crise de bouleversement, l'Ego qui en est un produit différencié est remis en cause dans toute sa structure. Les réponses de cet Ego aux bouleversements chaotiques n'auront plus de cadre de référence stable et calme. ces réponses vont glisser sous le seuil du conscient, donc d'une forme de compréhension plus proche de l'inconscient.
La personne risque de se rattacher à une méthode ou tradition dite ancestrale (cela dans ce cas devient une référence de secours), parfois simplement familiale (c'est plus modeste, au moins) et se cristalliser dans un égocentrisme insensible ou qualifié de dur, se figeant dans les souvenirs d'une tradition ancienne.
Et c'est précisément là que l'on repère tous les problèmes des individus qui se réfèrent à des soi-disantes traditions hermétiques, gnostiques et autres ou pas (qui n'en n'ont que le nom et pas le contenu). Le monde des apparences ou monde de surface.
Ce n'est qu'après examen approfondi et analytique que l'on constate que c'est la réponse à un simple mal-être ou malaise.
Réponse qui dépend de la formation ou de la structure de l'archétype zodiacal évidemment, vous vous en doutez à présent.
Mais d'autres solutions s'offrent à ces personnes car elles peuvent :
1)- participer à l'émergence d'une nouvelle organisation du collectif dans lequel elles vivent, ce qui impliquera une révolution pour imposer de nouvelles structures sociales.
Cette solution implique la construction d'un nouvel Ego, généralement sous la pression d'une nouvelle société, d'une nouvelle religion, d'un nouveau chef ou d'une nouvelle idole. La nouvelle structure de l'Ego peut être plus vaste et plus universelle mais elle peut aussi régresser et dépendre uniquement d'un groupe particulier auquel il faut jurer obéissance.
Et oui !...obéissance et service ne sont des attitudes salutaires qui permettent de restaurer l'Ego et de redéfinir une structure. C'est tout simplement un nouveau mode d'expression de la fonction Saturne/Jupiter.
Vous comprenez à présent que tous les ordres de toutes natures qui demande à leurs membres (adhérents) de se plier à la règle commune ne redonnent que de la puissance à l'Ego. En parlant de puissance on devrait parler d'une forme d'équilibre et de restructuration.
Ce qui n'est absolument pas le but de l'initiation, donc des chemins de l'intériorité. C'est ainsi que dans divers de ces mouvements on assiste assez souvent à des guerres d'Ego et d'idées toutes faîtes mais surtout de croyances nouvelles.
2)- dépasser la dépendance à l'égard de toutes structures égotiques ou "patterns", en se tournant ou se retournant (une sorte de métanoïa) vers la source réellement créative de tous progrès individuels et collectifs vrais, le Soi.
Cette autre solution implique de traverser la crise en tant qu'individu, et d'établir un lien de tous les aspects de la personnalité et de l'organisme avec la source de créativité qu'est le Soi, ce soit-disant Dieu pour certains d'entre-nous.
D'un point de vue cosmo-psychologique, il est souhaitable que les fonctions liées à la métamorphose intérieure soient éveillées, fonctions qui seront forcément représentées par les forces archétypales planétaires dites de la transcendance:
-
Uranus,
-
Neptune,
-
Pluton.
Si l'archétype planétaire Saturnien met en place les structures, celui de la Lune en énergétise le contenu et ce que nous appelons aujourd'hui l'orbite de la Lune, était pour une ancienne astrologie géocentrique, mais aussi pour l'alchimie des premiers temps, et pour d'autres visions plus ou moins occultes, la sphère dite subluaire. En astrologie traditionnelle, la Lune représente aussi la mère et Saturne le père (pour d'autres c'est le soleil le père mais sur ce point il y a bien des choses à dire....) et les raisons de cette approche symbolique sont assez claires.
La Lune est notre satellite qui semble tourner constamment autour de nous comme notre mère était (dans la majorité des cas) constamment présente auprès de son enfant (bébé) et l'entourait continuellement. Pour l'astrologie d'aujourd'hui sa fonction première est de permettre l'adaptation à notre quotidien quotidien. Elle représentera également les humeurs et les ressentis, le mondes des images, de la sensibilité etc..., qui sont, il faut l'affirmer, d'attitudes et réponses plus ou moins passives, aux situations rencontrées.
Saturne a été considéré pendant très longtemps de notre histoire la planète la plus éloignée de notre Soleil. Aujourd'hui encore,il peut encore être considéré comme la limite réelle du système solaire puisque Saturne marque la limite des planètes individuelles et que les planètes transaturniennes sont dites collectives.
Saturne représente le père réel ou son imago, mais d'une manière plus générale, tout ce qui définit notre structure permanente et notre place dans un cadre d'existence. Il symbolise aussi le squelette qui est la forme stable à notre organisme.
Sur un plan plus intellectuel, il est la logique et psychologiquement il représente l'Ego avec ses attitudes bien définies face aux impacts sociaux. L'un dans l'autre Saturne exprime notre place dans quelque chose de plus grand.
Si dans les "années 2000", même si les pères n'ont plus le même impact social sur leurs enfants, ils leurs transmettent tout au moins encore leur nom. Saturne est donc la structure et ce qui peut s’intégrer dans une structure plus large.
Saturne précise la place qui nous convient et ce qui est juste dans tout ce qui nous arrive. Mais ne nous guide pas car il nous donne la carte de tout ce qu'il est possible de faire compte tenu de ce que nous sommes ou avons comme dispositions et capacités.
Saturne (suivant sa position symbolique au niveau de l'archétype zodiacal) représente, en partie, la structure de l'Ego et la Lune la substance vitale animant le contenu de l'ego.
Cette énergie lunaire née sans cesse du Soleil, sa luminosité est le reflet du soleil (faîtes le rapport à l'alchimie pour ceux qui ont quelques connaissances des symboles utilisés), elle est donc l'énergie solaire filtrée, colorée, limitée par la fonction saturnienne. Ce dernier point est un principe alchimique fondamental.
La lumière est la force (et quelle soit avec toi...), à la fois constructive et destructive, du Soleil et est l'expression de l'énergie qui éveille et anime en rayonnant indifféremment sur toute chose. Elle est porteuse de la vie mais aussi parfois de la mort.
N'oublions pas que c'est la source de ce que les Hindous appellent le prana.
Mais vous vous doutez que notre Soleil n'est pas le Soi. Nous ne pouvons concevoir le Soi que si notre propre mouvement permet la libération de sa force créatrice qui est perçue à travers les bouleversements qu'elle provoque par l'intermédiaire des archétypes d'Uranus, Neptune et Pluton au sein même de notre sécurité rigidité égocentrique, culturelle et évidemment religieuse.
Il ne nous est possible de connaître le Soi, au début de l'oeuvre alchimique, qu'à travers les crises. On entend déjà certains crier: "ah, mais c'est négatif, alors !...". Comprenez bien que tout aspect dit négatif détient en pleine puissance un positionnement plus que positif (hyper positif... c'est la loi...)
For European settlers the Original Peoples way of life was perplexing, including the the Two Spirits tradition.
Bien avant nous, les Indiens d’Amérique ont célébré des mariages gays des centaines d’années durant et les transgenres étaient très respectés.